Devant les médias locaux, Evariste Ndayishimiye explique la portée : «L'accord concerne surtout l'entraide entre systèmes de défense. Cela concerne la formation ou encore les patrouilles au niveau des frontières. D'ailleurs, on le faisait déjà avant le déploiement de la force régionale de la communauté des États de l'Afrique de l'Est. Nous voulons actualiser ce que nous faisons ensemble».Le chef de l'Etat burundais en profite pour souligner l'étroitesse des liens naturels entre le Burundi, qu'il incarne, et la RDC.
Comme un vrai dictateur qui se respecte, son ego ne lui permet pas d'encaisser cette épisode qu'il prend pour une blessure, une humiliation publique et décide de s'en prendre aux journalises. Les journalistes, qui travaillent pour la société publique de radiodiffusion du Soudan du Sud, ont été arrêtés mardi et mercredi, a déclaré Patrick Oyet, président de l'Union des journalistes du Soudan du Sud.Ils "sont soupçonnés d'avoir eu connaissance de la sortie de la vidéo du président en train d'uriner sur lui même", a-t-il déclaré.
Le phénomène de conflit en RDC est un paradoxe très énigmatique. La RDC est un Etat souverain né des cendres de l'historique Conférence de Berlin (1885) et signataire de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des pactes et conventions internationaux sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales, mais quelle ne respecte guère.
Le M23 est un des 187 groupes armés liés à leurs communautés en RDC. Dans ce contexte d’un environnement où pullulent des groupes armés, la fin des activités du M23 ne peut pas amener la paix en RDC. La dissolution du M23 signifierait un groupe armé de moins sur le terrain mais pas la paix pour le pays. Cependant, l’éradication de la culture des rébellions doit commencer par mettre fin à la culture de haine ethnique, manipulation politicienne, populisme et tribalisation des institutions congolaises.
S'il est indécent de gloser sur une telle horreur, il est encore plus révoltant de constater le peu de compassion dont a fait montre le gouvernement vis-à-vis des familles des victimes. Pas le moindre jour de deuil national déclaré. Aucune décision de mettre les drapeaux en berne en signe de deuil pour ces vaillants héros fauchés sur le champ de bataille. Le gouvernement les traite comme de la vraie chair à canon. Dans sa première conférence de presse organisée à son Palais de Bujumbura le 10 mai, le Chef de l'Etat n'y a même pas fait allusion.
Selon le porte-parole de l’armée, Idriss Déby, le maréchal du Tchad «a connu son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille». Mais dans les milieux de la sécurocratie tchadienne, on évoque en privé une version différente. On parle d'une "fusillade" qui aurait éclaté lors d'une réunion de l'Etat Major des armées tchadiennes, organisé entre le 18 et le 19 avril, loin de la zone de combat, et à laquelle participait le président tchadien avec plusieurs de ses généraux.
Ayant resserré ses liens avec l'administration Trump dans l'espoir de s'émanciper de la tutelle de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi s'inquiète de voir le président américain donné perdant dans les sondages. La potentielle victoire de Joe Biden donne des ailes au camp de l'ex-président congolais.
Après une intense activité diplomatique sur l’axe Kinshasa - Gitega menée par la ministre d’État et ministre des affaires des étrangères de la RDC, Madame Marie-Ntumba Nzenza, la situation semble débloquée. Marie-Ntumba Nzeza était arrivée à Bujumbura dans l’après-midi de dimanche le 4 octobre à la tête d’une forte délégation qui devait convaincre le nouveau régime de Gitega pour qu'il prenne part au sommet de Goma.
Ce rappel très succinct de la fin de la Tutelle belge au Burundi, démontre à quel point le Rwanda et le Burundi sont intrinsèquement liés par l’histoire de la colonisation d’abord allemande. Celle-ci s’est poursuivie avec le Mandat de la Société des Nations et la Tutelle des Nations Unies que la Belgique a exercés sur ces deux pays.
La réglementation, qui rentre en vigueur le 1er janvier 2021, pourrait voir les importateurs européens se tourner davantage vers ces fournisseurs accrédités, qui ne sont que trois en Afrique, d'après la liste de RMI : les sud-africains AU Traders and Refiners et Rand Refinery (or) d'une part, et le rwandais LuNa Smelter (étain) d'autre part.En effet, tout importateur ayant recours à des fonderies et raffineries figurant sur la liste des fournisseurs approuvée par Bruxelles sera exempté de nombreuses exigences en termes d'audit et de due diligence. De quoi les rendre plus attirantes.
Le pays de Félix Tshisekedi reste encore plongé dans des querelles de politiciens en mal de positionnement, faisant aussi face à la situation d’insécurité à l’Est, dont certains fils du pays sont complices en acceptant de faire tuer leurs propres frères. C’est depuis 2006 qu’il y a eu découverte de gisements de pétrole dans la région du lac Albert qui fait aussi de frontière entre la RDC et l’Ouganda.
Ce mercredi 30 septembre, la Cour de cassation française vient de rejeter le pourvoi de Félicien Kabuga, validant ainsi définitivement sa remise au Mécanisme International Résiduel pour les Tribunaux Pénaux. Félicien Kabuga devrait être transférer à Arusha en Tanzanie où il sera remis au Mécanisme International Résiduel pour les Tribunaux Pénaux, une structure chargée d’achever les travaux du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR).