Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Vu ses discours invariablement teintés de violence, ses appels ouverts au meurtre d'opposants, ses rappels constats et récurrents de l'assassinat d'un citoyen de la commune Matana surnommé Kaburimbo, il y a lieu de penser que Révérien Ndikuriyo, a été rappelé à l'ordre pour faire une telle volte-face.
Le Burundi est devenu un véritable Etat totalitaire où l'arme privilégiée d'oppression est devenue une justice qui a autant peur du crime fourre-tout d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat que le sont tous les citoyens, même ceux qui n'ont pas les moyens ni intellectuels ni physiques pour porter « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat » !
Officiellement, Kefa Nibizi est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, péché générique de la quasi-totalité des détenus que le régime CNDD-FDD juge politiquement « incorrects ».Mais l'intéressé sait pertinemment qu'il est accroché par la justice pour ces propos diffusés le 13 octobre 2023 à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwagasore, héros de l'indépendance du Burundi.
Mystère et désolation pour les autorités du Burundi. Pourtant, le pays vient d'être brillamment élu membre du Conseil des droits de l'homme pour la période allant de 2024 à 2026.Le ministère des Affaires étrangères s'était réjoui, sur le réseau X, « d'une élection qui témoigne de la confiance de plus en plus grandissante des États membres de l'ONU ». Il aura vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué.Le Burundi n'inspire pas encore confiance à la communauté internationale.
Lieutenant-Colonel Jacques Nijimbere, commissaire municipal et commandant du Bureau spécial de recherche (BSR) est responsable d'une cellule de détention provisoire à BSR d'une capacité d'accueil limitée à 46 détenus. Selon la CNIDH, il a réussi à y enfermer 322 hommes et 38 femmes accompagnés d'enfants de moins de 3 ans. Pire encore, plus de 360 âmes partagent une seule toilette bouchée et un seul robinet sec, donc sans d'eau courante.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
L'armée burundaise n'a pas encore réagi à ces allégations qui deviennent, pourtant, de plus en plus récurrentes.Pour rappel, en mai dernier, des militaires burundais déployés à l'est de la RDC avaient été accusés de collaborer avec des rebelles rwandais.A cette époque, le Burundi avait fermement rejeté de telles allégations.« Nous déplorons que certaines personnes mal intentionnées comme la télévision rwandaise RTV aient lancé des accusations sans fondement contre les soldats burundais déployés au Nord-Kivu », avait alors déclaré le colonel Floribert Biyereke.
Evariste Ndayishimiye a encore du pain sur la planche. Pour assainir l'économie du Burundi, il lui faudra d'abord dompter ses appétits gloutons qui font que sa femme jouisse d'un tel monopole dans le secteur du carburant où elle remporte des marchés sans concurrence et où elle monopolise le peu de devises étrangères que détient le Burundi.Rien ne sert de courir derrière de petits magistrats véreux alors que le magistrat suprême a lui-même traîne des casseroles dans son cercle.
C'est vrai que depuis deux ans, à titre exemplatif, au moins une dizaine de magistrats et cinq administrateurs de commune ont été arrêtés et écroués dans plusieurs provinces burundaises pour des affaires de corruption présumée ; c'est aussi vrai qu'une autre quinzaine d'administrateurs ont déjà été démis de leurs fonctions pour les mêmes motifs ; mais ce n'est qu'un leurre. De la poudre aux yeux des citoyens foncièrement niais qui pourraient croire qu'ils ont investi un Robin des bois en juin 2020 qui volera aux riches pour donner aux pauvres.
Bunyoni a mangé son orgueil d'hier : « Je développe un diabète avancé de type 2. Les traitements de routine n'ont pas permis l'amélioration de mon état de santé...je demande donc une libération sous caution », a-t-il déclaré ce matin.Alain Guillaume Bunyoni a rappelé, la mort dans l'âme, que « la justice a saisi » ses biens immobiliers et « une somme de 300 millions de BIF », qu'il est «prêt à donner comme gage »
Dans un message qui fait le buzz sur les réseaux sociaux ces derniers jours, BBCC lui donne cet ultimatum : si Evariste Ndayishimiye ne signe la reconnaissance du génocide hutu de 1972 d'ici la fin de cette année 2023, il sera considéré comme un traitre.En menaçant sans faux fuyants une telle autorité, BBCC prouve une fois de plus qu'elle est au-dessus de la loi. Pour moins que cela, d'autres associations ont été suspendues, ou se sont vu retirer l'agrément et leurs responsables embastillés, kidnappés, exilés ou simplement lynchés.
Et l'histoire a déjà montré qu'au Burundi, il n'y a pas de fumée sans feu. De la rumeur à la réalité, il n'y a qu'un pas que les putschistes sautent pieds joints. Tenez : en 1993, la chute dramatique du président Ndadaye a été précédée par une rumeur de coup d'Etat relayée jusque dans les hautes sphères de la République. La rumeur démentie, le coup a quand même eu lieu. En juin 2020, une forte rumeur a fait le tour du Burundi au sujet d'un possible décès de Pierre Nkurunziza. Son porte-parole Willy Nyamitwe a démenti via twitter, mais sa mort a été vite officialisée.e
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Au-delà de la sommation qui, en temps normal, n'a rien d'inhabituelle, vu que ces tenues des militaires ou policiers devraient être la chasse gardée des membres de ces deux corps de sécurité, tous les regards sont tournés vers Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD.Ces derniers jours, il a étonné plus d'un en apparaissant en public en tenue militaire, lors de ces tournées en provinces pour moraliser les Imbonerakure et autres leaders locaux de son parti, le CNDD-FDD. Ces réunions étaient aussi nocturnes.
