En effet, l'absence de liberté d'expression et les obstacles à la participation au processus politique poussent souvent les individus à envisager l'expatriation comme une mesure de sécurité et de survie.Ce désir de partir est également alimenté par le manque de responsabilisation des dirigeants politiques, l'opacité des procédures gouvernementales, la prévalence de la corruption, l'inefficacité du système judiciaire et l'exclusion des citoyens des prises de décisions.
Il s’agit d’une honte pour l’institution présidentielle burundaise. Au lieu d’assumer, le président se cache. Il n’apparaît pas. Il fuit le regard. Il échappe aux médias. Seul, il se protège. Lui seul (et sa suite) peut voyager parce qu’en fin de compte, lui seul accède à ce « sésame » qu’est le PASS COVID-19. Le Président Evariste Ndayishimiye, son épouse (et ses enfants) se sont vaccinés où ? Les membres de la délégation qui accompagnaient le couple présidentiel se sont vaccinés où ? Avec quel vaccin homologué par le Burundi parmi ceux reconnus par l’OMS ?
Malgré leur résistance, les Barundi ont été vaincus. Après des combats meurtriers, la perte de nombreux soldats du Roi, et les rébellions de MACONCO et KILIMA, qui s`étaient associés aux envahisseurs allemands, l`armée des Badasigana n`en pouvait plus. Le véritable artisan de cette dernière phase de la bataille fut le capitaine Von BERING. La résidence du Roi fut encerclée et les Allemands étaient décidés à finir avec le Mwami.
Et si la colonisation n'avait jamais eu lieu ?: Ce genre de questions est totalement inutile à mon avis. “Et si la traite des esclaves ne s’était jamais produite ? Où seraient les Afro-Américains ?” Que de questions absurdes ! Que diriez-vous de : “Et si la seconde guerre mondiale ne s'était jamais produite ?” Aucune question de ce genre n’a jamais rien apporté, elles ne servent à rien. Ces événements ont eu lieu. Point. Les questions importantes devraient être : Que s'est-il passé ? Comment les Africains ont-ils faillis ? Est-ce que cela fut terrible ?,
Je pose cette question qui vaut son pesant d’or, pour laisser les imaginations fertiles filer bon train. Après avoir trituré vos neurones, caressé divers scénarios aussi vraisemblables les uns que les autres, envisagé même les plus invraisemblables, votre esprit sera inondé par maints propos distillés au cours des années par une lignée de journalistes praticiens des stéréotypes, spécialistes de répétitions globalisantes ou fervents adeptes de faciles raccourcis.
Chaque année, la Belgique devait rendre compte de sa gestion au Comité des Mandats de la Société des Nations. En parcourant ses rapports de 1923 à 1945, je puis vous assurer que les Puissances Alliées ont joué avec grande autorité leur rôle de mandants et que la Belgique devait suivre à la lettre leurs remarques et recommandations. La différence entre un État mandataire devant rendre compte à une autorité supérieure par opposé à un État colonisateur ne rendant compte à personne est loin d’être banale. Elle est hautement significative. Si la Belgique faisait comme bon lui semblait au Congo, il ne pouvait en être ainsi au Burundi.