Dans cette campagne de haine, la femme Tutsi est une cible de choix. Les deux journaux vont en permanence la présenter comme une prostituée prête à offrir ses charmes aux puissants du monde pour servir les intérêts de sa tribu. En fait, ils développent un complexe d’infériorité à rebours, car la femme Tutsi est sublimée, considérée comme plus belle que toutes les autres pour être capable d’attirer – ou, carrément, pour avoir à ses pieds, tous les décideurs du monde. D’ailleurs, à l’époque, au Rwanda, les femmes Tutsi furent surnommées ‘‘ibizungerezi’’
Par ailleurs, comment expliquer que ce plan méphistophélique du duo Evariste et Felix coïncide avec la nomination du General Munyamulenge Masunzu Pacifique ? Pour la bonne gouverne de nos lecteurs et autres personnes intéressées ce général a eu son ascension à cause de la félonie contre sa propre communauté. Plus exactement, anciennement Capitaine de l'armée, il s'est vu gravir les échelons des grades pour être nommer Général sans suivre la cour normale de gradation de l'armée grâce à sa traîtrise contre ses propres frères qu'il a muselée, trahit voire même tués.
Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.
En nommant Museremu au sommet du Conseil national de sécurité, Evariste Ndayishimiye prend la mesure des signes des temps. Le pays est sinon dans le gouffre, du moins à son bord et les as du crime seront davantage sollicités pour semer la terreur.Pour rappel, Museremu est un proche et sympathisant du général Adolphe Nshimirimana, assassiné en août 2015 avec plusieurs cadavres dans son placard. Sur le compte X du colonel de police Alfred Museremu, il exprime toujours son admiration envers lui.
Après une avalanche de tweets émanant de la ferme à trolls du régime qui blanchissent le CNDD-FDD, une nouvelle aide au régime de Gitega est venue de sources inattendues. De Jérémie Minani, opposant en exil depuis 2015. Il a été qualifié par le régime de « figure de l'opposition radicale » ; et du MSD dirigé par Alexis Sindihuje qui est accusé d'être terroriste par le régime de Gitega.Sur le ton habituellement vu dans les rapports des ONG et des instances internationales, Jérémie Minani et Alexis Sinduhije publient un "rapport" qui dédouane le régime.
Emery Igiraneza, président de MAP - BURUNDI BUHIRE: « En ce jour de commémoration du 30ème anniversaire du génocide contre des tutsis du Rwanda, le Mouvement d'Actions patriotique se joint à vous pour commémorer cette tragédie sans nom qui a emporté des centaines de milliers de tutsis simplement à cause de leur ethnie»
Depuis sa nomination, le Rapporteur spécial a demandé au Gouvernement burundais d'avoir accès au pays pour se rendre dans le pays.En l'absence de réponse, le Rapporteur spécial a décidé de recueillir des informations de première main auprès de la diaspora burundaise et d'autres parties prenantes basées au Rwanda.Que ce soit sous l'ère Nkurunziza ou celle de son successeur Ndayishimiye, les autorités burundaises ont toujours été réfractaires à l'idée de collaborer avec l'ONU en matière des droits de l'homme.
Le Président rwandais affirme avoir appelé au téléphone son homologue burundais pour lui demander si réellement, en plus de l'engagement de son armée au sein de la force de l'EAC, il avait aussi pris l'option de s'allier aux FDLR qui sapent son régime.« Curieusement, le président burundais m'a assuré que non ; qu'en aucun cas, ses militaires ne pourraient s'adjoindre aux FDLR ; là je lui ai dit que j'étais heureux d'apprendre de sa bouche que rien n''était vrai....mais curieusement quelques jours après, j'ai vu les militaires burundais à Goma, se battant aux côtés des FDL
La logique utilisée par le lobby anti-Tutsi comme quoi la plupart des personnes accusées d'avoir commis le génocide contre les Tutsi au Rwanda ne sont plus en vie passe à côté de l'essentiel : il ne s'agit pas d'individus mais d'une idéologie dangereuse qui est toujours vivante ; et qui s'est malheureusement infiltrée dans la politique de la RDC. L'idéologie est exploitée dans la région pour construire des alliances mythiques qui visent à se rassembler autour de l’idée d’une existence d'une race 'Bantu' s’appuyant sur une théorie complotiste de l'empire Hima
Contrairement aux autres pertes massives de vies humaines que le pays a connues depuis son arrivée au pouvoir, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a présenté ses condoléances attristées aux familles endeuillées. De nombreux observateurs notent que c'est la première fois qu'il sort de ses gonds pour exprimer sa compassion dans de telles circonstances.
Mystère et désolation pour les autorités du Burundi. Pourtant, le pays vient d'être brillamment élu membre du Conseil des droits de l'homme pour la période allant de 2024 à 2026.Le ministère des Affaires étrangères s'était réjoui, sur le réseau X, « d'une élection qui témoigne de la confiance de plus en plus grandissante des États membres de l'ONU ». Il aura vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué.Le Burundi n'inspire pas encore confiance à la communauté internationale.
L'armée burundaise n'a pas encore réagi à ces allégations qui deviennent, pourtant, de plus en plus récurrentes.Pour rappel, en mai dernier, des militaires burundais déployés à l'est de la RDC avaient été accusés de collaborer avec des rebelles rwandais.A cette époque, le Burundi avait fermement rejeté de telles allégations.« Nous déplorons que certaines personnes mal intentionnées comme la télévision rwandaise RTV aient lancé des accusations sans fondement contre les soldats burundais déployés au Nord-Kivu », avait alors déclaré le colonel Floribert Biyereke.