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
Dans une réunion organisée jeudi à la permanence du CNDD-FDD en mairie de Bujumbura à l'endroit de tous les cadres et hauts cadres des ministères et des institutions étatiques à la permanence nationale, Révérien Ndikuriyo eu des mots très durs envers ceux qui usent de leurs téléphones pour relayer en temps réel les dérapages des autres.Pour freiner cet élan citoyen à lever le coin de voile sur les esprits corrompus et mal famés, le Secrétaire général du CNDD-FDD a menacé d'interdire le port de Smartphones au bureau.
Devant les médias locaux, Evariste Ndayishimiye explique la portée : «L'accord concerne surtout l'entraide entre systèmes de défense. Cela concerne la formation ou encore les patrouilles au niveau des frontières. D'ailleurs, on le faisait déjà avant le déploiement de la force régionale de la communauté des États de l'Afrique de l'Est. Nous voulons actualiser ce que nous faisons ensemble».Le chef de l'Etat burundais en profite pour souligner l'étroitesse des liens naturels entre le Burundi, qu'il incarne, et la RDC.
Aucun autre parti politique ne daigne organiser une telle démonstration musclée en présence des diplomates et d'autres dignitaires de haut rang. Ndayishimiye s'est rangé du côté de la violence et de la répression.Plus que le sulfureux secrétaire général du parti Révérien Ndikuriyo, le chef de l'Etat burundais s'est fait avocat du diable. En encourageant, et partant, en prenant à son compte de nombreux crimes indicibles imputés aux Imbonerakure dans l'ensemble du pays.
Le seul espoir de l'homme à plusieurs cadavres dans le placard est l'érection de Révérien Ndikuriyo au sommet de la République pour restaurer la loi de la jungle version Pierre Nkurunziza.Car si Ndayishimiye se construit son microcosme politique à lui, en foulant aux pieds les droits humains comme son prédécesseur, il a pris l'option d'écarter tous ceux qui déifient Pierre Nkurunziza. Révérien en est la parfaite incarnation. Bunyoni le produit pur jus.
En empêchant aux anciens propriétaires de parcelles ou maisons bâties suivant l'ancien format urbanistique, le régime CNDD-FDD ouvre une brèche à la chosification des parcelles en mairie de Bujumbura et la dépossession de ceux qui se croyaient potentiellement à l'abri de la misère ambiante vu qu'ils avaient encore la possibilité de vendre parcelle entière ou morcelée.Mais c'était sans compter avec le réel projet ou programme du CNDD-FDD qui est de faire table rase du passé.
Les faits et gestes du chef du parti présidentiel, Révérien Ndikuriyo, cachent mal ses ambitions de le relayer au trône dans pas longtemps. Plus que Ndayishimiye, Révérien se veut proche du peuple. Massivement hutu cela va sans dire. Il est en train de faire le tour de toutes les zones du Burundi pour échanger de vive voix et à portée de main avec le peuple qu'il convoque à toute heure.Sa dernière sortie en commune Ruhororo de la province Ngozi a étonné plus d'un. Il leur avait donné rendez-vous à 5 heures du matin.
Selon des sources, les rebelles rwandais s'étaient heurtés à une patrouille nocturne des Imbonerakure et ont ouvert le feu sur eux, tuant, du coup, deux d'entre les Imbonerakure et blessant grièvement quatre autres.Ces Imbonerakure avaient été tués par des rebelles rwandais -FLN (Forces de Libération Nationale), une rébellion basée dans la Kibira depuis de nombreuses années et qui se bat contre le pouvoir de Kigali.Aujourd'hui, d'aucuns s'étonnent de ce que les Imbonerakure, qui hier encore flirtaient avec des rebelles rwandais, en arrivent aujourd'hui à les dénoncer.
C'est officiel. Le sénat chemine vers la suppression des quotas ethniques dans les institutions burundaises en ce mois d'août 2023 qui s'annonce. Ironie du sort : cet agenda de la honte qui annonce la légitimation de l'exclusion programmée des tutsis de la sphère institutionnelle au Burundi a été révélé par un sénateur tutsi, en l'occurrence Fabrice Nkurunziza, qui fait aussi office de deuxième vice-président du sénat. Fabrice Nkurunziza l'a déclaré lors de sa tournée en province de Rumonge au sud du Burundi.
A vrai dire, Evariste Ndayishimiye se sait honni par ses compagnons de maquis qu'il ne cesse de dépouiller de leur trop-plein de pognon mal acquis ou de les embastiller comme c'est le cas pour l'ancien dinosaure du régime Alain Guillaume Bunyoni ou encore son garçon de course pour des sales besogne, Désiré Uwamahoro.Il est donc obsédé par un coup d'état dont la cherté de la vie, la pénurie tout azimut, les prix des produits et services de base qui prennent l'ascenseur, font le lit.
Certaines indiscrétions émanant du monde judiciaire étaient déjà formelles depuis hier soir: le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi a été démis de son poste.Evariste Ndayishimiye lui aurait préféré un autre: Léonard Manirakiza est désormais le nouveau procureur général de la République. L'éjection de Nyandwi constitue un pas supplémentaire dans la « dénkurunzisation » du système CNDD-FDD.
Voilà pour le factuel. Aujourd'hui, dans ce contexte de conditions de vie caractérisées par une misère atroce et d’un palmarès peu reluisant sur le plan des droits humains, la planète entière salue les efforts de la première dame du Burundi dans ces deux domaines ! Mais dans le contexte actuel burundais, là où réside le comble du cynisme outrecuidant c'est cette réalité sur terrain que certaines agences de l’ONU décrivent comme alarmante, tandisque d’autres comme l’ UNFPA préfèrent primer ceux qui sont responsables de cette désastreuse situation !
