Minembwe : un génocide ignoré contre les Tutsis/banyamulenge signé Tshisekedi et Ndayishimiye

Dans la région des grands lacs africains, tuer un Tutsi est devenu une prouesse notoire tandis que manger sa chair gratifie et peut même donner droit à poste supérieur. Bien de criminels ont franchi ce cap diabolique et ont vu leurs situations sociales changées. La quasi-totalité des parlementaires de l’Est utilisent ce stratagème pour se faire réélire. Kofi Annan, n’avait-il pas été promis Secrétaire Général de l’ONU et gratifié d'un Prix Nobel de la paix, tout de suite après l'hécatombe du Rwanda de 1994.

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15.7.2025
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Dans la région des grands lacs africains,  tuer un Tutsi est devenu une prouesse notoiretandis que manger sa chair gratifie et peut même  donner droit à  poste supérieur. Bien de criminels ont franchice cap diabolique et  ont vu leurssituations sociales changées. La quasi-totalité des parlementaires de l’Estutilisent ce stratagème pour se faire réélire. Kofi Annan, n’avait-il pas été promis Secrétaire Général de l’ONU etgratifié d'un Prix Nobel de la paix, tout de suite après l'hécatombe du Rwandade 1994. Le Président américain Donald Trump,  lui,  lesollicite déjà pour avoir parrainé les négociations de Washington dont onignore encore les tenants et les aboutissants.

Rumenge Nt. Alain

Préambule d’un lointain pogrom

Depuis l’indépendance de la RDC la communauté Banyamulenge en a vu de toutes les couleurs en matières des tracasseries policières et militaires (depuis l’indépendance selon les périodes jusqu’à ce jour dans le Sud-Kivu les Banyamulenge payent des taxes différentes des autres sur des barrières publiques),de la répression des groupes armés et de discrimination-stigmatisation de tout genre ayant une visée d’épuration ethnique depuis la rébellion muleliste jusqu’en 2017.

Ces supplices programmés s’inscrivent dans un sérieux processus génocidaire qui va son bonhomme de chemin jusqu’aujourd’hui.

D’aucuns, se rappelleront les calvaires de la menace de l’expulsion du pays par le régime de Mobutu en place en 1996 à travers le truchement du gouverneur du Sud-Kivu et son ministre d’administration publique Lwabanji, ayant lancé un ultimatum de 7 jours aux Banyamulenge pour devoir quitter la RDC (Zaïre à l’époque) leur  unique pays dans lequel ils se  reconnaissent.

En effet, ceci obligera les Kadogo (jeunes militaires) d’accompagner le rondouillard du maquis de Hewa-Bora entendez Kabila Laurent Désiré jusqu’à Kinshasa, qui malheureusement par un retournement d’alliance dû à l’esprit vindicte qu’il ruminait contre les guerriers Banyamulenge qui l’avaient confiné dans ce maquis durant 32 ans, nombreux d’entre eux, plus ou moins 400 jeunes envoyés en formation Kamina furent exterminés, d’où le déclenchement de la deuxième guerre de 1998.

L’avènement du régime de Kabila fils a été plus ou moins apaisé, mais vers la fin n’ayant pas pu éradiquer les milices Mai-Mai, ces derniers ont resurgi en trombe en 2017 et ont commis les pures exactions jamais perpétrées depuis lors. De la razzia des gros et petits bétails aux déracinements des maisons d’habitation jusqu’aux locaux d’intérêts communautaires (églises, écoles, centres de santé etc..) tous ont été calcinés et déterrés jusqu’ à leurs fondations au modèle du génocide qui avait été perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. Pour que les survivants ne puissent pas reconnaitre les lieux de leurs habitations aux cas où ils rentrèrent au pays, le cas échéant..

La RDC  est une terre  de prédilection des guerres de toutes formes, elle ressemble à un cobaye politique ou toutes les formules politico-diplomatiques inédites ailleurs, même les plus abjectes, sont expérimentées.

