Dans les dictatures, toute opposition aux politiques, aux points de vue ou aux opinions de l'exécutif est considérée comme une opposition à l'État. L'État de droit incarné par le pouvoir judiciaire est considéré par les dictateurs comme un outil de répression contre toute contestation, légitime ou non, à leur autorité absolue. Ils agissent souvent comme s'ils étaient au-dessus des lois. Les régimes dictatoriaux ont peu de considération pour le respect de l'état de droit, surtout lorsqu'il limite la portée de leur pouvoir.