Le gouvernement burundais n'a pas encore réagi à la nouvelle de décrochage d'Agathon. Mais quoi qu'il en soit, son départ suivi de l'arrestation du policier qui l'a laissé se barrer conforte l'assertion de Fortuné Zongo, Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme au Burundi. Pas plus tard que jeudi, il avait en effet déclaré devant le Conseil des droits de l'homme à Genève que « L'espace civique s'était rétréci au Burundi, avec une intolérance et une répression des libertés publiques qui ont pour corollaire l'affaiblissement des partis politiques d'opposition »
Ce Jeudi, Agathon Rwasa a été officiellement reçu en audience par le vice-président de Zanzibar, Othman Masoud. La nouvelle de son départ en catimini est donc une vraie fausse alerte.En revanche, celle de l'arrestation du policier qui l'a laissé partir est authentique. Et c'est alors là où le bât blesse. Car si le policier l'a laissé s'envoler pour la Tanzanie, c'est qu'il n'était officiellement sous le coup d'aucune condamnation ou poursuite. Qui plus est, Agathon Rwasa est un député en fonction.
Interrogé sur les réminiscences de l'héritage Nkurunziza dans sa gestion du pays, Evariste Ndayishimiye s'étonne de la question et met les points sur les i. « C'est quoi être héritier de Pierre Nkurunziza ? Il a eu son temps, aujourd'hui c'est moi, point barre ». Evariste Ndayishimiye a affirmé avoir hérité le fauteuil présidentiel grâce aux Burundais. Sans plus. C'est à eux qu'il va rendre compte et à eux seulement. Tout est dit.
Or, l'élite dirigeante essaie démagogiquement d'imputer les nombreuses pénuries de produits stratégiques aux "hommes d'affaires impitoyables".Pourtant, la vraie cause de ces pénuries est bien sûr connue de tous ceux qui ont des yeux pour voir et une bonne mémoire pour se remémorer de la crise politico-sociale de 2015.Pour rappel, un dénommé Pierre Nkurunziza qui représentait un parti politique (CNDD-FDD) dont le secrétaire général n'était autre qu'Evariste Ndayishimiye avait décidé de passer au bulldozer pour briguer un troisième mandat auquel il n'avait pas droit.
Selon Martina Borovac Pecarevic, cheffe adjointe de la Délégation de l'Union européenne au Burundi, il y a encore des points sur lesquels les deux parties doivent s'accorder, notamment la question des droits de l'homme qui reste un véritable talon d'Achille pour le gouvernement burundais.C'est ainsi que les participants au 5ème épisode vont piocher sur des ministères impliqués dans cette thématique.« Pour les thèmes qu'on aimerait aborder, c'est toujours la question des droits de l'Homme qui reste en haut de l'agenda.
C'est dans ce cadre que, non content du non-événement qu'a été la commémoration du 3ème anniversaire de son décès le 8 juin dernier, non content de la banalisation qu'en a fait Evariste Ndayishimiye qui a refusé de rehausser de sa présence les festivités, Révérien Ndikuriyo ameute les Imbonerakure et les autres militants zélés pour une autre journée dédié à la mémoire de Nkurunziza.La deuxième journée de commémoration de la vie et la mort de Pierre Nkurunziza devait se tenir le 17 juin. Au niveau de chaque commune du pays.
Même s'il est officiellement accusé de mauvaise gestion de la structure hospitalière dont il avait la charge, Christophe Sahabo fait manifestement les frais d'une lutte acharnée entre les faucons du CNDD-FDD pour contrôler les ressources du Kira Hospital.Son dossier montre jusqu'où certains hauts responsables de l'État sont prêts à aller pour promouvoir leurs intérêts financiers, notamment en manipulant le système judiciaire et en bafouant les droits des personnes ainsi que les lois et la constitution du Burundi.
C'est le ministre en charge des infrastructures, Dieudonné Dukundane qui a ordonné à l'OBUHA, Office burundais de l'urbanisme et de l'habitat de formaliser le retrait des parcelles à ses attributaires.Ainsi, au quartier industriel, 72 parcelles seront remises à l'Etat. Au quartier Kinindo, 24 parcelles lui seront restituées, à Nyabugete, l'Etat reprend 20 parcelles, 31 à Kajaga, 21 à Mutimbuzi et 5 à Kanyosha.
« Je vais les surprendre et personne ne saura ni la date ni l'heure, ils se retrouveront avec du papier, cet argent est l'argent du peuple, il doit retourner en banque », a déclaré le président burundais, Evariste Ndayishimiye. Il avait dans sa ligne de mire le général Alain Guillaume Bunyoni accusé notamment d'avoir sapé l'économie nationale. Alain Guillaume Bunyoni recèlerait à lui seul plus de 20 milliards de francs burundais.
L'un et l'autre était habitué à un décret. Dans tous les cas, les deux s'attendaient, au minimum, à un arrêté de la primature. Les voilà acculés à boire jusqu'à la lie la coupe de l'humiliation que leur tend sans haine et sans amour le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat. L'heure est visiblement au règlement de compte au sein du système DD. Mais il sied de préciser, d'entrée de jeu, que le citoyen Lambda est le cadet des soucis du chef de l'Etat. Nul ne devrait donc pavoiser. La galère se poursuit.
Du maquillage judiciaire sous pression, a-t-on envie de dire. Comme quoi au Burundi, dans le feu de l'obsession de la vengeance politique, l'intelligence et la subtilité s'effacent. Les observateurs avisés ne retiendront que l'atteinte à la sureté intérieure de l'Etat sur la liste des chefs d'accusation contre tout puissant général.Les autres accusations auraient été ajoutées pour "embellir" son dossier. Car, disons-le, qui du système CNDD-FDD ne livre pas à la prise illégale d'intérêt?
Comme pour dissuader tous ceux qui seraient encore tentés de zyeuter pour voir qui va où ou reçoit quoi, le porte-parole du gouvernement a ajouté : « Nous demandons aux Burundais de respecter les choix et décisions des autorités ».Ici, Prosper Ntahorwamiye incrimine sans le savoir le gouvernement dont il est porte-parole.Car le respect des principes basiques de transparence et de redevabilité dans la gestion de la chose publique devrait être le maître mot dans un Etat de droit.