Au fait, depuis son indépendance la RDC a accueilli la plus grande mission d’observation des Nations-Unies. Cette mission d’observation n’a pas empêché la rébellion muleliste d’éclater. Durant les guerres dites de libération de 1996 et 1998 qui avaient pour causes la présence des miliciens génocidaires Interahamwe réfugiés au Zaïre, ayant voulu chasser les Banyamulenge (témoins gênants) car ils souhaitaient lancer un raid sur le Rwanda. De ces guerres naquit la MONUC qui deviendra la MONUSCO par après en vue d’élaborer des plans d’observation du cesse-le feu de Lusaka signée en juillet 1999. Elle a été et reste contre-productive actuellement et n’existe quasiment plus dans le Sud-Kivu et surtout dans les hauts plateaux de Minembwe. Même dans l’hypothèse où elle  y serait, que ferait-elle ? Ces casques bleus n’ont-elles pas assisté lau génocide contre les Tutsis au Rwanda en 1994 sans rien faire ?

Durant ces mêmes guerres le Nord-Kivu (Masisi-Rutshuru) a été vidé de toute sa substance des personnes Tutsis et autres ayant un phénotype semblable. Les survivants se réfugièrent dans les pays voisins (Rwanda, Ouganda et Kenya). La rébellion du CNDP et celle de M23 ne sont que les corollaires de l’échec de la stabilisation du pays par cette MONUSCO. Bref, pour dire que tout cela est dû à la crise du leadership à la tête du pays. En 2013 le M23 a été contraint de se retirer et ses militaires se sont réfugiés en Ouganda.

Régionalisation contemporaine du Conflit

En 2022 cette rébellion resurgit des montagnes de la Sarabwe. Ce qui constitue une nouvelle étape de la rébellion dans laquelle le Burundi joue un rôle prépondérant. En Ituri les rivalités habituelles entre Hema et Lendu ont pris une tournure tribalo-ethnique. Les Hema étant assimilé aux Tutsis congolais bien qu’ils n’aient pas des liens des parenté connus. Après moult échecs des FARDC, le régime fainéant de Tshisekedi a officialisé toutes les milices Mai-Mai de l’Est de dans l’armée comme étant une Réserve Armée de la Défense (RAD) et ont été rebaptisé avec un élogieux nom de « Wazalendo » (les citoyens modèles). Légitimés par l’Assemble générale, ils opèrent sous des commandements différents des FARDC, ce qui a créé un quiproquo entre les deux armées les plus désorganisées du monde qui se vouent mutuellement un mépris dédaignant et se tirent dessus souvent.

Par ailleurs, ne pas mentionner les FDNB (Forces de Défense Nationale du Burundi) dans cette guerre serait une erreur monumentale. Le Général Ndayishimiye Evariste président du Burundi dans une quête d’on ne sait pas quoi exactement aujourd’hui a envoyé ses forces estimées à 20.000 hommes pour combattre aux cotes des FARDC. Les médias sociaux supputent un fallacieux prétexte non dévoilé officiellement d’une coalition bantoue qui voit le jour dans la région des Grands Lacs Africains.  

En outre, en quête d’une victoire éclaire et écrasante surtout avec ambition de traverser outre Ruzizi afin d’attaquer le Rwanda Tshisekedi a secoué terre et mer en faisant appel au mercenaires roumains autres nationalités de l’Europe de l’Est et à tous les pays amis dont ceux de la SADEC dont la RDC est membre. La fibre de la bipolarisation ethnique Bantous-Nilotiques que les génocidaires interahamwe de triste mémoire qui sont nombreux dans les FDNB comme dans les FARDC, câlinent jalousement est le leitmotiv.  Toute une armada des va-t-en-guerre nu-pieds qui a échoué lamentablement à Goma comme à Bukavu.  

À Goma après ledit échec cuisant de cette armée multinationale, les mercenaires ont été expédiés comme des petits cambrioleurs graciés en passant par la frontière rwandaise accompagnés d’un Colonel Willy Ngoma (surnommé quickly-quickly) hilare et enthousiaste. Beaucoup des FARDC et des FDNB ont été faits prisonniers, leurs commandants ont fui vers Bukavu. Les combats sur Goma ont été rudes et le bilan très alarmant bien qu’il ne soit pas connu avec exactitude.

Depuis lors, les victoires des lions de la Sarambwe se sont enchainées à un rythme effréné. L’appétit vient en mangeant, Bukavu et Walikale sont tombés dans quelques jours sans coups férir. Les FARDC et les FNDB restant se sont repliées vers le Sud du Sud-Kivu dans la plaine de la Ruzizi et ont érigés leur quartier général dans la Cité d’Uvira.

