Le mercredi 18 octobre, à l’Église Saint-Michel, le service funèbre commença immédiatement, présidé par Monseigneur Michel Ntuyahaga. Les funérailles, proprement dites,eurent lieu dans l’après-midi sur la colline Vugizo aménagée pour cela, en présence d’une foule estimée en milliers.
Le Burundi est à la croisée des chemins. Les burundais ne peuvent plus continuer à observer leurs frères et sœurs mourir de faim, de maladies et de répression, à cause d`un système qui ne les protège pas. Une nouvelle gouvernance est nécessaire, non seulement pour le Burundi d`aujourd`hui, mais et surtout, pour les générations futures. Le Gouvernement doit aussi s`attaquer à la corruption, qui est devenue endémique. Un franc détourné est la santé d`un enfant qu`on sacrifie, c`est aussi sa scolarisation, son avenir et l`avenir de la Nation toute entière. Que les burundais le sache : la Nation est en danger
Dans les dictatures, toute opposition aux politiques, aux points de vue ou aux opinions de l'exécutif est considérée comme une opposition à l'État. L'État de droit incarné par le pouvoir judiciaire est considéré par les dictateurs comme un outil de répression contre toute contestation, légitime ou non, à leur autorité absolue. Ils agissent souvent comme s'ils étaient au-dessus des lois. Les régimes dictatoriaux ont peu de considération pour le respect de l'état de droit, surtout lorsqu'il limite la portée de leur pouvoir.
Tout a commencé le 1er juillet 1965, lors du troisième anniversaire de l`indépendance du Burundi. En l'absence du roi Mwambutsa et du Premier Ministre, Gervais Nyangoma, alors Directeur Général auprès du Premier Ministre, prononça le discours de circonstance. Dans son discours, Nyangoma exprima trois positions sur la vie du pays : sa position par rapport à l’avènement de l’indépendance, ses considérations sur le gouvernement monarchique et ses perspectives d’avenir.
Faut-il faire le deuil sur les bonnes relations entre le Rwanda et le Burundi ? La réponse est clairement oui. Sans aucun doute. Pour longtemps probablement. Et malheureusement pour les deux peuples. Ces relations demeureront sinistrées tant que le Burundi restera dans les griffes d'une alliance de forces toxiques qu'on pourrait regrouper dans un seul sigle : le CNDD-FDLR !
Ne vous y trompez pas, des milliers de hutus ont été massacrés par un régime dirigé par une élite tutsie aveuglé par son insécurité et son besoin de rester au pouvoir. Des crimes de nature odieuse ont été commis au Burundi et continuent d’être commis. Les Tutsis ont été massacrés par une rébellion hutu qui envisageait d'établir un hutuland au Burundi. Mais, selon le CVR actuel, cela ne s'est jamais produit. Mais la vérité qui semble balayée sous le tapis politique est que les Tutsis ont été tués par milliers en 1972 par une rébellion hutue bien organisée et ensuite en 1993 au cours d'une campagne très bien organisée par des hutus dirigée par une élite de leaders hutus qui jouent aujourd'hui la carte de l'innocent comme si de rien n'était.