Le Burundi et la RDC complotent contre le Rwanda : Une nouvelle erreur de calcul du général Ndayishimiye?
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Pendant que Gitega tend la main au binôme FDLR/FLN en accueillant leurs émissaires à Bujumbura pour affiner des stratégies avec le régime CNDD-FDD contre le Rwanda qu'ils combattent déjà pendant des années, on apprend que la RDC chercher par mandat spécial interposé la libération et hébergement a Kinshasa des génocidaires hutus rwandais, condamnées pour actes de génocide contre les tutsis au Rwanda en 1994.
Des sources fiables confirment que les autorités burundaises sont en négociation profonde avec des représentants des Forces de libération du Rwanda, FDLR, accompagnés par ceux du Front de libération nationale, FLN.
Les autorités burundaises ont pris l'option de pactiser avec ces deux forces négatives en guerre contre Kigali et mues par une viscérale haine envers les tutsis et historiquement comptables du génocide perpétré contre les tutsis du Rwanda en 1994.
Selon des observateurs, en accueillant à bras ouverts les rebelles rwandais, le chef de l'Etat burundais joue avec le feu et risque d'impliquer le Burundi dans une spirale de guerre dont il aura du mal à se tirer. D'abord parce que le Rwanda a, à plusieurs reprises, déclaré qu'il a le droit le plus légitime de traquer les génocidaires jusqu'à leur dernier retranchement, en particulier dans les pays voisins ; ensuite par ce que la RDC s'est manifestement convenu avec le Burundi de lui filer le binôme diabolique, le temps de faire la paix avec Kigali. Les deux parties sont d'ailleurs annoncées à Luanda pour des pourparlers.
Du moins c'est ce qu'ont estimé les analystes avant qu'une nouvelle explosive ne soit révélée : la RDC cherche à extraire du Niger des génocidaires notoires, condamnés par le Tribunal International pour le Rwanda (TIPR). Ces génocidaires résident actuellement au Niger en vertu d'un accord entre le pays et le le Mécanisme International (onusien) qui exerce les fonctions résiduelles des Tribunaux Pénaux.
Dès qu'un mandat spécial délivré à un ressortissant centrafricain chargé par le président Tshisekedi de cette mission a fuité, la présidence du RCD n'a pas tardé à démentir. Sauf que, l'existence de ce mandat spécial et de cette mission pour récupérer et héberger des génocidaires rwandais à Kinshasa a été confirmée par une lettre envoyée par le Mécanisme International qui exerce les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux aux autorités nigériennes.
En effet ce mandat spécial et cette mission explosive de la RDC est révélée alors que les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC se sont retrouvés une nouvelle fois ce week-end du 14-15 septembre 2024 en Angola pour la quatrième réunion ministérielle, dans le cadre des pourparlers de paix entre Kinshasa et Kigali Sous la médiation de l'Angola.
Un coup de tonnerre donc qui confirme une certaine coordination entre le Burundi et la RDC dans ce qui ressemble à un complot bien huilé contre le Rwanda.
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Voici la liste de génocidaires rwandais que Kinshasa veut accueillir en RDC : Innocent Sagahutu Francois Xavier Nzuwonemeye, Prosper Mugiraneza, Alphonse Nteziryayo , Andre Ntagerura et Protais Zigiranyirazo
Visiblement, les relations entre le Rwanda et ses deux voisins (le Burundi et la RDC) sont loin d'être réglées.
Rappelons que le Burundi a fermé ses frontières avec le Rwanda alors que la RDC qui est en conflit ouvert avec le Rwanda a laissé ses frontières ouvertes à une libre circulation des Rwandais et des Congolais.
Quelle que l'issue du conflit entre le Rwanda et la RDC, le Burundi a intérêt de ne pas entrer dans la danse même si, sur le plan idéologique, les autorités burundaises issues du mouvement rebelles CNDD-FDD sont des complices naturels de ces génocidaires rwandais.
En leur déroulant le tapis rouge, Gitega franchit un autre Rubicon et Kigali ne l'ignore pas, lui qui ne quitte les éléments FDLR/FLN d'une semelle.
Beaucoup voient dans cet enchevêtrement dans leque le général Ndayishimiye plonge le Burundi une autre erreur de calcul. Une erreur qui lui est probablement imposée par sa dépendance à l’argent que Kinshasa verse à la trésorerie de la présidence Burundaise en contrepartie des nombreux militaires burundais déployés dans l’est de la RDC, où ils combattent aux côtés des FDLR et des FARDC.