Pourquoi ne pas mettre en place une politique de stabilisation des communautés congolaises, toutes tendances confondues, afin de favoriser la cohabitation pacifique et une cohésion nationale inclusive dans le respect des valeurs culturelles des uns et des autres, tant qu'elles ne sont pas contraires aux règles morales et d'éthique définies par la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen ?
Le message de cette théorie est clair : si nous voulons construire une société cohésive et ordonnée, nous devons commencer par résoudre les désordres et les crimes évidents si petits soient-ils. Les ordures dans les marchés et dans les rues locales doivent être enlevées rapidement, les rues et les routes doivent être propres, les passagers doivent faire la file d'attente aux arrêts de bus selon le principe du premier arrivé, premier servi, les clients des banques doivent être servis dans l'ordre de leur arrivée.
Dans les dictatures, toute opposition aux politiques, aux points de vue ou aux opinions de l'exécutif est considérée comme une opposition à l'État. L'État de droit incarné par le pouvoir judiciaire est considéré par les dictateurs comme un outil de répression contre toute contestation, légitime ou non, à leur autorité absolue. Ils agissent souvent comme s'ils étaient au-dessus des lois. Les régimes dictatoriaux ont peu de considération pour le respect de l'état de droit, surtout lorsqu'il limite la portée de leur pouvoir.
C’est dommage qu’un journal très peu lu, voire même inconnu au sein de cette communauté que comme en RDC, ait bien voulu faire sa propagande de mauvais goût et un marketing nauséabond en se servant de ces victimes innocentes..Monsieur Olivier et Antoine vous vous étes inclinés trop bas pour voir dans les derrières des autres, les vôtres ont été mises à découverts et ont été vues par tout le monde. Avez-vous voulu apprendre par erreur ? Assurément non ! Nous connaissons très bien et d’ailleurs nous sommes habitués de ce genre de tripatouillages des régimes congolais.
Le M23 est un des 187 groupes armés liés à leurs communautés en RDC. Dans ce contexte d’un environnement où pullulent des groupes armés, la fin des activités du M23 ne peut pas amener la paix en RDC. La dissolution du M23 signifierait un groupe armé de moins sur le terrain mais pas la paix pour le pays. Cependant, l’éradication de la culture des rébellions doit commencer par mettre fin à la culture de haine ethnique, manipulation politicienne, populisme et tribalisation des institutions congolaises.
A peine rentré de New York où il avait eu l'occasion de rouler dans la farine la communauté internationale en martelant que le Burundi est devenu un havre de paix et de justice, le président Evariste Ndayishimiye a sorti son artillerie pour rappeler aux Burundais que ce genre de discours n'engagent que ceux qui y croient. Le pays reste en mode «terreur» et les policiers réputés sanguinaires comme Kazungu ont encore pignon sur rue. C'est justement ce dernier qui a été sollicité pour arrêter maître Sandra, avocat de Christophe Sahabo
Ce 15 septembre 2022, le Gouvernement du Burundi met fin à l’institution d’« Ubushingantahe », une institution qui, durant des siècles, a joué un rôleclé dans la résolution des conflits locaux, permis de maintenir l’ordre et la sécurité, a assuré la cohésion sociale et le vivre-ensemble, dans ce petit pays d’Afrique Centrale. Elle a, enfin, servi de contrepoids aux dérives potentielles des autorités. Sans parti-pris politique, ethnique ou même familial.
Methuselah Nikobamye aurait fait une découverte très intéressante pour le Burundi: il a trouvé des partenaires prêts à donner de la valeur à la monnaie nationale et partant aider à en finir avec les pénuries de carburants. Des tonnes de carburants seraient déjà en souffrance dans les entrepôts de ses partenaires à Dar es salaam et Kigoma en Tanzania. Il ne manque qu'une petite lettre de crédit de la banque centrale du Burundi pour que les verrous sautent et les camions transportant la manne pétrolière inondent le pays!
Je garde en mémoire cette déclaration d`un paysan de Rango, en 1990, devant les membres de la Commission de l`Unité, venus s`enquérir de la question de l`unité entre les villageois. La déclaration était des plus directes et significatives de la réalité. Elle se traduit en Kirundi comme suit : « Dans notre commune de Rango, il n’y a aucun problème d`unité. Hutu et Tutsi, nous partageons tout. Nous nous entraidons, lorsque c’est nécessaire. Le problème se trouve chez vous les élites, qui vous battez pour des postes. Allez régler vos problèmes de partage des postes...»