Il se savait d'ailleurs suivi à la semelle depuis le 7 septembre dernier. Il était avant tout un homme du sérail. Pertinemment convaincu qu'il n'y a pas de justice indépendante au Burundi. Ni de droit à la vie, dès qu'on change de camp.Avant sa chute cocasse, il avait eu l'occasion de peser de tout son poids dans la balance judiciaire pour avoir ses têtes d'opposants ou d'autres innocents. Coupable ou pas, il devrait casquer.
Ndayishimiye voulait prendre Bunyoni, mort ou vif. Il l'a raté in extremis. La mort dans l'ame, il décide de taper sur les doigts de deux garçons inconditionnels de Bunyoni et qui ont eu le culot de vendre la mèche, en l'occurrence Museremu et Uwamahoro.Pour diaboliser le général en cavale, il passera par le journal en ligne gagné à sa cause, IKIRIHO. D'abord pour dire que Bunyoni paie car il était devenu subversif : « Les fouilles opérées par les services de sécurité au domicile du général semblent être justifiées par sa quotidienneté subversive...»
Dépêcher la police au domicile de Bunyoni pour fouille/perquisition et éjecter le même jour son garçon de course à des fins criminelles constitue donc un affront dont l'auteur n'est autre que le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat.Mais selon des analystes avisés, Ndayishimiye perturbe Bunyoni pour distraire les Burundais qui attendaient de lui des actions concrètes pour les tirer du bourbier de la faim et de la flambée effrénée des prix et denrées de base.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
La vision 2040 ou 2060 que vient de lancer Evariste Ndayishimiye connaitra t-elle le même sort que la vision 2025? Si on s'en tient au mode de gouvernance du président Ndayishimiye, il n'y a point de doute. Au pouvoir pendant près de 3ans, il brille par un discours facile et populiste qui n'est presque jamais suivi d'actions concrètes. Tenez. Avant même qu'aucune action d'évaluation de la mise en application de la vision 2025 soit entreprise, le CNDD-FDD et son élite qui dirige le Burundi depuis 18 ans se précipitent à pondre une autre "vision".
"Il s'agit du premier programme pour le FMI (au Burundi) depuis 2015. Il vise à soutenir une politique de réformes visant à rétablir la soutenabilité extérieure et la soutenabilité de la dette tout en permettant la reprise économique face aux chocs" qui se sont succédé, a expliqué la cheffe de la mission Mame Astou Diouf, citée dans un communiqué.Mais le FMI reste muet sur le réel programme auquel il s'est engagé au Burundi.
« En s'immisçant dans le fonctionnement de nos syndicats, le gouvernement vient de violer le décret portant ratification de la convention 87 de l'OIT (Organisation internationale du travail ) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical ainsi que la convention numéro 135 portant protection des représentants des travailleurs et les facilités à leur accorder », a déclaré Célestin Nsavyimana, un des leader syndicaux.
Selon des sources proches de ce dossier, cette annulation surprise est liée au fait que le Conseil d'Admin illégal de Kira Hospital s'est constitué partie civile à la dernière minute disant qu'il a des éléments à charge.Pourtant, dans la fraicheur de l'arrestation du Docteur Christophe Sahabo, le Conseil d'Administration de Kira Hospital avait signifié à Maître Sandra Ndayizeye, alors avocate du Docteur Christophe Sahabo, qu'il ne s'était constitué ni partie plaignante ni partie civile étant donné qu'il n'avait aucun élément de chargé à l'endroit du Docteur Christophe.
Comme le dit l'adage populaire, le diable est dans les détails. La jeune fille du Chef a simplement oublié qu'elle était l'unique et même soumissionnaire et a mis un seul numéro de téléphone sur chaque dossier. Du pur mensonge cousu du fil blanc. Elle a, malgré tout, gagné le marché mais la mèche a été vendue.Autre mèche vendue : la même société appartenant à la même fille du chef de l'Etat burundais a récemment gagné le marché de fournir des repas au personnel de la présidence de la République. La grogne des clients salariés de la présidence burundaise est aussi palpable
En touchant du doigt la question de sécurité qui ne se pose plus au Rwanda grâce à son leadership visionnaire, Cyriaque Nshimirimana a certainement égratigné son parti, le CNDD-FDD, qui a fait du Burundi un terreau d'agression et de violations tous azimuts de tous les droits, à commencer par le droit à la vie.Un leader du parti présidentiel au Burundi qui se laisse séduire par le bilan du FPR rwandais en l'espace de près de quatre décennies attire l'attention de l'opinion sur le fiasco dont le CNDD-FDD est comptable au Burundi.
« Environ 1,5 million de personnes auront besoin d'une assistance humanitaire au Burundi en 2023 », a en effet déclaré le Bureau local de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires, OCHA.«Notre réponse humanitaire pour le Burundi en 2023 est le résultat d'une analyse approfondie des besoins et des défis auxquels sont confrontées les populations les plus vulnérables », a déclaré, John Agbor, Coordonnateur résident par intérim des Nations Unies dans ce pays d'Afrique de l'Est.
Selon des observateurs, la sortie médiatique de Gabriel Rufyiri serait téléguidée par le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye qui, incapable de contrôler ces géants du business nourris à la mamelle de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, veut les diaboliser aux yeux de l'opinion tout en faisant comme eux. Et pour preuve. A la veille de sa conférence de presse, Rufyiri a été officiellement reçu en audience à la primature et officieusement à la présidence. Au cours des deux rendez-vous inhabituels, il a été félicité pour son courage dans la dénonciation de la corruption
Ndayishimiye a l'habitude de faire passer le message en riant. Sous forme de blague. Mais il vise, non le public auquel il s'adresse généralement, mais une poignée de rivaux qui l'attentent au tournant pour le déposer, mort ou vif.En août 2022, il avait ouvertement fait allusion à un complot pour le renverser. Un projet de coup d'Etat. C'est alors qu'il a éjecté sans façon le général Alain Guillaume Bunyoni, alors premier ministre.
