Du maquillage judiciaire sous pression, a-t-on envie de dire. Comme quoi au Burundi, dans le feu de l'obsession de la vengeance politique, l'intelligence et la subtilité s'effacent. Les observateurs avisés ne retiendront que l'atteinte à la sureté intérieure de l'Etat sur la liste des chefs d'accusation contre tout puissant général.Les autres accusations auraient été ajoutées pour "embellir" son dossier. Car, disons-le, qui du système CNDD-FDD ne livre pas à la prise illégale d'intérêt?
Comme pour dissuader tous ceux qui seraient encore tentés de zyeuter pour voir qui va où ou reçoit quoi, le porte-parole du gouvernement a ajouté : « Nous demandons aux Burundais de respecter les choix et décisions des autorités ».Ici, Prosper Ntahorwamiye incrimine sans le savoir le gouvernement dont il est porte-parole.Car le respect des principes basiques de transparence et de redevabilité dans la gestion de la chose publique devrait être le maître mot dans un Etat de droit.
Il se savait d'ailleurs suivi à la semelle depuis le 7 septembre dernier. Il était avant tout un homme du sérail. Pertinemment convaincu qu'il n'y a pas de justice indépendante au Burundi. Ni de droit à la vie, dès qu'on change de camp.Avant sa chute cocasse, il avait eu l'occasion de peser de tout son poids dans la balance judiciaire pour avoir ses têtes d'opposants ou d'autres innocents. Coupable ou pas, il devrait casquer.
Ndayishimiye voulait prendre Bunyoni, mort ou vif. Il l'a raté in extremis. La mort dans l'ame, il décide de taper sur les doigts de deux garçons inconditionnels de Bunyoni et qui ont eu le culot de vendre la mèche, en l'occurrence Museremu et Uwamahoro.Pour diaboliser le général en cavale, il passera par le journal en ligne gagné à sa cause, IKIRIHO. D'abord pour dire que Bunyoni paie car il était devenu subversif : « Les fouilles opérées par les services de sécurité au domicile du général semblent être justifiées par sa quotidienneté subversive...»
Dépêcher la police au domicile de Bunyoni pour fouille/perquisition et éjecter le même jour son garçon de course à des fins criminelles constitue donc un affront dont l'auteur n'est autre que le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat.Mais selon des analystes avisés, Ndayishimiye perturbe Bunyoni pour distraire les Burundais qui attendaient de lui des actions concrètes pour les tirer du bourbier de la faim et de la flambée effrénée des prix et denrées de base.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
La vision 2040 ou 2060 que vient de lancer Evariste Ndayishimiye connaitra t-elle le même sort que la vision 2025? Si on s'en tient au mode de gouvernance du président Ndayishimiye, il n'y a point de doute. Au pouvoir pendant près de 3ans, il brille par un discours facile et populiste qui n'est presque jamais suivi d'actions concrètes. Tenez. Avant même qu'aucune action d'évaluation de la mise en application de la vision 2025 soit entreprise, le CNDD-FDD et son élite qui dirige le Burundi depuis 18 ans se précipitent à pondre une autre "vision".
"Il s'agit du premier programme pour le FMI (au Burundi) depuis 2015. Il vise à soutenir une politique de réformes visant à rétablir la soutenabilité extérieure et la soutenabilité de la dette tout en permettant la reprise économique face aux chocs" qui se sont succédé, a expliqué la cheffe de la mission Mame Astou Diouf, citée dans un communiqué.Mais le FMI reste muet sur le réel programme auquel il s'est engagé au Burundi.
« En s'immisçant dans le fonctionnement de nos syndicats, le gouvernement vient de violer le décret portant ratification de la convention 87 de l'OIT (Organisation internationale du travail ) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical ainsi que la convention numéro 135 portant protection des représentants des travailleurs et les facilités à leur accorder », a déclaré Célestin Nsavyimana, un des leader syndicaux.
Selon des sources proches de ce dossier, cette annulation surprise est liée au fait que le Conseil d'Admin illégal de Kira Hospital s'est constitué partie civile à la dernière minute disant qu'il a des éléments à charge.Pourtant, dans la fraicheur de l'arrestation du Docteur Christophe Sahabo, le Conseil d'Administration de Kira Hospital avait signifié à Maître Sandra Ndayizeye, alors avocate du Docteur Christophe Sahabo, qu'il ne s'était constitué ni partie plaignante ni partie civile étant donné qu'il n'avait aucun élément de chargé à l'endroit du Docteur Christophe.
Comme le dit l'adage populaire, le diable est dans les détails. La jeune fille du Chef a simplement oublié qu'elle était l'unique et même soumissionnaire et a mis un seul numéro de téléphone sur chaque dossier. Du pur mensonge cousu du fil blanc. Elle a, malgré tout, gagné le marché mais la mèche a été vendue.Autre mèche vendue : la même société appartenant à la même fille du chef de l'Etat burundais a récemment gagné le marché de fournir des repas au personnel de la présidence de la République. La grogne des clients salariés de la présidence burundaise est aussi palpable
En touchant du doigt la question de sécurité qui ne se pose plus au Rwanda grâce à son leadership visionnaire, Cyriaque Nshimirimana a certainement égratigné son parti, le CNDD-FDD, qui a fait du Burundi un terreau d'agression et de violations tous azimuts de tous les droits, à commencer par le droit à la vie.Un leader du parti présidentiel au Burundi qui se laisse séduire par le bilan du FPR rwandais en l'espace de près de quatre décennies attire l'attention de l'opinion sur le fiasco dont le CNDD-FDD est comptable au Burundi.
« Environ 1,5 million de personnes auront besoin d'une assistance humanitaire au Burundi en 2023 », a en effet déclaré le Bureau local de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires, OCHA.«Notre réponse humanitaire pour le Burundi en 2023 est le résultat d'une analyse approfondie des besoins et des défis auxquels sont confrontées les populations les plus vulnérables », a déclaré, John Agbor, Coordonnateur résident par intérim des Nations Unies dans ce pays d'Afrique de l'Est.
