Le but de M. Onana n'est pas, bien entendu, d'enseigner aux congolais leur propre histoire. L’auteur du livre au potentiel incendiaire a à cœur l’ardente envie d’intensifier et d’accélérer le génocide en cours ; celui des Banyamulenge et des Tutsi congolais en général. Car il sait, mieux que qui conque, que les thèses conspirationnistes qu'il défend avec sa salive et sa plume ou plutôt son épée débouchent inévitablement sur les drames au sein de la communauté ciblée.
Il a en effet abordé la question de l’impact colonial sur les frontières ainsi que son impact sur les populations ethniques, parlant le Kinyarwanda dans la région des Grand-Lacs: «Les Congolais ont bénéficié de l’héritage rwandais, les frontières qui ont été érigées durant la période coloniale ont affecté et divisé nos peuples. C’est évident. Vous pouvez remonter dans l’histoire»Certaines réactions parlent de la fourberie de l’histoire de la région des Grands Lacs.
« Au Rwanda, en Ouganda et en RDC, les réfugiés ont la liberté de circuler et de s'installer dans des localités de leurs choix. Cette liberté implique cependant l'obligation de se prendre en charge alors que dans les camps, les besoins de première nécessité des réfugiés, comme le logement, la nourriture, la santé, sont relativement couverts par le HCR et ses partenaires », rapporte ACAT.Par contre, poursuit cette Organisation, en Tanzanie et au Kenya, « les réfugiés doivent rester dans les camps et n'ont pas le droit de circuler librement ».
Ces sorties médiatiques contre l'incompétence de l'ANC lui vaudra d'être snobé par les organisateurs des funérailles de Nelson Mandela qui pensaient l'humilier. Lorsque le peuple sud-africain a appris qu'il n'avait pas été invité par l'ANC aux funérailles de Mandela, une révolte nationale a forcé le parti au pouvoir à revenir sur son camouflet. Sous le poids de la colère des sud-africains, l'ANC a été forcé de l'inviter, mais il lui a été demandé de prêcher lors d'un magnifique mémorial organisé à l'abbaye de Westminster.
Un porte-parole du gouvernement a déclaré à la télévision d'État que des "restes" du régime du président soudanais déchu Omar el-Bashir avaient participé à la tentative. Un responsable du gouvernement a déclaré que des informations sur la tentative de coup d'État été connues des autorités militaires et civiles depuis lundi soir, ce qui a permis de la contrecarrer rapidement.
Cette tendance indésirable peut-elle être inversée ? Oui, mais alors que les condamnations internationales des coups d'État en Guinée et ailleurs sont cruciales en tant que moyens de dissuasion pour d'autres accapareurs de pouvoir potentiels, les seuls acteurs qui ont vraiment le pouvoir d'inverser cette tendance inquiétante sont les dirigeants africains eux-mêmes.Ce sont eux les responsables sur le terrain et c'est leur réponse à ces récents événements qui sera déterminante. Ils doivent raviver la conviction que la démocratie peut apporter aux Africains.
Un politicien accède au pouvoir en se déclarant démocrate. Arrivé au pouvoir, il devient plus dictateur que ses prédécesseurs. Désavoué, il s'y accroche par tous les moyens. Le plus souvent, il faut changer la constitution. Condé est fait du même tissu. Ancienne figure de l'opposition qui avait été condamnée à mort par un prédécesseur, Alpfa Condé est devenu le premier leader démocratiquement élu de Guinée en 2010 et a été réélu en 2015. En octobre 2020, il a remporté un troisième mandat controversé après avoir modifié la constitution pour lui permettre de se représenter.