Il ne tarit pas d'éloges face au nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye qui lui en sait gré, cela va sans dire. Et pour cause. Lors de la commémoration du 60ème anniversaire de l'indépendance du Burundi en juillet dernier, Ndayishimiye lui a décerné un certificat d'honneur estampillé « Décernement de l'ordre de l'amitié des peuples » avec ce message combien élogieux :« Nous soussigné, Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Grand Chancelier des ordres nationaux décernons, à la classe de commandeur et à titre exceptionnel...»
Pour rappel, en représailles à trois attaques simultanées menées par des groupes armés à Bujumbura et ses environs, les forces de sécurité et leurs supplétifs Imbonerakure ont rasé des quartiers et collines entiers et exécuté sommairement des centaines de personnes.Ce carnage est intervenu après des mois de violence d'Etat organisée en écho à un vaste mouvement de contestation populaire du 3ème mandat du défunt président Pierre Nkurunziza.Le Burundi a basculé dans l'indicible.
Selon des sources auprès du Tribunal, parmi les personnalités concernées par d'imminents mandats d'arrêt de la CPI figurent le général Alain Guillaume Bunyoni récemment éjecté du sérail par ses compagnons du maquis qui contrôlent le pouvoir sous le label CNDD-FDD.Devant la CPI, six chefs d'accusations vont peser sur les responsables à indexer collectivement et individuellement : « Il s'agit notamment de meurtre et la tentative de meurtre, de l'emprisonnement ou la privation grave de liberté, de la torture, du viol, de la disparition forcée et de la persécution »
Ancienne membre de la cour constitutionnelle, la grande histoire du Burundi la retiendra en effet comme l'une des artisans clés du 3ème mandat ravageur comme le brave Sylvère Nimpagaritse, à l'époque vice-président de la cour constitutionnelle, en a fait un poignant témoignage. Kanyana serait donc l'alter ego de Nduwimana. Car de l'avis de nombreux observateurs, c'est du pareil au même. Les deux militants zélés du CNDD-FDD s'équivalent intrinsèquement.
"Quand un sujet est largement médiatisé, ça permet ensuite de mobiliser les négociateurs ou les bailleurs de fonds internationaux qui sont eux-mêmes sollicités par les parlements, par les électeurs. Il y a une chaîne qui va se faire et qui va permettre d'apporter davantage d'aides ou d'essayer d'avancer dans la résolution de conflits."
Sur la base des éléments de preuve fournis par des requérants, le Comité a déterminé que « le Burundi n'avait pris aucune disposition pour empêcher les actes de torture ».« Le manque de coopération du Burundi au cours de la procédure constitue une violation manifeste des obligations de l'État partie au titre de l'article 22 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui permet au Comité d'examiner des plaintes individuelles ».
Un rapide coup d'œil sur la section des information du site [www.afroamerica.net] montre un fait clair et indéniable: le "réseau" n'a rien d'un réseau et certainement pas de standards professionnels ou aucune once de rigueur et d'autorité pour décerner des titres ou distinctions à quiconque, encore moins aux hommes ou femmes d'État.Notre enquête a révélé que ce soi-disant "network" est dirigé par des extrémistes hutus rwandais exilés aux États-Unis (Baltimore). Le fondateur est soupçonné d'avoir joué un rôle central dans le génocide de 1994 contre les tutsis au Rwanda.
Le premier ministre et le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, considérés respectivement comme deuxième et troisième hommes forts du régime sont sous sanctions internationales pour les crimes commis depuis 2015.
Le régime du CNDD-FDD semble être sur une pente glissante vers un déni total du génocide contre les tutsis alors qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour mettre en lumière le génocide contre les hutus. Pour ceux (Burundais et communauté internationale) qui pensaient qu'avec l'investiture d'un nouveau président, le Burundi s'acheminera vers un changement positif, la déception doit être totale.
Un fugitif depuis 26 ans qui avait un mandat d'arrêt contre lui, Kabuga s'est réfugié dans la banlieue de Paris sous une fausse identité après des cachettes antérieures en Suisse, d'où il a été expulsé, et au Kenya.Jusqu'a son arrestation, il était connu comme l'homme le plus recherché d'Afrique et l'un des fugitifs les plus recherchés au monde.
Pour la première fois depuis 27 ans, les parents et proches des victimes n’ont pas eu ce menu privilège ce mercredi.Le général Evariste Ndayishimiye met un trait sur ce rituel annuel qui titillait la conscience du rebelle hutu qu’il n’aurait peut-être jamais cessé d’être.
«Deux ont été arrêtés mardi à Bruxelles et l’un mercredi dans la province du Hainaut, dans deux dossiers différents mais très semblables et tous trois inculpés d'infractions graves au droit international humanitaire», a précisé Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral. L’un des trois a été placé sous surveillance électronique, les deux autres incarcérés.
Pour désembourber le Burundi, le FORSC demande au gouvernement de mettre un terme à la criminalité qui prend une ampleur grave dans le pays ; de mettre fin aux arrestations arbitraires, aux tortures et emprisonnements illégaux en sanctionnant les auteurs ; de maintenir l'interdiction de l'implication des Imbonerakure dans le travail des corps de défense et de sécurité
« Ces derniers jours, plusieurs personnes sont victimes d'arrestations arbitraires pendant que d'autres sont tuées et/ou kidnappées, accusées de collaborer avec des groupes armés rebelles. Les proches des victimes témoignent que la majorité sont de la composante ethnique tutsi dont des ex-membres de l'ancienne armée (Forces Armées Burundaises) aujourd'hui démobilisés », constate cette organisation de la société civile.