Selon des observateurs, la sortie médiatique de Gabriel Rufyiri serait téléguidée par le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye qui, incapable de contrôler ces géants du business nourris à la mamelle de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, veut les diaboliser aux yeux de l'opinion tout en faisant comme eux. Et pour preuve. A la veille de sa conférence de presse, Rufyiri a été officiellement reçu en audience à la primature et officieusement à la présidence. Au cours des deux rendez-vous inhabituels, il a été félicité pour son courage dans la dénonciation de la corruption
Ndayishimiye a l'habitude de faire passer le message en riant. Sous forme de blague. Mais il vise, non le public auquel il s'adresse généralement, mais une poignée de rivaux qui l'attentent au tournant pour le déposer, mort ou vif.En août 2022, il avait ouvertement fait allusion à un complot pour le renverser. Un projet de coup d'Etat. C'est alors qu'il a éjecté sans façon le général Alain Guillaume Bunyoni, alors premier ministre.
Selon des militants des droits humains, l'homosexualité reste comme un tabou au sein de la société burundaise. Elle est même considérée comme une pratique importée par les blancs.Il sied de faire remarquer qu'au Burundi on note encore une sous-documentation des violences sexuelles contre les hommes et les garçons du fait des normes sociales et de la criminalisation des rapports homosexuels.
Il s'agit, pour le Burundi, d'une première rencontre en terre étrangère, des représentants des partis de l'opposition et de la mouvance présidentielle. On y trouve en effet aussi bien Agathon Rwasa (leader du parti d'opposition CNL) que Tatien Sibomana, représentant du parti UPRONA (aile de l'opposition) ainsi qu'un représentant de l'UPRONA, aile officielle. Parmi les participants à cette rencontre inédite se trouve aussi Léonce Ngendakumana du parti d'opposition FRODEBU. Quant au parti présidentiel, CNDD-FDD, il y est représenté par son responsable provincial à Cankuzo.
Selon un récent décompte effectué par des militants des droits humains au Burundi, depuis janvier, au moins 12 bistrots et 2 mini-dépôts de boissons ont été définitivement fermés dans la province de Rumonge.Au moins 20 bistrots et 11 restaurants ont été sommés de mettre la clé sous paillasson dans la province de Muyinga ; en province de Bururi au sud du pays, au moins 48 bistrots et 17 restaurants ont fermé boutique dans la seule commune de Matana sur ordre de l'autorité.Ainsi, le mot d'ordre non officiel est d'affamer ces électrons libres
Le CNDD-FDD a donc pris tout le contrôle du circuit, d'amont en aval.Visiblement, une fois sur place, les étudiants burundais moulés dans le système du parti présidentiel se comportent moins comme des étudiants que comme des militants.A titre illustratif, la section du parti CNDD-FDD en Russie vient de tenir un congrès au lendemain du congrès du même parti organisé en janvier dernier au Burundi. Un nouveau comité a été mis en place et les membres qui le composent ont été portés à la connaissance du grand public.
Le chef de l'Etat burundais a donc volontairement fermé les yeux sur une réalité qui crève les yeux. Le chômage de masse.Comme pour tout aggraver, son parti se moque de la compétence ou de la valeur intrinsèque des candidats qui postulent à tel ou tel autre poste.En subordonnant les compétences à l'ethnie ou à l'appartenance au parti CNDD-FDD, le régime du général Evariste Ndayishimiye fait le lit au chômage massif actuel qu'il ne veut pas voir.
Selon le président du sénat, il est temps de revisiter la constitution pour « changer les choses et les représentants du peuple le feront savoir à la population et au président de la République ».Quel que soit le niveau, la nomination à des postes de responsabilité va se faire sur base du mérite et non de l'ethnie. « Il est grand temps que les gens soient nommés aux différentes fonctions grâce à leurs compétences et non à leur ethnie », a martelé le président du sénat.
Selon des analystes, il est insensé, pour un Etat organisé et doté des services chargés de collecter les impôts et taxes, d'attendre que le flux de dus fiscaux d'un seul opérateur économique atteigne un tel montant sans pouvoir alerter plus tôt. Il est fort probable que la société a graissé la patte de quelques commis de l'Etat pour fermer les yeux.Le cumul des impayés fait crouler la boîte et ce sont des Burundais qui en pâtissent.Selon toute logique, la fermeture de l'entreprise Econet Léo a été bien planifiée.
Sa détention, visiblement commanditée par le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chapeaute le système CNDD-FDD est tout un symbole. Pour certains observateurs, un symbole d'une haine poisseuse envers les tutsis qui ronge encore certains hommes forts du régime CNDD-FDD. Car s'il avait été un hutu tel Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie qui a impunément bouffé tout un projet de barrage hydroélectrique, ou Barthélémy Ntakarutimana alias Shopping, ou encore Adrien Ntigacika Christophe n'aurait jamais été inquiété.
Au lieu de sanctionner les auteurs des détournements des deniers publics comme le prévoit la loi, le Chef de l'Etat leur demande de tout restituer à la caisse de l'Etat.Il leur a simplement donné des numéros de comptes bancaires ouverts à la Banque centrale, BRB, par lesquels ils devront faire passer l'argent de l'Etat qu'ils ont indûment empoché : 1110/334 pour les FBU, 3302/021.62 pour les USD et 3320/831 pour les Euros. Cet arrangement entre le chef de l'Etat et les détourneurs de deniers publics est atypique.
Révérien Ndikuriyo, l'autre puissant acteur dont le discours public devient de plus en plus clairement contre celui du Président Ndayishimiye est le grand survivant de ce mini changement a la tête du parti au pouvoir. Tenant du radicalisme et de l'aversion ethnique hérités du défunt président Pierre Nkurunziza, sa miraculeuse survie au tsunami annoncé est aussi remarquable. Selon des sources au sein du parti de l'aigle, les laudateurs et proches du général Ndayishimiye ont décidé de temporiser pour attendre que le fruit soit plus mûr afin qu'il y ait moins de casses.
D'aucuns pensaient déjà en effet que le général Evariste Ndayishimiye, a pris son courage à deux mains pour casser, notamment, le gang de commerçants véreux qui s'enrichissent illicitement et à vue d'œil. Barthélémy Ntakarutimana, alias Gisiga, en est un.Sorti de nulle part, cet opérateur économique qui, en 2011, n'était encore qu'un simple quidam ou commerçant de rue est aujourd'hui assis sur un matelas de dollars. Son fric épais a été amassé grâce au soutien de son parrain, Gabriel Nizigama, ancien ministre et ex-chef de cabinet civil à la présidence de la République.