Selon des militants des droits humains, l'homosexualité reste comme un tabou au sein de la société burundaise. Elle est même considérée comme une pratique importée par les blancs.Il sied de faire remarquer qu'au Burundi on note encore une sous-documentation des violences sexuelles contre les hommes et les garçons du fait des normes sociales et de la criminalisation des rapports homosexuels.
Il s'agit, pour le Burundi, d'une première rencontre en terre étrangère, des représentants des partis de l'opposition et de la mouvance présidentielle. On y trouve en effet aussi bien Agathon Rwasa (leader du parti d'opposition CNL) que Tatien Sibomana, représentant du parti UPRONA (aile de l'opposition) ainsi qu'un représentant de l'UPRONA, aile officielle. Parmi les participants à cette rencontre inédite se trouve aussi Léonce Ngendakumana du parti d'opposition FRODEBU. Quant au parti présidentiel, CNDD-FDD, il y est représenté par son responsable provincial à Cankuzo.
Selon un récent décompte effectué par des militants des droits humains au Burundi, depuis janvier, au moins 12 bistrots et 2 mini-dépôts de boissons ont été définitivement fermés dans la province de Rumonge.Au moins 20 bistrots et 11 restaurants ont été sommés de mettre la clé sous paillasson dans la province de Muyinga ; en province de Bururi au sud du pays, au moins 48 bistrots et 17 restaurants ont fermé boutique dans la seule commune de Matana sur ordre de l'autorité.Ainsi, le mot d'ordre non officiel est d'affamer ces électrons libres
Le CNDD-FDD a donc pris tout le contrôle du circuit, d'amont en aval.Visiblement, une fois sur place, les étudiants burundais moulés dans le système du parti présidentiel se comportent moins comme des étudiants que comme des militants.A titre illustratif, la section du parti CNDD-FDD en Russie vient de tenir un congrès au lendemain du congrès du même parti organisé en janvier dernier au Burundi. Un nouveau comité a été mis en place et les membres qui le composent ont été portés à la connaissance du grand public.
Le chef de l'Etat burundais a donc volontairement fermé les yeux sur une réalité qui crève les yeux. Le chômage de masse.Comme pour tout aggraver, son parti se moque de la compétence ou de la valeur intrinsèque des candidats qui postulent à tel ou tel autre poste.En subordonnant les compétences à l'ethnie ou à l'appartenance au parti CNDD-FDD, le régime du général Evariste Ndayishimiye fait le lit au chômage massif actuel qu'il ne veut pas voir.
Selon le président du sénat, il est temps de revisiter la constitution pour « changer les choses et les représentants du peuple le feront savoir à la population et au président de la République ».Quel que soit le niveau, la nomination à des postes de responsabilité va se faire sur base du mérite et non de l'ethnie. « Il est grand temps que les gens soient nommés aux différentes fonctions grâce à leurs compétences et non à leur ethnie », a martelé le président du sénat.
Selon des analystes, il est insensé, pour un Etat organisé et doté des services chargés de collecter les impôts et taxes, d'attendre que le flux de dus fiscaux d'un seul opérateur économique atteigne un tel montant sans pouvoir alerter plus tôt. Il est fort probable que la société a graissé la patte de quelques commis de l'Etat pour fermer les yeux.Le cumul des impayés fait crouler la boîte et ce sont des Burundais qui en pâtissent.Selon toute logique, la fermeture de l'entreprise Econet Léo a été bien planifiée.
Sa détention, visiblement commanditée par le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chapeaute le système CNDD-FDD est tout un symbole. Pour certains observateurs, un symbole d'une haine poisseuse envers les tutsis qui ronge encore certains hommes forts du régime CNDD-FDD. Car s'il avait été un hutu tel Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie qui a impunément bouffé tout un projet de barrage hydroélectrique, ou Barthélémy Ntakarutimana alias Shopping, ou encore Adrien Ntigacika Christophe n'aurait jamais été inquiété.
Au lieu de sanctionner les auteurs des détournements des deniers publics comme le prévoit la loi, le Chef de l'Etat leur demande de tout restituer à la caisse de l'Etat.Il leur a simplement donné des numéros de comptes bancaires ouverts à la Banque centrale, BRB, par lesquels ils devront faire passer l'argent de l'Etat qu'ils ont indûment empoché : 1110/334 pour les FBU, 3302/021.62 pour les USD et 3320/831 pour les Euros. Cet arrangement entre le chef de l'Etat et les détourneurs de deniers publics est atypique.
Révérien Ndikuriyo, l'autre puissant acteur dont le discours public devient de plus en plus clairement contre celui du Président Ndayishimiye est le grand survivant de ce mini changement a la tête du parti au pouvoir. Tenant du radicalisme et de l'aversion ethnique hérités du défunt président Pierre Nkurunziza, sa miraculeuse survie au tsunami annoncé est aussi remarquable. Selon des sources au sein du parti de l'aigle, les laudateurs et proches du général Ndayishimiye ont décidé de temporiser pour attendre que le fruit soit plus mûr afin qu'il y ait moins de casses.
D'aucuns pensaient déjà en effet que le général Evariste Ndayishimiye, a pris son courage à deux mains pour casser, notamment, le gang de commerçants véreux qui s'enrichissent illicitement et à vue d'œil. Barthélémy Ntakarutimana, alias Gisiga, en est un.Sorti de nulle part, cet opérateur économique qui, en 2011, n'était encore qu'un simple quidam ou commerçant de rue est aujourd'hui assis sur un matelas de dollars. Son fric épais a été amassé grâce au soutien de son parrain, Gabriel Nizigama, ancien ministre et ex-chef de cabinet civil à la présidence de la République.
