"Quand un sujet est largement médiatisé, ça permet ensuite de mobiliser les négociateurs ou les bailleurs de fonds internationaux qui sont eux-mêmes sollicités par les parlements, par les électeurs. Il y a une chaîne qui va se faire et qui va permettre d'apporter davantage d'aides ou d'essayer d'avancer dans la résolution de conflits."
Sur la base des éléments de preuve fournis par des requérants, le Comité a déterminé que « le Burundi n'avait pris aucune disposition pour empêcher les actes de torture ».« Le manque de coopération du Burundi au cours de la procédure constitue une violation manifeste des obligations de l'État partie au titre de l'article 22 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui permet au Comité d'examiner des plaintes individuelles ».
Un rapide coup d'œil sur la section des information du site [www.afroamerica.net] montre un fait clair et indéniable: le "réseau" n'a rien d'un réseau et certainement pas de standards professionnels ou aucune once de rigueur et d'autorité pour décerner des titres ou distinctions à quiconque, encore moins aux hommes ou femmes d'État.Notre enquête a révélé que ce soi-disant "network" est dirigé par des extrémistes hutus rwandais exilés aux États-Unis (Baltimore). Le fondateur est soupçonné d'avoir joué un rôle central dans le génocide de 1994 contre les tutsis au Rwanda.
Le premier ministre et le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, considérés respectivement comme deuxième et troisième hommes forts du régime sont sous sanctions internationales pour les crimes commis depuis 2015.
Le régime du CNDD-FDD semble être sur une pente glissante vers un déni total du génocide contre les tutsis alors qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour mettre en lumière le génocide contre les hutus. Pour ceux (Burundais et communauté internationale) qui pensaient qu'avec l'investiture d'un nouveau président, le Burundi s'acheminera vers un changement positif, la déception doit être totale.
Un fugitif depuis 26 ans qui avait un mandat d'arrêt contre lui, Kabuga s'est réfugié dans la banlieue de Paris sous une fausse identité après des cachettes antérieures en Suisse, d'où il a été expulsé, et au Kenya.Jusqu'a son arrestation, il était connu comme l'homme le plus recherché d'Afrique et l'un des fugitifs les plus recherchés au monde.
Pour la première fois depuis 27 ans, les parents et proches des victimes n’ont pas eu ce menu privilège ce mercredi.Le général Evariste Ndayishimiye met un trait sur ce rituel annuel qui titillait la conscience du rebelle hutu qu’il n’aurait peut-être jamais cessé d’être.
«Deux ont été arrêtés mardi à Bruxelles et l’un mercredi dans la province du Hainaut, dans deux dossiers différents mais très semblables et tous trois inculpés d'infractions graves au droit international humanitaire», a précisé Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral. L’un des trois a été placé sous surveillance électronique, les deux autres incarcérés.
Pour désembourber le Burundi, le FORSC demande au gouvernement de mettre un terme à la criminalité qui prend une ampleur grave dans le pays ; de mettre fin aux arrestations arbitraires, aux tortures et emprisonnements illégaux en sanctionnant les auteurs ; de maintenir l'interdiction de l'implication des Imbonerakure dans le travail des corps de défense et de sécurité
« Ces derniers jours, plusieurs personnes sont victimes d'arrestations arbitraires pendant que d'autres sont tuées et/ou kidnappées, accusées de collaborer avec des groupes armés rebelles. Les proches des victimes témoignent que la majorité sont de la composante ethnique tutsi dont des ex-membres de l'ancienne armée (Forces Armées Burundaises) aujourd'hui démobilisés », constate cette organisation de la société civile.