La dernière fois qu'un congrès ordinaire du CNDD-FDD a été annoncé via un communiqué d'un ministère remonte à 2007. A cette époque, les missions diplomatiques et consulaires ont été conviées à l'événement par un communiqué du ministre de l'Intérieur d'alors, Evariste Ndayishimiye. Ceux qui n'ont pas la mémoire de poule se souviennent, du coup, que le président du CNDD-FDD à cette époque était un certain Hussein Radjabu. Ce dernier n'a pas survécu à la grand-messe du parti.
Les Hutus ont pris d'assaut la police et l'armée. Au niveau de l'administration publique, cet Accord avait prévu 60% des hutus et 40% de tutsis. Là encore, la promesse n'aura engagé que ceux qui y ont cru.Le déséquilibre est partout, y compris dans l'administration communale ou décentralisée. Pourtant, d'après les négociateurs d'Arusha, ce genre d'équilibres constituait un gage de la stabilité politique au Burundi.
Le PAM utilisera une allocation de 2,1 millions de dollars pour fournir une aide alimentaire d'urgence à 38 645 personnes (7 730 ménages) par le biais d'une modalité de transfert monétaire, permettant l'achat de nourriture sur les marchés locaux pour promouvoir l'économie locale et soutenir des solutions à long terme. Pour sa part, la FAO allouera 1,4 million de dollars américains à la fourniture d'intrants agricoles et d'élevage aux mêmes 7 730 ménages et à la réalisation de séances de sensibilisation sur les pratiques agricoles durables et l'utilisation des terres.
Evariste Ndayishimiye mène tout le monde en bateau avec de très beaux et encourageants discours sur sa détermination à mettre fin à la corruption, à l'impunité, à l'immoralité qui gangrènent le pays mais c'est pour en rester là. D'où la grosse déception des Burundais. Au lieu du changement promis, ils ont sous leurs yeux le chaos structurel. La gangrène sociale initiée et laissée par Pierre Nkurunziza va en se métastasant et le général Evariste Ndayishimiye y est pour beaucoup : la mort est semé à tout va, les viols, assassinats, enlèvements et autres disparitions forcées
Comme un vrai dictateur qui se respecte, son ego ne lui permet pas d'encaisser cette épisode qu'il prend pour une blessure, une humiliation publique et décide de s'en prendre aux journalises. Les journalistes, qui travaillent pour la société publique de radiodiffusion du Soudan du Sud, ont été arrêtés mardi et mercredi, a déclaré Patrick Oyet, président de l'Union des journalistes du Soudan du Sud.Ils "sont soupçonnés d'avoir eu connaissance de la sortie de la vidéo du président en train d'uriner sur lui même", a-t-il déclaré.
« Je vais vous faire une révélation : un docteur a été battu par quelqu'un qui a échoué la sixième année primaire alors que les deux concouraient pour un même marché », s'est étonné le président burundais.Manifestement, le chef de l'Etat burundais n'est pas de ceux qui vont prôner la promotion de l'éducation ou de la culture. Et très curieusement, il appuie, en cela, l'idée précédemment exprimée par Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du parti CNDD-FDD au pouvoir.
Les malades sont hospitalisés au Centre de traitement de choléra à l'hôpital Prince Régent Charles.La résurgence du Choléra au Burundi est tout sauf une surprise. Car la ville est depuis des mois privée d'eau potable. Dans un silence assourdissant de la Régie de production et de commercialisation de l'eau et de l'électricité, REGIDESO. Sur initiative du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, cette société étatique s'est lancée dans le commerce du carburant en mode pénurie depuis une année.
Y aurait-il un coup d'Etat en préparation au Burundi? C'est certainement ce que disent certains extrémistes hutus qui viennent d'alerter l'opinion sur l'imminence d'un coup d'Etat en préparation contre le président Evariste Ndayishimiye.En s'appuyant sur des déclarations d'un certain Luc Michel, présenté comme un « géopoliticien Belge, ami du Burundi », un site web ultra hutisant évoque en effet ce qu'il appelle « un changement de régime » en préparation.Il sied de préciser, d'entrée de jeu, que Luc Michel se présente comme un militant politique belge d'extrême droite.
Le casting de la délégation burundaise à Kigali est hyper symbolique. Issu de la communauté ethnique tutsie, le général André Ndayambaje est aux affaires avant et pendant la crise du 3ème mandat présidentiel du défunt président, Pierre Nkurunziza. Aux yeux du régime, il est censé être à même de convaincre les autorités rwandaises et les réfugiés burundais de la paix retrouvée et de la nécessité, pour tous les réfugiés burundais, de regagner le bercail.
Selon des sources, cette pénurie en cache une autre, celle des devises. Le Burundi manque cruellement de devises étrangères pour assurer l'importation des produits stratégiques, dont le carburant. Il y a quelques mois, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye a tenté d'entrer dans la danse prétextant une volonté de prendre en main cette question. Mais il s'est sournoisement retiré, conscient qu'il n'arrivera à rien sans devises ni camions suffisants.
Il ne tarit pas d'éloges face au nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye qui lui en sait gré, cela va sans dire. Et pour cause. Lors de la commémoration du 60ème anniversaire de l'indépendance du Burundi en juillet dernier, Ndayishimiye lui a décerné un certificat d'honneur estampillé « Décernement de l'ordre de l'amitié des peuples » avec ce message combien élogieux :« Nous soussigné, Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Grand Chancelier des ordres nationaux décernons, à la classe de commandeur et à titre exceptionnel...»
Pour nombre d'observateurs, cette décision inattendue suscite tout un faisceau de questions.D'abord parce qu'elle tombe à la veille d'un déplacement du Chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye aux Etats-Unis et au lendemain de la déchéance de la personnalité ciblée.Alors Evariste Ndayishimiye y serait-il pour quelque-chose ? Rien n'est mois sûr et Bunyoni devrait le garder à l'esprit. Selon une source auprès de la Cour pénale internationale, CPI, un mandat d'arrêt contre le général est imminent et tout serait finement préparé pour son arrestation.