Si le CNDD-FDD continue sur la même voie, le risque d'implosion est réel. Pas seulement l'implosion du CNDD-FDD en tant que système politique mais aussi du pays. La misère continue d'empirer, la corruption continue de s'aggraver, le style de vie extravagant de l'élite dirigeante continue, les pratiques oppressives s'aggravent de jour en jour, l'injustice est devenue la norme. Aucun système au monde ne peut survivre sur un tel champ de ruines.
Tout le monde reconnait, aujourd'hui, que Jean Baptiste BAGAZA aura été l'artisan de la reconstruction économique du Burundi, après plusieurs années, de traumatismes, de frustration et de mauvaise gestion des ressources nationales. L`on peut, néanmoins ethnique, déplorer son autoritarisme et son refus de discuter de la question dans la gestion du pouvoir. Nonobstant ces lacunes au niveau politique, les populations burundaises ont beaucoup apprécié son engagement envers la satisfaction des besoins essentiels, l`autosuffisance alimentaire, etc
En vous partageant ces lectures qui sont limités sur cet événement, j’avais plus d’interrogations que de réponses. Car le changement viendra des Burundais eux-mêmes. Chacun est appelé donc à se demander jusque quand continuerons nous à avancer les yeux fermer comme si les burundais étaient prédestinés à vivre une vie de misère, galère, de guerres interminables et d’intolérances. Quel avenir sommes nous en train de préparer à nos enfants ? Que faut il faire pour arrêter ce film d’honneurs qui empêche notre pays de rayonner dans le concert des Nations
Si le mois d’octobre est déjà chargé en termes de mauvais souvenirs, sans toutefois vouloir réveiller les démons endormis ou encore remuer le couteau dans des plaies fraiches des familles des victimes , je me suis rendu compte qu’il y a une date qui est souvent oubliée aussi bien par les victimes que par les pouvoirs publics. Difficile de savoir qu’il s’agit d’une omission involontaire ou d’un silence délibéré. La date du 19/10/1965 n’est pas très connue de plusieurs Burundais et surtout des plus jeunes. Il est curieux qu’elle a échappé même aux travaux de recherches
Il était un homme d'une simplicité extraordinaire, un véritable leader charismatique et très respecté, un patriote dévoué hors de commun, un véritable militaire courageux qui a conduit une carrière exceptionnelle. Un homme engagé, pas pour des intérêts personnels, mais pour la Patrie et le bien-être des Burundais. Un homme ayant un sens du devoir patriotique qui a assumé ses actes et qui n’a jamais regretté d’avoir recherché de sauver la Nation Burundaise en 2015.
Dans les dictatures, toute opposition aux politiques, aux points de vue ou aux opinions de l'exécutif est considérée comme une opposition à l'État. L'État de droit incarné par le pouvoir judiciaire est considéré par les dictateurs comme un outil de répression contre toute contestation, légitime ou non, à leur autorité absolue. Ils agissent souvent comme s'ils étaient au-dessus des lois. Les régimes dictatoriaux ont peu de considération pour le respect de l'état de droit, surtout lorsqu'il limite la portée de leur pouvoir.
Tout a commencé le 1er juillet 1965, lors du troisième anniversaire de l`indépendance du Burundi. En l'absence du roi Mwambutsa et du Premier Ministre, Gervais Nyangoma, alors Directeur Général auprès du Premier Ministre, prononça le discours de circonstance. Dans son discours, Nyangoma exprima trois positions sur la vie du pays : sa position par rapport à l’avènement de l’indépendance, ses considérations sur le gouvernement monarchique et ses perspectives d’avenir.
Faut-il faire le deuil sur les bonnes relations entre le Rwanda et le Burundi ? La réponse est clairement oui. Sans aucun doute. Pour longtemps probablement. Et malheureusement pour les deux peuples. Ces relations demeureront sinistrées tant que le Burundi restera dans les griffes d'une alliance de forces toxiques qu'on pourrait regrouper dans un seul sigle : le CNDD-FDLR !