Les Burundais à l'entame d'une autre année-chagrin, face à un Président démagogue: Neva ira-t-il au-delà des mots et verrons-nous des actions décisives de sa part ?

Evariste Ndayishimiye mène tout le monde en bateau avec de très beaux et encourageants discours sur sa détermination à mettre fin à la corruption, à l'impunité, à l'immoralité qui gangrènent le pays mais c'est pour en rester là. D'où la grosse déception des Burundais. Au lieu du changement promis, ils ont sous leurs yeux le chaos structurel. La gangrène sociale initiée et laissée par Pierre Nkurunziza va en se métastasant et le général Evariste Ndayishimiye y est pour beaucoup : la mort est semé à tout va, les viols, assassinats, enlèvements et autres disparitions forcées

Par
Burundi Daily
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11.1.2023
Categorie:
Politique

En ce début du nouvel an 2023, les uns et les autres échangent encore des vœux avec pleins de désir de voir se réaliser de belles choses à tous points de vue. Les Burundais ne sont pas en reste, traditionnellement.

Mais dans leur for intérieur, ils sont pertinemment convaincus que la situation va aller en s'aggravant, sauf si le Dieu Tout Puissant intervient pour barrer la route à la diabolique ferveur du régime CNDD-FDD qui planifie le déluge depuis le temps du maquis jusqu'à aujourd'hui. L'espoir a fait place à la déception.

Car l'espoir se conçoit comme une disposition de l'esprit humain reposant sur l'attente d'une situation meilleure à celle existante. Il n'y a plus rien à espérer.  En effet, près de trois ans après l'investiture du nouveau chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, les Burundais sont déjà blasés dans leur vaste majorité.  

Ils sont lassés, dans leur grande majorité, par les bobards du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, qui caresse le peuple dans le sens du poil pour mieux le gruger.

En cela, il est plus dangereux que son prédécesseur, Pierre Nkurunziza. Ce dernier avait le mérite de se ranger dans le camp des monstres et de le faire savoir aux siens et à la communauté internationale.

Or, aujourd'hui, Evariste Ndayishimiye mène tout le monde en bateau avec de très beaux et encourageants discours sur sa détermination à mettre fin à la corruption, à l'impunité, à l'immoralité qui gangrènent le pays mais c'est pour en rester là. D'où la grosse déception des Burundais.

Au lieu du changement promis, ils ont sous leurs yeux le chaos structurel. La gangrène sociale initiée et laissée par Pierre Nkurunziza va en se métastasant et le général Evariste Ndayishimiye y est pour beaucoup : la mort est semé à tout va, les viols, assassinats, enlèvements et autres disparitions forcées, détournements des deniers publics, tout s'embrase sans que le général Evariste Ndayishimiye sourcille.

Ainsi, puisque la nouvelle année est généralement supposée être porteuse d'espoir, osons espérer que la situation pourra s'améliorer, non pas par l'action du système au pouvoir, mais par miracles divins.

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