Pour rappel, en représailles à trois attaques simultanées menées par des groupes armés à Bujumbura et ses environs, les forces de sécurité et leurs supplétifs Imbonerakure ont rasé des quartiers et collines entiers et exécuté sommairement des centaines de personnes.Ce carnage est intervenu après des mois de violence d'Etat organisée en écho à un vaste mouvement de contestation populaire du 3ème mandat du défunt président Pierre Nkurunziza.Le Burundi a basculé dans l'indicible.
Les faits sont flagrants mais l'incident constitue, pour Révérien Ndikuriyo, une excellente occasion de radicaliser le bras de fer non officiel entre lui et le chef de l'Etat.Les prises de becs et les crocs-en-jambe entre les deux grosses pointures du régime CNDD-FDD ne sont plus qu'un secret de polichinelle. Alors que le chef de l'Etat prône l'ouverture démocratique pour consolider l'Etat de droit, Révérien Ndikuriyo défend, becs et ongles, la tyrannie du parti présidentiel dont il continue à militariser les jeunes et autres forces vives pour quadriller tout le Burundi.
Le projet présidentiel rime avec sobriété pour un pays dont le PIB est de moins de 3 milliards de dollars l'an selon le dernier rapport de la Banque Mondiale. En se rabattant sur le lapin, le chef de l'Etat doit avoir moyenné ses ambitions. Il serait autrement difficile de comprendre comment l'élevage de lapins, même intensif à l'échelle nationale, pourrait alléger les souffrances multidimensionnelles des Burundais en proie à la paupérisation galopante, la faim y afférente et flambée effrénée des prix des produits de base.
Depuis quelques mois, les habitants des provinces riveraines de l'est de la RDC ont le blues. Les Imbonerakure missionnés par le pouvoir pour collecter les cotisations écument monts et vallées pour amasser les fonds qui, ensuite, sont acheminés en RDC pour nourrir les combattants burundais en proie au feu rebelle hyper nourri, à la faim et à la maladie. Il s'agit d'un effort de guerre qui ne dit pas son nom. Et qui révolte plus d'un.
Pour des raisons non officielles, le choix du président de la République avait déplu à la première dame Angeline Ndayishimiye et comme sa volonté vaut aussi un ordre, le général Ndayishimiye aurait laissé tomber pour calmer les ardeurs de son épouse jalouse et colérique. La première dame du Burundi soupçonne son homme d'entretenir des relations douteuses avec Evelyne. Ainsi, comme pour mieux le surveiller, elle a son bureau de travail au sein du Palais. Selon des sources, c'est pour la première fois qu'une première dame emménage en plein palais présidentiel au Burundi.
Selon des sources auprès du Tribunal, parmi les personnalités concernées par d'imminents mandats d'arrêt de la CPI figurent le général Alain Guillaume Bunyoni récemment éjecté du sérail par ses compagnons du maquis qui contrôlent le pouvoir sous le label CNDD-FDD.Devant la CPI, six chefs d'accusations vont peser sur les responsables à indexer collectivement et individuellement : « Il s'agit notamment de meurtre et la tentative de meurtre, de l'emprisonnement ou la privation grave de liberté, de la torture, du viol, de la disparition forcée et de la persécution »
Même si la condamnée reste encore libre car elle a le droit à interjeter l'appel, le jugement en première instance est tout un symbole pour celle qui se trouve être la propre épouse de l'honorable Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie, lui-même comptable de plusieurs milliards de Fbu volés à l'Etat.Aujourd'hui, d'aucuns se demandent alors si ce verdict ne serait pas un signe avant-coureur de la descente aux enfers pour son époux, le multi milliardaire Côme Manirakiza, député élu dans la circonscription de Bubanza.
Tenez : Même si le feu vert est officiel depuis le 18 novembre 22022, chaque aspirant doit garder à l'esprit que le montant requis pour l'ouverture d'un point de vente officiel des devises est de 551 millions de francs burundais. D'après Ferdinand Nsabimana, Directeur des opérations à la Banque centrale, BRB, à compter du 21 novembre 2022, toute personne souhaitant ouvrir un bureau de change pourra déposer sa demande auprès de la BRB à condition de se conformer à bien d'autres préalables. Pour les opérateurs économiques burundais, ils devront s'assurer d'avoir un capital
Le président semble croire que l'image du pays et de son régime est écornée « À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés... ». Comme un malade qui blâme le médecin qui vient de diagnostiquer sa maladie, le président fait un mauvais choix de cible pour son ire. Et pourtant il y a une façon générale de répondre aux questions qui dérangent sans jouer aux constations défensives. N'aurait-il pas été juste de soulever la questions de manque de capacités au sein de la police, justice and administration au niveau local?
Jusqu'à présent, Gitega reste, évidemment, muet sur le nombre de ses victimes, morts ou blessés, mais des médias congolais et bien d'autres sources indépendantes font état de nombreux dégâts humains, du côté de l'armée burundaise et des Imbonerakure (membres de la Ligue des Jeunes du parti présidentiel).Selon des témoignages concordants, plus d'une centaine de Burundais (militaires et Imbonerakure confondus) ont péri dans ce mouroir que devient progressivement le Nord Kivu.
En effet, au regard des vives tensions entre lui et l'aile dure de son parti incarnée aujourd'hui par le secrétaire général Réverien Ndikuriyo, le général Evariste Ndayishimiye n'exclut plus dans son for intérieur l'éventualité d'un coup de force qui mettrait brutalement fin à son premier septennat ou à sa vie tout court.Depuis l'éjection de l'ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, le 7 septembre dernier, les deux camps vivent une paix armée ; tant et si bien que le parti présidentiel est au bord de l'implosion.
Il s'agit, pour certains observateurs, des produits extorqués par le gouvernement pour, finalement, périr dans des hangars inappropriés à la conservation des produits agricoles. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, le régime agit par tâtonnement, uniquement guidés par les intérêts des oligarques du CNDD-FDD.Le gouvernement devrait repenser sa stratégie et laisser la loi de l'offre et de la demande réguler le marché sans plus.