La dernière fois qu'un congrès ordinaire du CNDD-FDD a été annoncé via un communiqué d'un ministère remonte à 2007. A cette époque, les missions diplomatiques et consulaires ont été conviées à l'événement par un communiqué du ministre de l'Intérieur d'alors, Evariste Ndayishimiye. Ceux qui n'ont pas la mémoire de poule se souviennent, du coup, que le président du CNDD-FDD à cette époque était un certain Hussein Radjabu. Ce dernier n'a pas survécu à la grand-messe du parti.
Les Hutus ont pris d'assaut la police et l'armée. Au niveau de l'administration publique, cet Accord avait prévu 60% des hutus et 40% de tutsis. Là encore, la promesse n'aura engagé que ceux qui y ont cru.Le déséquilibre est partout, y compris dans l'administration communale ou décentralisée. Pourtant, d'après les négociateurs d'Arusha, ce genre d'équilibres constituait un gage de la stabilité politique au Burundi.
Le PAM utilisera une allocation de 2,1 millions de dollars pour fournir une aide alimentaire d'urgence à 38 645 personnes (7 730 ménages) par le biais d'une modalité de transfert monétaire, permettant l'achat de nourriture sur les marchés locaux pour promouvoir l'économie locale et soutenir des solutions à long terme. Pour sa part, la FAO allouera 1,4 million de dollars américains à la fourniture d'intrants agricoles et d'élevage aux mêmes 7 730 ménages et à la réalisation de séances de sensibilisation sur les pratiques agricoles durables et l'utilisation des terres.
Evariste Ndayishimiye mène tout le monde en bateau avec de très beaux et encourageants discours sur sa détermination à mettre fin à la corruption, à l'impunité, à l'immoralité qui gangrènent le pays mais c'est pour en rester là. D'où la grosse déception des Burundais. Au lieu du changement promis, ils ont sous leurs yeux le chaos structurel. La gangrène sociale initiée et laissée par Pierre Nkurunziza va en se métastasant et le général Evariste Ndayishimiye y est pour beaucoup : la mort est semé à tout va, les viols, assassinats, enlèvements et autres disparitions forcées
Comme un vrai dictateur qui se respecte, son ego ne lui permet pas d'encaisser cette épisode qu'il prend pour une blessure, une humiliation publique et décide de s'en prendre aux journalises. Les journalistes, qui travaillent pour la société publique de radiodiffusion du Soudan du Sud, ont été arrêtés mardi et mercredi, a déclaré Patrick Oyet, président de l'Union des journalistes du Soudan du Sud.Ils "sont soupçonnés d'avoir eu connaissance de la sortie de la vidéo du président en train d'uriner sur lui même", a-t-il déclaré.
« Je vais vous faire une révélation : un docteur a été battu par quelqu'un qui a échoué la sixième année primaire alors que les deux concouraient pour un même marché », s'est étonné le président burundais.Manifestement, le chef de l'Etat burundais n'est pas de ceux qui vont prôner la promotion de l'éducation ou de la culture. Et très curieusement, il appuie, en cela, l'idée précédemment exprimée par Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du parti CNDD-FDD au pouvoir.
Les malades sont hospitalisés au Centre de traitement de choléra à l'hôpital Prince Régent Charles.La résurgence du Choléra au Burundi est tout sauf une surprise. Car la ville est depuis des mois privée d'eau potable. Dans un silence assourdissant de la Régie de production et de commercialisation de l'eau et de l'électricité, REGIDESO. Sur initiative du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, cette société étatique s'est lancée dans le commerce du carburant en mode pénurie depuis une année.
Y aurait-il un coup d'Etat en préparation au Burundi? C'est certainement ce que disent certains extrémistes hutus qui viennent d'alerter l'opinion sur l'imminence d'un coup d'Etat en préparation contre le président Evariste Ndayishimiye.En s'appuyant sur des déclarations d'un certain Luc Michel, présenté comme un « géopoliticien Belge, ami du Burundi », un site web ultra hutisant évoque en effet ce qu'il appelle « un changement de régime » en préparation.Il sied de préciser, d'entrée de jeu, que Luc Michel se présente comme un militant politique belge d'extrême droite.
Le casting de la délégation burundaise à Kigali est hyper symbolique. Issu de la communauté ethnique tutsie, le général André Ndayambaje est aux affaires avant et pendant la crise du 3ème mandat présidentiel du défunt président, Pierre Nkurunziza. Aux yeux du régime, il est censé être à même de convaincre les autorités rwandaises et les réfugiés burundais de la paix retrouvée et de la nécessité, pour tous les réfugiés burundais, de regagner le bercail.
Selon des sources, cette pénurie en cache une autre, celle des devises. Le Burundi manque cruellement de devises étrangères pour assurer l'importation des produits stratégiques, dont le carburant. Il y a quelques mois, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye a tenté d'entrer dans la danse prétextant une volonté de prendre en main cette question. Mais il s'est sournoisement retiré, conscient qu'il n'arrivera à rien sans devises ni camions suffisants.
Il ne tarit pas d'éloges face au nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye qui lui en sait gré, cela va sans dire. Et pour cause. Lors de la commémoration du 60ème anniversaire de l'indépendance du Burundi en juillet dernier, Ndayishimiye lui a décerné un certificat d'honneur estampillé « Décernement de l'ordre de l'amitié des peuples » avec ce message combien élogieux :« Nous soussigné, Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Grand Chancelier des ordres nationaux décernons, à la classe de commandeur et à titre exceptionnel...»
Pour nombre d'observateurs, cette décision inattendue suscite tout un faisceau de questions.D'abord parce qu'elle tombe à la veille d'un déplacement du Chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye aux Etats-Unis et au lendemain de la déchéance de la personnalité ciblée.Alors Evariste Ndayishimiye y serait-il pour quelque-chose ? Rien n'est mois sûr et Bunyoni devrait le garder à l'esprit. Selon une source auprès de la Cour pénale internationale, CPI, un mandat d'arrêt contre le général est imminent et tout serait finement préparé pour son arrestation.
