« Les services de l'Etat représentés par l'Office de développement du Café nous exploitent. Ils nous vendent notre récolte à un prix dérisoire et le paiement nous arrive très tard. Les commerçants nous paient directement en échange de notre récolte », susurre un caféiculteur de Kayanza sous signe d'anonymat. Ainsi, non content de céder la cerise à vil prix, les producteurs tournent le dos aux stations classiques de lavage au profit des commerçants ordinaire qui paient du cash et immédiatement.