Face à ce hold-up inédit, le docteur Jean David Pillot, représentant SussMed, actionnaire principal (47%) ainsi que Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particuliers, viennent d'adresser une correspondance au Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particulier en guise de «recours contre la spoliation en cours de a société Kira Hospital».
Aujourd'hui, ce sont les sanctions ciblées qui visaient jusqu'ici quatre personnalités du régime qui sont levées, au moins pour trois d'entre elles, à commencer par le premier ministre Gervais Ndirakobuca. Tout comme les sanctions économiques contre le régime, les sanctions individuelles contre les généraux Léonard Ngendakumana, en exil, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika ("je te tue"), actuel premier ministre, et Godefroid Bizimana, ne sont plus qu'un vague souvenir. Ils étaient pourtant cités dans de graves violations des droits humains depuis 2015
Du coup, le gouvernement burundais les invite à «utiliser ces dépenses d'un voyage incertain dans les activités d'auto-développement au Burundi ». Mais il ne suffit pas d'avoir un capital pour surfer sur les vagues du succès au Burundi. Là où le bât blesse, c'est qu'il est fatalement impossible d'initier des activités de développement et de prospérer dans un climat sociopolitique et sécuritaire hautement toxique comme c'est le cas au Burundi aujourd'hui plus qu'hier. Tous les horizons sont bouchés pour les jeunes Burundi.
Selon des sources bien informées, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye aurait mis en place une équipe d'experts chargés d'élucider tout un tas de dossiers économiques impliquant le général Bunyoni avec un fort relent de corruption.Il s'agit notamment de la récente longue pénurie de carburant née de la perturbation des activités du patron de la société Interpetrol à qui Bunyoni aurait demandé une rançon en échange des exonérations abusives et imméritées. Il avait tissé un réseau mafieux avec lequel il partageait le butin, en pétrole ou dans bien d'autres affaires
Même si Bunyoni est au banc de touche, en même temps que d'autres faucons comme Déo Guide Rurema, Domitien Ndihokubwayo, Gabriel Nizigama ou encore Etienne Ntakarutimana, son influence serait tentaculaire jusqu'au sein de l'armée et de la police.La victoire du général Ndayishimiye sur ceux qui rêvent de son éjection serait éphémère. Il devrait accélérer le processus pour faire barrage à une fronde interne qui, s'il n'y prend pas garde, pourrait le surprendre désagréablement.
Depuis Kampala où il était censé rehausser de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de l'Ouganda, il a démarché des opérateurs indiens qui lui ont promis de booster la production du sucre de la SOSUMO.Le général Evariste Ndayishimiye a jeté son dévolu sur des investisseurs indiens agissant sous le label d'une société dénommée «Kinyara Sugar». Ils lui ont promis de réhabiliter la SOSUMO en vue de son rayonnement national et international.
Requinqué par Pierre Nkurunziza sur fond d'accords secrets dont personne ne connaît encore la portée, fort de ses centaines de camions (dont 450 camions-citernes), de ses nombreux centres de stockage, d'un réseau de stations et des accords avec de nombreux autres points de vente, Tariq Bashir est devenu un acteur économique incontournable. Evariste Ndayishimiye l'apprend à ses dépens. Il a réaligné Interpetrol et à lui rouvert les vannes des devises à la BRB. C'est alors et alors seulement que la situation s'est re-normalisée.
Me Sandra Ndayizeye a prouvé qu'elle est une fine tacticienne juridique. Elle a su défendre les intérêts de son client, déjouant toutes les pièges tendues par Charles Ndagijimana et démolissant savamment tous les arguments du ministre publique. Pour nombreux observateurs et experts en droit, le ministère publique manque l'expertise nécessaire pour comprendre la complexité de la structuration juridique et financière d'une entreprise qui regroupe des investisseurs locaux et internationaux.
En réalité la cible principale du chef de l'Etat burundais n'était autre que le général Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre éjecté le 7 septembre pour tentative de putsch mais toujours libre comme le vent. A défaut de pouvoir le coffrer comme c'est coutume pour tout autre élément qui dérange ou que le pouvoir veut mâter, Evariste Ndayishimiye essaie d'user des organes du parti au pouvoir comme démonstration de force. Mais le fait qu'il ait accusé son premier ministre de tentative de putsch et que ce dernier reste libre est une démonstration de sa faiblesse.
Avec ces arrestations en cascade, les masques viennent de tomber. Le roi est nu. L'affaire Christophe Sahabo est d'abord et avant tout une décision du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Et pour preuve; au lendemain de la mise en détention du Dr Sahabo à la prison centrale de Mpimba où il moisit toujours, le chef de l'Etat burundais a personnellement déclaré qu'il avait ordonné son arrestation parce qu'il avait chaotiquement géré l'hôpital et menaçait, du coup, les intérêts du pays.
Les grosses pointures qui quittent le gouvernement sont, notamment, l'ancien ministre des Finances Domitien Ndihokubwayo ainsi que celui qui avait en charge l'Agriculture Déo Guide Rurema. Le casting Nkurunziza se vide à vue d'œil. Seul le ministre chargé des affaires de la communauté est-africaine, Ezéchiel Nibigira, reste à bord.Ce remaniement ministériel intervient au lendemain de l'approbation, par le parlement, du nouveau Premier ministre, le général Gervais Ndirakobuca. Ce dernier a remplacé le général Alain Guillaume Bunyoni qui occupait ce poste depuis 2020.
Militants percutants des droits humains, Maîtres Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura vivent en exil et sont voués aux gémonies par le régime CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, simplement parce qu'ils ont refusé de se taire face à l'insoutenable vague de violations des droits humains, orchestrée par le défunt président Pierre Nkurunziza dans sa quête aveugle d'un 3ème mandat mondialement reconnu comme mortifère en 2015.Ils ont pris leur courage à deux mains et ont tout déballé à la face du monde.