Pour rappel, en représailles à trois attaques simultanées menées par des groupes armés à Bujumbura et ses environs, les forces de sécurité et leurs supplétifs Imbonerakure ont rasé des quartiers et collines entiers et exécuté sommairement des centaines de personnes.Ce carnage est intervenu après des mois de violence d'Etat organisée en écho à un vaste mouvement de contestation populaire du 3ème mandat du défunt président Pierre Nkurunziza.Le Burundi a basculé dans l'indicible.
Les faits sont flagrants mais l'incident constitue, pour Révérien Ndikuriyo, une excellente occasion de radicaliser le bras de fer non officiel entre lui et le chef de l'Etat.Les prises de becs et les crocs-en-jambe entre les deux grosses pointures du régime CNDD-FDD ne sont plus qu'un secret de polichinelle. Alors que le chef de l'Etat prône l'ouverture démocratique pour consolider l'Etat de droit, Révérien Ndikuriyo défend, becs et ongles, la tyrannie du parti présidentiel dont il continue à militariser les jeunes et autres forces vives pour quadriller tout le Burundi.
Le projet présidentiel rime avec sobriété pour un pays dont le PIB est de moins de 3 milliards de dollars l'an selon le dernier rapport de la Banque Mondiale. En se rabattant sur le lapin, le chef de l'Etat doit avoir moyenné ses ambitions. Il serait autrement difficile de comprendre comment l'élevage de lapins, même intensif à l'échelle nationale, pourrait alléger les souffrances multidimensionnelles des Burundais en proie à la paupérisation galopante, la faim y afférente et flambée effrénée des prix des produits de base.
Depuis quelques mois, les habitants des provinces riveraines de l'est de la RDC ont le blues. Les Imbonerakure missionnés par le pouvoir pour collecter les cotisations écument monts et vallées pour amasser les fonds qui, ensuite, sont acheminés en RDC pour nourrir les combattants burundais en proie au feu rebelle hyper nourri, à la faim et à la maladie. Il s'agit d'un effort de guerre qui ne dit pas son nom. Et qui révolte plus d'un.
Pour des raisons non officielles, le choix du président de la République avait déplu à la première dame Angeline Ndayishimiye et comme sa volonté vaut aussi un ordre, le général Ndayishimiye aurait laissé tomber pour calmer les ardeurs de son épouse jalouse et colérique. La première dame du Burundi soupçonne son homme d'entretenir des relations douteuses avec Evelyne. Ainsi, comme pour mieux le surveiller, elle a son bureau de travail au sein du Palais. Selon des sources, c'est pour la première fois qu'une première dame emménage en plein palais présidentiel au Burundi.
Selon des sources auprès du Tribunal, parmi les personnalités concernées par d'imminents mandats d'arrêt de la CPI figurent le général Alain Guillaume Bunyoni récemment éjecté du sérail par ses compagnons du maquis qui contrôlent le pouvoir sous le label CNDD-FDD.Devant la CPI, six chefs d'accusations vont peser sur les responsables à indexer collectivement et individuellement : « Il s'agit notamment de meurtre et la tentative de meurtre, de l'emprisonnement ou la privation grave de liberté, de la torture, du viol, de la disparition forcée et de la persécution »
Même si la condamnée reste encore libre car elle a le droit à interjeter l'appel, le jugement en première instance est tout un symbole pour celle qui se trouve être la propre épouse de l'honorable Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie, lui-même comptable de plusieurs milliards de Fbu volés à l'Etat.Aujourd'hui, d'aucuns se demandent alors si ce verdict ne serait pas un signe avant-coureur de la descente aux enfers pour son époux, le multi milliardaire Côme Manirakiza, député élu dans la circonscription de Bubanza.
Tenez : Même si le feu vert est officiel depuis le 18 novembre 22022, chaque aspirant doit garder à l'esprit que le montant requis pour l'ouverture d'un point de vente officiel des devises est de 551 millions de francs burundais. D'après Ferdinand Nsabimana, Directeur des opérations à la Banque centrale, BRB, à compter du 21 novembre 2022, toute personne souhaitant ouvrir un bureau de change pourra déposer sa demande auprès de la BRB à condition de se conformer à bien d'autres préalables. Pour les opérateurs économiques burundais, ils devront s'assurer d'avoir un capital
Le président semble croire que l'image du pays et de son régime est écornée « À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés... ». Comme un malade qui blâme le médecin qui vient de diagnostiquer sa maladie, le président fait un mauvais choix de cible pour son ire. Et pourtant il y a une façon générale de répondre aux questions qui dérangent sans jouer aux constations défensives. N'aurait-il pas été juste de soulever la questions de manque de capacités au sein de la police, justice and administration au niveau local?
Jusqu'à présent, Gitega reste, évidemment, muet sur le nombre de ses victimes, morts ou blessés, mais des médias congolais et bien d'autres sources indépendantes font état de nombreux dégâts humains, du côté de l'armée burundaise et des Imbonerakure (membres de la Ligue des Jeunes du parti présidentiel).Selon des témoignages concordants, plus d'une centaine de Burundais (militaires et Imbonerakure confondus) ont péri dans ce mouroir que devient progressivement le Nord Kivu.
En effet, au regard des vives tensions entre lui et l'aile dure de son parti incarnée aujourd'hui par le secrétaire général Réverien Ndikuriyo, le général Evariste Ndayishimiye n'exclut plus dans son for intérieur l'éventualité d'un coup de force qui mettrait brutalement fin à son premier septennat ou à sa vie tout court.Depuis l'éjection de l'ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, le 7 septembre dernier, les deux camps vivent une paix armée ; tant et si bien que le parti présidentiel est au bord de l'implosion.
Il s'agit, pour certains observateurs, des produits extorqués par le gouvernement pour, finalement, périr dans des hangars inappropriés à la conservation des produits agricoles. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, le régime agit par tâtonnement, uniquement guidés par les intérêts des oligarques du CNDD-FDD.Le gouvernement devrait repenser sa stratégie et laisser la loi de l'offre et de la demande réguler le marché sans plus.
