En réalité la cible principale du chef de l'Etat burundais n'était autre que le général Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre éjecté le 7 septembre pour tentative de putsch mais toujours libre comme le vent. A défaut de pouvoir le coffrer comme c'est coutume pour tout autre élément qui dérange ou que le pouvoir veut mâter, Evariste Ndayishimiye essaie d'user des organes du parti au pouvoir comme démonstration de force. Mais le fait qu'il ait accusé son premier ministre de tentative de putsch et que ce dernier reste libre est une démonstration de sa faiblesse.
Mais comme toujours en pareille circonstances, la police s'est empressée pour ceinturer le lieu, afin que personne ne soit témoin des scènes d'horreur en live.Des véhicules pick-ups de la police ont rapidement évacué les blessés couverts de bâches. Aucune ambulance n'a été dépêchée sur place. Ce qui est bizarre aux yeux de la population.Le drame s'est précisément déroulé entre la 3ème et la 4ème avenue, un endroit couramment fréquenté par des jeunes du quartier de Bwiza et des quartiers proches comme Buyenzi, Jabe et Nyakabiga.
Son assassin s'est barricadé dans sa maison juste après le forfait, proférant des menaces à quiconque tenterait de l'en déloger. «Son meurtrier a été arrêté et sera rapidement jugé dans le cadre d'un procès de flagrance pour assassinat», a ajouté le porte-parole de la police.
Pour désembourber le Burundi, le FORSC demande au gouvernement de mettre un terme à la criminalité qui prend une ampleur grave dans le pays ; de mettre fin aux arrestations arbitraires, aux tortures et emprisonnements illégaux en sanctionnant les auteurs ; de maintenir l'interdiction de l'implication des Imbonerakure dans le travail des corps de défense et de sécurité
Alors que l'insécurité monte d'un cran, le Ministre des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la Jeunesse des Sports et de la Culture, Ezéchiel NIBIGIRA vient d'appeler les Imbonerakure à se lever comme un seul homme pour veiller à la sécurité.