La destitution du général Alain Guillaume Bunyoni intervient quelques jours après que le chef de l'Etat ait déclaré, sans nommer personne, que certains de ses proches planifiaient un putsch contre lui en raison de son combat acharné contre la corruption au sommet de l'Etat. Selon des sources, Bunyoni a failli renverser par coup d'Etat le général Ndayishimiye le 2 septembre dernier. Pour barrer toutes les routes à un éventuel coup d'Etat, le nouveau Premier Ministre, s'est assuré de nommer ses fidèles dans toutes les provinces et dans toutes les branches de police
Dans la fraîcheur de son arrestation, le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, s'est empressé à déclaré que le musicien avait été placé en garde à vue pour « escroquerie » et que, par conséquent, il n'avait le droit d'animer aucun concert à Bujumbura. Le sort était donc jeté, n'eût été la bravoure du procureur qui a daigné analyser froidement le dossier.Le procureur s'est d'abord étonné de ce qu'aucun contrat écrit n'avait été établi entre Bruce Melody et Toussaint Bankuwiha.
De sources proches du pouvoir de Gitega indiquent que le tout puissant ministre de l'intérieur, Gervais Ndirakobuca était le principal artisan de ce fiasco qui vient encore une fois de ternir l'image du pays. Beaucoup décrivent et conviennent que cet acte illégal rentre dans la catégorie de ce que le président Evariste Ndayishimiye a décrit comme un sabotage économique et de réputation pour le pays. Cet acte projette sans aucun doute l'image d'un pays ingouvernable, non respectueux de l'Etat de droit et par conséquent, présente des risques pour les visiteurs.
Estimés à plus de 3000, ces déplacés du site de Ryanyoni en commune Giheta s'y sont installés depuis 1998. Au plus fort de la traque des rescapés du génocide de 1993. C'est à quelques encablures du lieu de crémation de plusieurs dizaines d'élèves tutsis du Lycée de Kibimba. Cette présence de ces déshérités dont des parents et autres proches ont été happés par la machine génocidaire du FRODEBU et du CNDD-FDD est tout un symbole. Des évidences. Témoins de l'horreur imprescriptible. Cela titille l'esprit du chef de l'Etat qui, pour sauver les meubles, a ordonné sa fermeture
Selon des défenseurs des droits humains qui font le monitoring de cas au quotidien, plus de 80 personnes classées victimes de disparitions forcées en l'espace de deux ans.Selon le Forum pour la conscience et le développement, FOCODE, entre le 18 juin 2020 et le 18 juin 2022, au moins 80 cas de disparitions forcées ont été enregistrés alors que sur les deux dernières années du gouvernement du défunt président, Pierre Nkurunziza, ce chiffre s'élevait à 58 cas documentés.
A peine arrivé à Bujumbura, il s'est retrouvé cueilli par une armada de policiers qui l'attendaient de pied ferme pour lui rappeler que tant que Kigali continuera à choyer putschistes et opposants burundais, l'heure aucun artiste rwandais n'aura le droit d'égayer des foules à Bujumbura.Bruce Itahiwacu alias Bruce Melodie, a donc été arrêté mercredi au Burundi «pour escroquerie» alors qu'il s'apprêtait à animer des concerts à Bujumbura, a-t-on appris de sources concordantes.Il devait animer, les 2 et 3 septembre 2022, deux concerts à Bujumbura, capitale économique
« Il y a des gens parmi mes proches qui avaient planifié une manifestation populaire un samedi, après plusieurs semaines de pénurie de carburant ; ils voulaient mon départ mais Dieu me l'a révélé et leur plan a été déjoué », a déclaré le président burundais le 25 août en pleine séance de prière organisée par son parti, le CNDD-FDD. Selon des observateurs, le président burundais faisait allusion à son premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, comme le principal artisan de sa chute annoncée. Le général Bunyoni se sait aussi dans la ligne de mire du chef de l'Etat.
Comme d'aucuns le soupçonnaient déjà, ils ont jeté l'éponge pour sauver leur peau face à un gang de maffiozzi du régime CNDD-FDD qui menaçait de les lyncher, dans l'hypothèse d'une moindre résistance de leur part.Dans une correspondance conjointe adressée à Swissmed International, les deux Européens avouent qu'ils ont été acculés à la démission par le régime tyrannique, sanguinaire et corrompu de Gitega.Contrainte et menaces d'assassinat : tel est, comme on sait, le modus operandi du régime CNDD-FDD, auquel ont goûté les deux infortunés
Selon Emery Pacifique Igiraneza, président de ce mouvement politique, tous les Burundais devraient se lever comme un seul homme pour barrer la route au CNDD-FDD, un parti fossoyeur du peuple et de toute la nation burundaise. Pour y parvenir, insiste-t-il, il faudra réhabiliter les accords d'Arusha et défendre pour refaire du Burundi un Etat de droit qui sera un havre de paix pour les Burundais dans leur diversité.
Pour ceux qui comprennent la dynamique et les objectifs stratégiques du gang au pouvoir, il est dit qu'ils ont profité d'un marché du carburant très volatil pour provoquer une pénurie profonde et prolongée en vue de briser le marché local et d'établir un monopole contrôlé par un cercle de généraux dont le but est de s'enrichir à tout prix.Pour assouvir leurs appétits du fric, les caciques du régime CNDD-FDD qui contrôlent le pouvoir au Burundi font mains basses sur le carburant après près d'une année de pénurie artificielle et programmée, par la REGIDESO interposée.
Bien plus, en cette période de blues généralisé, de gâchis et de chaos socio économiques synonyme de l'incapacité du régime CNDD-FDD à répondre aux préoccupations économiques structurelles (pénurie de tout, tout le temps), la démarche s'apparente aussi à une stratégie de diversion, propre à ceux qui sont à court d'idée pour voir le bout du tunnel.Sauf que les citoyens, toutes ethnies confondues, ne seraient pas aussi idiots pour se laisser rouler dans la farine!
Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui pour des raisons fort obscures, vient de s'installer dans son nouveau bijou de l'architecture moderne dans les faubourgs de Nkenga-Busoro, zone Kanyosha, reste un mystère pour le Chef de l'Etat.Au regard de la loi, il peut s'en débarrasser. Mais le pourra-t-il ? Rien n'est moins sûr.Par contre, ce qui reste certain, c'est qu'il y a une guerre interne et certainement fratricide dans les hautes sphères du parti CNDD-FDD pour savoir qui part ou qui reste au gouvernement.