Face à ce hold-up inédit, le docteur Jean David Pillot, représentant SussMed, actionnaire principal (47%) ainsi que Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particuliers, viennent d'adresser une correspondance au Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particulier en guise de «recours contre la spoliation en cours de a société Kira Hospital».
Aujourd'hui, ce sont les sanctions ciblées qui visaient jusqu'ici quatre personnalités du régime qui sont levées, au moins pour trois d'entre elles, à commencer par le premier ministre Gervais Ndirakobuca. Tout comme les sanctions économiques contre le régime, les sanctions individuelles contre les généraux Léonard Ngendakumana, en exil, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika ("je te tue"), actuel premier ministre, et Godefroid Bizimana, ne sont plus qu'un vague souvenir. Ils étaient pourtant cités dans de graves violations des droits humains depuis 2015
Du coup, le gouvernement burundais les invite à «utiliser ces dépenses d'un voyage incertain dans les activités d'auto-développement au Burundi ». Mais il ne suffit pas d'avoir un capital pour surfer sur les vagues du succès au Burundi. Là où le bât blesse, c'est qu'il est fatalement impossible d'initier des activités de développement et de prospérer dans un climat sociopolitique et sécuritaire hautement toxique comme c'est le cas au Burundi aujourd'hui plus qu'hier. Tous les horizons sont bouchés pour les jeunes Burundi.
Selon des sources bien informées, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye aurait mis en place une équipe d'experts chargés d'élucider tout un tas de dossiers économiques impliquant le général Bunyoni avec un fort relent de corruption.Il s'agit notamment de la récente longue pénurie de carburant née de la perturbation des activités du patron de la société Interpetrol à qui Bunyoni aurait demandé une rançon en échange des exonérations abusives et imméritées. Il avait tissé un réseau mafieux avec lequel il partageait le butin, en pétrole ou dans bien d'autres affaires
Même si Bunyoni est au banc de touche, en même temps que d'autres faucons comme Déo Guide Rurema, Domitien Ndihokubwayo, Gabriel Nizigama ou encore Etienne Ntakarutimana, son influence serait tentaculaire jusqu'au sein de l'armée et de la police.La victoire du général Ndayishimiye sur ceux qui rêvent de son éjection serait éphémère. Il devrait accélérer le processus pour faire barrage à une fronde interne qui, s'il n'y prend pas garde, pourrait le surprendre désagréablement.
Depuis Kampala où il était censé rehausser de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de l'Ouganda, il a démarché des opérateurs indiens qui lui ont promis de booster la production du sucre de la SOSUMO.Le général Evariste Ndayishimiye a jeté son dévolu sur des investisseurs indiens agissant sous le label d'une société dénommée «Kinyara Sugar». Ils lui ont promis de réhabiliter la SOSUMO en vue de son rayonnement national et international.
Requinqué par Pierre Nkurunziza sur fond d'accords secrets dont personne ne connaît encore la portée, fort de ses centaines de camions (dont 450 camions-citernes), de ses nombreux centres de stockage, d'un réseau de stations et des accords avec de nombreux autres points de vente, Tariq Bashir est devenu un acteur économique incontournable. Evariste Ndayishimiye l'apprend à ses dépens. Il a réaligné Interpetrol et à lui rouvert les vannes des devises à la BRB. C'est alors et alors seulement que la situation s'est re-normalisée.
Me Sandra Ndayizeye a prouvé qu'elle est une fine tacticienne juridique. Elle a su défendre les intérêts de son client, déjouant toutes les pièges tendues par Charles Ndagijimana et démolissant savamment tous les arguments du ministre publique. Pour nombreux observateurs et experts en droit, le ministère publique manque l'expertise nécessaire pour comprendre la complexité de la structuration juridique et financière d'une entreprise qui regroupe des investisseurs locaux et internationaux.
En réalité la cible principale du chef de l'Etat burundais n'était autre que le général Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre éjecté le 7 septembre pour tentative de putsch mais toujours libre comme le vent. A défaut de pouvoir le coffrer comme c'est coutume pour tout autre élément qui dérange ou que le pouvoir veut mâter, Evariste Ndayishimiye essaie d'user des organes du parti au pouvoir comme démonstration de force. Mais le fait qu'il ait accusé son premier ministre de tentative de putsch et que ce dernier reste libre est une démonstration de sa faiblesse.
Avec ces arrestations en cascade, les masques viennent de tomber. Le roi est nu. L'affaire Christophe Sahabo est d'abord et avant tout une décision du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Et pour preuve; au lendemain de la mise en détention du Dr Sahabo à la prison centrale de Mpimba où il moisit toujours, le chef de l'Etat burundais a personnellement déclaré qu'il avait ordonné son arrestation parce qu'il avait chaotiquement géré l'hôpital et menaçait, du coup, les intérêts du pays.
Les grosses pointures qui quittent le gouvernement sont, notamment, l'ancien ministre des Finances Domitien Ndihokubwayo ainsi que celui qui avait en charge l'Agriculture Déo Guide Rurema. Le casting Nkurunziza se vide à vue d'œil. Seul le ministre chargé des affaires de la communauté est-africaine, Ezéchiel Nibigira, reste à bord.Ce remaniement ministériel intervient au lendemain de l'approbation, par le parlement, du nouveau Premier ministre, le général Gervais Ndirakobuca. Ce dernier a remplacé le général Alain Guillaume Bunyoni qui occupait ce poste depuis 2020.
Militants percutants des droits humains, Maîtres Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura vivent en exil et sont voués aux gémonies par le régime CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, simplement parce qu'ils ont refusé de se taire face à l'insoutenable vague de violations des droits humains, orchestrée par le défunt président Pierre Nkurunziza dans sa quête aveugle d'un 3ème mandat mondialement reconnu comme mortifère en 2015.Ils ont pris leur courage à deux mains et ont tout déballé à la face du monde.