Les participants ont, à cette occasion, actualisé « les Statuts et le Règlement d'Ordre Intérieur pour une rationalisation normative afin de répondre efficacement aux obligations du Bureau de Coordination Nationale, à bien adapter stratégiquement les programmes de MAP-BURUNDI BUHIRE à l'histoire contemporaine et aux enjeux politiques nationaux ». En guise de décisions, les congressistes ont, notamment, fait passer le mandat du bureau de coordination nationale de deux à trois ans.
Ce qui pourrait sembler un simple incident administratif cache en réalité un système de type cartel : ces agences imposent un monopole absolu sur l’accès à l’emploi à l’étranger. Aucun Burundais ne peut prétendre travailler à Dubaï sans passer par elles. C’est une stratégie mafieuse de contrôle du marché du travail migrant : éliminer toute concurrence, fixer les prix à leur guise et soumettre les jeunes à un racket institutionnalisé.