Pour le régime CNDD-FDD qui noyaute le pays depuis près de deux décennies, la décision de l'EAC d'engager une force régionale à l'est de la RDC était déjà une aubaine.Elle lui a en effet permis d'officialiser la présence massive de ses militaires, policiers et autres Imbonerakure, qui s'y meuvent depuis près d'une année dans le cadre d'une traque non officielle des combattants du mouvement rebelle burundais, RED-TABARA, engagé à faire plier le régime burundais en vue des négociations pour des élections libres, inclusives et transparentes au Burundi.
Voilà qui pollue le climat des affaires au Burundi au vu et au su du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Il avait pourtant promis de mettre de l'ordre dans tous les secteurs de la vie économique. Il avait aussi eu le culot de faire révoquer Spès-Caritas Njebarikanuye (2021), de son poste de Premier vice-présidente du sénat pour violation du prix officiel dans la vente de sucre. Une amende de 2 millions de francs burundais lui a été également infligée à l'époque. Depuis lors, on ne sait pas qui a tapé sur les doigts du général président.
Imaginez un président ou un premier ministre qui, en plus d'être le chef du gouvernement, s'autodéclare ministre de la santé, ministre de l'économie, ministre de l'industrie, des sciences, de l'énergie et des ressources, ministre de l'intérieur et ministre du trésor public (banque centrale ).Maintenant, si on vous demandait où cela est possible, quelle serait votre réponse ?C'est une histoire que la plupart (en particulier les occidentaux) associeraient à l'Afrique.
Révérien Ndikuriyo a damé le pion au chef de l'Etat en visitant plus de communes que lui depuis sa prise de fonction présidentielle le 18 juin 2020. Plus qu'un chef de parti, il se pose en chef d'Etat potentiel. En témoignent ses séances de moralisation des jeunes Imbonerakure et plus récemment des Intwari ou femmes affiliées également au parti présidentiel. Dans ses discours, le secrétaire général du parti au pouvoir adopte, fidèle à lui-même, un ton plutôt belliqueux et va-en-guerre. Selon des observateurs avisés, il incarnerait l'aile dure du parti.
De l'avis de nombreux analystes, Evariste Ndayishimiye, magistrat suprême, aurait fait une opération communication en frappant dans le secteur qu'il avait personnellement désigné du doigt comme l'un des plus corrompus. Mais au même moment, il a violé le droit à la défense en anticipant les sanctions sans aucun jugement. Comme un vrai dictateur militaire, il semble affirmer qu'il est « la loi, juge et exécuteur», bref pas mieux que ceux qu'il vient de punir. En cela, son décret témoigne donc de l'Etat de non-droit qu'est devenu le Burundi.
Confiant en ses services de renseignements qui, localement, ne ratent aucun opposant ciblé, le Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye a missionné son homme de paille, Innocent Museremu, pour piocher sur le dossier à Genève avec l'appui de l'ambassadeur Rénovat Tabu, un autre laudateur zélé du régime CNDD-FDD. Habitué des dédales du milieu suisse pour prester depuis des lustres comme représentant du Burundi auprès de la Mission permanente de l'ONU à Genève, Tabu a décroché son téléphone pour appeler Dominique Liardet, une avocate jugée proche de Swissmed International.
Plus supporter/financier que militant percutant du parti au pouvoir, Jean Ciza a marqué son passage à la BRB par son caractère maladivement ethniste et ses accointances intéressées avec le défunt Président Pierre Nkurunziza. Du vol organisé des lingots d'or à la gestion chaotique des devises faussement affectées à l'importation des produits stratégiques toujours en mode pénurie (carburant, médicament, etc.)..., Jean Ciza a coopéré avec les as de la contrebande dont le CNDD-FDD est un virtuose inégalé.
La goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'indignation populaire est la pénurie chronique et structurelle du carburant. Les généraux qui contrôlent le pays d'une main de fer ont accordé un monopole à un seul opérateur, Bashir Taruk, moyennant des dessous de table.Même les militants du CNDD-FDD au pouvoir sont indignés ! « Un seul homme ne peut pas arrêter tout un pays », disent plusieurs voix au CNDD-FDD. Le rapport du SNR est formel : la colère populaire gronde. « Le pays est au bord de l'implosion, un rien peut mettre le feu ».
Selon des données cohérentes qui commencent à fuiter depuis l'état-major du CNDD-FDD, le passage de 18 à 5 provinces est, hors mis tout autre maquillage démagogique, mû par le souci de noyer les entités historiquement hostiles au CNDD-FDD (opposition) dans le bastion indiscuté du CNDD-FDD. Tout se contera donc dans les 5 provinces en l'occurrence Bujumbura, Buhumuza, Gitega, Burunga et Butanyerera. Difficile, dans ces conditions, de faire la part des choses
La gestion chaotique du pays, dont la population est chroniquement et structurellement privée d'eau potable, d'électricité, de carburant, de médicaments, d'engrais chimique, etc. en est une suffisante illustration.Et la situation qui prévaut à Kira Hospital Suiss Clinic depuis l'arrestation rocambolesque de son ex-directeur général, Christophe Sahabo, l'illustre aussi à bien des égards.Le docteur Christophe Sahabo, ancien directeur de cet hôpital, a été arrêté sans façon par des agents du service national des renseignements, SNR, et mis au noir.
Le Burundi vient donc de couper l'herbe sous les pieds de ses voisins de la région en pactisant avec le camp rebelle. Cette main tendue du mouvement rebelle rwandais va également aggraver les tensions entre Kigali et Gitega, au moment où les relations entre ces deux pays étaient déjà au plus mal depuis près de 7 ans.
Le chef de l'État n'en revenait pas. Du coup, il a ordonné l'annulation de l'acte de vente des deux maisons et la restitution du ciment. Le lendemain, le gouverneur de Ngozi a tout remis dans l'ordre : deux maisons remises au patrimoine communal ainsi que 800 sacs de ciment volés par l'administrateur.Mais curieusement, la personne indexée, en l'occurrence Pascal Sebigo, administrateur de Kiremba, est resté serein et en poste. Comme pour démontrer sa force face au président de la république cet administrateur corrompu s'en prend aux journalistes et autre bloggeurs.