La perfidie des fils Banyamulenge

Pendant ce temps, Kinshasa plaide pour des négociations et Bujumbura crie à la régionalisation du Conflit alors qu’il s’est invité sur le champ de bataille, car rien et absolument rien ne menaçait  ses frontières. Seul l’appât des billets verts de Tshisekedi aurait séduit Ndayishimiye.    Une pause a été observé de suite de ces pourparlers de Washington entre la RDC et le Rwanda et de Doha entre la RDC et l’AFC. Une trêve et le retrait des troupes de l’AFC/M23-Twirwaneho dans le Walikale, le Grand Nord et dans la plaine de la Ruzizi ont été scrupuleusement suivis, bien que les troupes de Kinshasa les violaient.

Présentement, de nombreuses sources indiquent que Tshisekedi a envoyé une multitude des militaires fraichement et superbement motivées par un salaire majoré et payé en dollars qu’ils brandissent volontiers. Concomitamment, Bujumbura est devenu sa base arrière ou transit les mercenaires belges et colombiens selon les sources susmentionnées et son aéroport sert de de lieu d’où décollent hélicoptère, Sukhoi et drones. Signalons et soulignons avec une encre rouge sans peur d’être contredit (car aucun démenti n’a été donné aux informations allant dans ce sens) que le drone qui a tué le héros Général Rukunda alias Makanika (paix à son âme) a été téléguidé à partir de cet aéroport. De même que celui qui a détruit l’avion humanitaire qui transportait les médicaments pour les malades de Minembwe pourtant cloué au sol pour avoir rater sa piste. Selon les informations concordantes le caporal Masunzu Pacifique catapulté général à cause de sa félonie contre sa communauté est sans doute le responsable numéro 1 de ces attaques aux drones et Sukhoi à Minembwe.

Crime inédit ! Disons que de notre expérience de sexagénaire nous n’avons jamais entendu nulle part au monde ou un être humain envoie volontiers des drones avec bombes pour tuer ses parents, oncles, tantes, frères et sœurs et sa belle-famille. Nous nous faisons une hypothèse sommes toutes banale que même Caïn en tuant Abel était sous l’impulsion diabolique, plausiblement. Assurément que Masunzu est possédé par des démons de l’autodestruction. Il aurait juré qu’il sera satisfait lorsque le dernier Munyamulenge se trouvera dans la plaine de la Ruzizi en errance pour chercher l’exil. Satanique non !

Pendant ce temps, comme si cela ne suffisait pas l’autre perfide extraterritoriale le sien Ruberangabo Enoch dans son onanisme conduisait lui une piètre délégation d’autres personnes piquées par on ne sait quelle espèce des moustiques qui transmet ce virus démoniaque d’autodestruction pour aller raconter à Trump et Macron que les Banyamulenge sont sains et saufs sous la protection de l’ange-loup Félix TSHILOMBO TSHISEKEDI. Alors que, à Rugezi dans le sud de Minembwe et dans tous les hauts plateaux les Wazalendo  et les FNDB sont en train de tuer loin des camera et autres médias d’informations.

Cinqfemmes Tutsies Banyamulenge tuées à bout portant en 2021 en Sit-in pourréclamer la liberté

Actuellement, les réunions de razzier le peu des vaches que les Banyamulenge ont élevé ces quelques dernières années et les plans de les chasser des hauts plateaux sont tenues au grand jour et leurs voisins le disent ouvertement. Mais pour Enoch et consorts ces sont les Twirwaneho qui sont responsables du malheur qui s’abat sur notre communauté en ne se soumettant pas au gouvernement en place. Comment pouvait-elle se soumettre à ce même gouvernement qui depuis 2017 n’a rien fait devant les Mai-Mai qu’il aidait par contre pour piller et tuer les Banyamulenge ?  Humm ! Le ridicule ne tue pas, là où la réincarnation existe, disait Pascal Dubesset. Au pays des milles magouilles, les tueurs, les menteurs, les voleurs-pilleurs des deniers publics se muent du jour au lendemain et en un tournemain en pasteurs, évangélistes, apôtres et que sait-on encore. Rigolote ! Ce ne sera pas surprenant de voir Enoch ouvrir une église un jour ou devenir prophète dans les nombreuses existantes en RDC. Humm ! A chaque génocide ses traitres. Durant le génocide contre les Tutsis comme durant la Shoah il y avait toujours des félons contre leurs frères.  

