Des rwandophones, il y en a pourtant beaucoup au Burundi. Des Rwandais accusés d'avoir pris part dans le génocide contre les tutsi de 1994 au Rwanda vivent et exercent leur petits commerces au Burundi depuis longtemps. Pourtant ceux-ci n'inspirent ni peur ni panique au sein de la population. Les autorités burundaises ne sont certainement pas pressées de mener des enquêtes sur leur présence au Burundi ni sur leur implication présumée dans un crime de génocide punissable internationalement.
Il frappe les fesses de sa victime comme quelqu'un qui sait que la loi ne peut pas le toucher, Il fait preuve d'une arrogance et d'un flair autoritaire comme quelqu'un qui sait que le pouvoir est derrière lui, Il sait qu'il est la loi, Il sait qu'il est le pouvoir, Il sait qu'il est le juge, jury et le exécuteur
En matière de violation des droits de l’homme, le Burundi restera à jamais un pays de tous les superlatifs.Alors qu’il monopolise depuis des lustres la Une des médias en ce qui est d’ignobles actes d’assassinats, d’enlèvements et autres exécutions extrajudiciaires, voilà qu’un administrateur communal en rajoute une couche en faisant de toutes les femmes du ressort de sa commune des citoyennes entièrement à part, privées de liberté de mouvement à certaines heures.
Non content de le voir condamné à la prison vie depuis 2017 et de voir sa sise à Kinanira saisie, Evariste Ndayishimiye, magistrat suprême à ses heures, a ordonné, le 24 octobre dernier, la saisie de tous ses biens meubles et immeubles, ainsi que ceux de son épouse Christine.Davantage. Pour prouver à la ville et au monde que le Burundi est plus une jungle qu’autre chose, il a ordonné à ses agents policiers du Service National des Renseignements de cambrioler, avant de squatter, la maison appartenant uniquement à son épouse et située au Quartier Sororezo.
Le texte de la résolution du Conseil demande aux autorités burundaises de garantir l'égalité d'accès à la justice pour tous ; de mener des enquêtes sur toutes les violations des droits de l'homme ; de veiller à ce que les auteurs d'infractions aient à répondre de leurs actes devant un tribunal ; et d'offrir aux victimes des recours équitables.
Parmi les policiers écroués figure un officier, ancien responsable de la position policière de Rusarenda, en commune de Mbuye dans la province de Muramvya. C'est à cet endroit que le forfait a été commis le 26 septembre dernier.Les policiers-assassins y avaient été déployés après le passage d'hommes armés dans cette région proche de la réserve naturelle de la Kibira. Tous les cinq policiers appartiennent au quatrième groupement mobile d'intervention (GMIR-Gitega).
« Ces derniers jours, plusieurs personnes sont victimes d'arrestations arbitraires pendant que d'autres sont tuées et/ou kidnappées, accusées de collaborer avec des groupes armés rebelles. Les proches des victimes témoignent que la majorité sont de la composante ethnique tutsi dont des ex-membres de l'ancienne armée (Forces Armées Burundaises) aujourd'hui démobilisés », constate cette organisation de la société civile.