En 2027, si Evariste Ndayishimiye parvient à se maintenir au pouvoir, ce sera moins par adhésion populaire que par absence d’alternative crédible. Mais l’histoire est implacable : lorsque les dirigeants finissent par croire à leurs propres mirages, le réveil est souvent brutal. Le Burundi mérite un homme d’État. Pour l’heure, il n’a qu’un candidat à sa propre succession, avançant à vue dans une tempête qu’il a lui-même contribué à déclencher.