Tutsis lives matter

En 2018, on croyait qu’avec l’alternance pacifique historique de la RDC la guerre de succession et des partis politiques était terminée et qu’en effet de cette manière les Peuples allaient vivre désormais en harmonie. Certains rêvèrent du Grand Congo, les discours politiques nous projetèrent de l’Allemagne d’Afrique. Même les sans croyances crurent que les antagonismes idéologiques étaient véritablement terminés, que le règne des droits et libertés allait remplacer ces dictatures pour que le Congo décolle enfin.

Pendant ce temps, à la présidence et dans les autres institutions (ministères, parlement etc..) les tribalistes occupent tous les postes clés de décisions et les alliances allant dans ce sens se tissent frénétiquement. Les divorces aussi des alliances précédentes FSS et CASH sont consommés. Les grands journalistes vantent les mérites des uns et des autres, histoire d'encourager ces uns et autres à s'interdire de regarder ensemble dans la même direction, en d'autres termes à ne pas s'aimer, c'est-à-dire à se détester.

Cependant, avec entêtement d’un « demulu vantard » qui malgré tout n’a pas gagné les élections ajouter à cela son impréparation au pouvoir nous avons fait face à une mauvaise gouvernance au point que le prélat catholique Monseigneur Monsengo (paix à son âme) n’a pas hésité à prêcher dans l’une de ses homélies que la « Médiocrité dégage ».

Et pour qu'aucun doute ne subsiste, le Parlement a sanctifié les Mai-Mai officiellement par une loi pour qu’ils combattent à ciel ouvert les Tutsis du Sud et du Nord-Kivu. A Kinshasa, on aime que l'ONU ne condamne pas ce plan de génocide et les génocidaires FDLR sont à peine cités comme des supplétifs des FARDC. Les diplomates du Monde entier se taisent devant ce danger imminent. Bintou Keita la représentante spéciale de l’ONU en tête, encense ces groupes terroristes et caresse le pouvoir de Tshisekedi dans le sens du poil.  Surement qu’ils feront tous un « mea culpa » pour avoir mal apprécié ce danger de génocide. Dans la région des grands lacs africains tuer un Tutsi c’est une prouesse et manger sa chair gratifie et peut être une cause de promotion à  un poste supérieur. Nombreux s’y sont hasardés et ont vu leurs situations sociales changées. La quasi-totalité des parlementaires de l’Est utilisent ce stratagème pour se faire réélire.  Kofi Annan, n’avait-il pas été promis Secrétaire Général de l’ONU et gratifié d'un Prix Nobel de la paix, tout de suite après l'hécatombe du Rwanda de 1994. Trump, lui, le sollicite déjà pour avoir parrainé les négociations de Washington dont on ne sait même pas si elles vont aboutir.

Grosso modo, en y regardant de plus près et sans exagération suite à cette crise de leadership responsable tout est fin prêt pour que le génocide à grande échelle soit mis en exécution. C’est une question d’heures ou des jours.      

Pour clore notre plaidoirie soulignons avec une encre rouge et indélébile que le génocide contre le Banyamulenge fera tache d’huile dans la Région des Grands Africains et ne touchera pas seulement les Hauts plateaux de Minembwe. Il urge donc que chacun de nous en ce qui le capable  fasse ce qu’il peut afin de barrer la route à cet abominable risque accru d’une nouvelle hécatombe de Tutsis.

Ces actions doivent aller de la plaidoirie aux différentes instances locales, régionales et internationales jusqu’au sacrifice suprême a travers l’approche d’autodéfense (Twirwaneho) collective salvatrice.

Voilà pourquoi le Congo mérite mieux comme gouvernance en lieu et place de ces organisations tribalistes et génocidaire comme l’UDPS le parti présidentiel. L’avènement de l’Alliance Fleuve Congo/M23-MRDP Twirwaneho est la bienvenue.

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Rumenge Nt. Alain

L’auteur est Maitre de Conférence chargé des cours et responsable du service à la communauté au Collège de la Médicine et des Sciences de la Sante de l’UR