Le régime CNDD-FDD continue à rouler tout le monde dans la farine. Selon des observateurs, la levée des mandats d'arrêt lancés par Gitega contre ses opposants en exil, y compris au Rwanda, est une des conditions sine qua non pour la réouverture des vannes financières envers le Burundi. En mai dernier, le ministre burundais des relations extérieures, Albert Shingiro, a déclaré que le processus de normalisation des relations avec le Rwanda avance normalement et qu'il est à un niveau satisfaisant. Le seul point d'achoppement reste les putschistes du 13 mai
Tué à la machette par une main inconnue à Mayotte, principale île du département d'outre-mer et de la région d'outre-mer française située dans l'océan indien.Mohamed Feruzi se croyait à l'abri de la machine à tuer du parti qu'il avait pourtant servi avec zèle et dévotion aux premières heures du premier mandat de Pierre Nkuruziza. Ce dernier l'avait en effet catapulté à la tête de la province de Muyinga.A cette époque, en parlant de nombreux corps des militants du mouvement FNL, front national de libération, tués par des agents du Service National des Renseignement.
Au moins 37 policiers ont été victimes « d'accidents de de la route suspects » qui les visent alors qu'ils sont «en plein exercice de leur mission légale partout dans le pays », a déclaré jeudi dans un communiqué le colonel de police Datus Nyandwi, Assistant du ministre chargé de la sécurité publique.Selon l'Assistant du ministre chargé de la sécurité publique, « des accidents de la route suspects visent les policiers en plein exercice de leur mission légale partout dans le pays occasionnant des morts et des blessés parmi ces agents chargés d'appliquer la loi ».
Mais visiblement, de l'avis de nombreux observateurs, en frappant publiquement l'un ou l'autre cadre pris la main dans la poche, le chef de l'Etat burundais fait de la communication plutôt que la traque réelle des cadres de l'administration qui grugent les citoyens et s'enrichissent illicitement de façon démesurée.L'enrichissement illicite est devenu, pour les faucons du régime CNDD-FDD, comme un sport national. Le pauvre conseiller du gouverneur de Rumonge est une victime expiatoire d'un système généralisé et connu de tous.
Né en 1944, Laurent Bucybaruta était un baron du régime rwandais, un militant remarqué du parti unique, nommé à 29 ans bourgmestre dans son commune d'origine de Musange, puis sous-préfet à Gisenyi (la région natale du président Habyarimana et de sa femme Agathe), préfet de Kibungo, enfin en 1992 préfet de Gikongoro, une région importante du sud du Rwanda où vivaient de nombreux Tutsi, malgré les persécutions et les massacres des décennies passées.
Visiblement, l'objectif de Gitega en expulsant tous les mendiants est que tout soit propre particulièrement en cette période estivale propice au mouvement des touristes et autres vacanciers qui vont découvrir Bujumbura, deux ans après l'entrée en fonction du général Evariste Ndayishimiye, président de la République. Du coup, les visiteurs repartiront sans mauvaise image. Les autorités leur auront vendu une image artificielle. Car d'aucuns estiment que la présence massive des mendiants est due à la pauvreté croissante et désormais chronique.
« Le Burundi a financé leur éducation mais ils contribuent au développement des pays riches où ils travaillent ; c'est comme une fille que l'on prend en mariage sans jamais l'avoir doté, nous demandons à l'Occident de nous verser la dot ou de nous les renvoyer », a martelé depuis le Stade Intwari de Bujumbura le chef de l'Etat burundais, dans son discours solennelle du 1er juillet à l'occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance du Burundi.
Ce tableau de sang et de malheur corrobore celui des ONG des droits de l'homme comme Human Rights Watch qui, en juin dernier, a déclaré que « les services nationaux de renseignement, la police et les membres de la jeunesse du parti au pouvoir au Burundi ont tué, détenu arbitrairement, torturé et harcelé des personnes soupçonnées d'appartenir à des partis d'opposition ou de travailler avec des groupes d'opposition armés ».
Dans une déclaration publiée lundi, l'ONG internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) décrit une situation plus chaotique que jamais. De son point de vue et compte tenu des résultats de ses enquêtes sur terrain, le Burundi poursuit inexorablement sa descente aux enfers sur le terrain des droits de l'homme sur fond de refus obstiné des autorités d'ouvrir la porte au rapporteur spécial de l'ONU.
Les commerçants, propriétaires des cargaisons saisies, ont saisi à leur tour la Cour de l'EAC et cette dernière vient de leur donner raison, près de six ans après. Au bout d'un marathon judiciaire mémorable, la Cour a jugée que « la saisie irrégulière des marchandises achetées en Tanzanie et se trouvant en transit sur le sol Burundais vers l'Ouganda », constitue une « confiscation irrégulière » et est « une décision illégale qui viole les lois du pays , le traité établissant la communauté de l'Afrique de l'Est ainsi que protocole sur le marché commun....»
L'Etat de droit reste un vœu pieux tandis que le respect des droits de la personne humaines et les libertés fondamentales sont loin d'être une réalité.A l'instar de plusieurs défenseurs des droits humains ayant braqué leurs projecteurs sur le terrain burundais au cours des deux dernières années, le parti CNL note aussi « la persistance des cas d'arrestations suivies des emprisonnements arbitraires, des disparitions forcées...le verrouillage de l'espace politique »
« Au Rwanda, en Ouganda et en RDC, les réfugiés ont la liberté de circuler et de s'installer dans des localités de leurs choix. Cette liberté implique cependant l'obligation de se prendre en charge alors que dans les camps, les besoins de première nécessité des réfugiés, comme le logement, la nourriture, la santé, sont relativement couverts par le HCR et ses partenaires », rapporte ACAT.Par contre, poursuit cette Organisation, en Tanzanie et au Kenya, « les réfugiés doivent rester dans les camps et n'ont pas le droit de circuler librement ».
Dans une correspondance adressée au représentant du PAM à Bujumbura, le ministre Déo Guide Rurema lui a transmis « les quantités des produits vivriers déjà collectés par l'ANAGESSA à travers tout le pays » tout en lui demandant de « procéder par la même occasion au paiement des produits commandés ». Selon une source bien informée, le PAM s'apprête à débourser dix milliards de francs burundais pour cette collecte. D'aucun affirment qu'il s'agit d'un vol organisé. Car au bout du processus, ces vivres reviendront aux paysans (producteurs) sous forme d'assistance alimentair