A l'heure de la disgrâce, Gaston Sindimwo risque d'être happé par la gueule du loup DD
Dans son élan de dénonciation de l'appui de l'armée burundaise aux FDLR, Gaston Sindimwo a lâché ce secret d'Etat : Quand j'étais encore vice-président de la République, en tenant compte de nombreux soldats burundais tués au Kivu, j'ai proposé l'achat de deux drones pour surveiller la frontière avec le Burundi afin de ne plus être obligé d'y envoyer nos soldats, ils ont d'abord hésité mais quand même ils ont fini par acheté un drone, je ne sais pas s'il fonctionne encore », a martélé le désormais bras droit d'Anicet Niyonkuru.
L'ancien vice-président du Burundi Gaston Sindimwo (2015-2020) est dans de mauvais draps. Ejecté sans façon de l'ancien parti unique (UPRONA) avant de trouver comme point de chute le parti CDP, Conseil des patriotes, d'Anicet Niyonkuru, Gaston Sindimwo se dit dangereusement persécuté par le régime CNDD-FDD. Il a déjà confié sa peine à certains médias pour alerter l'opinion.
Concrètement, Gaston Sindimwo, sa famille et ses biens seraient en « situation d'insécurité ». Il est clairement menacé par le système DD qui l'a pourtant élevé, hier, au trône, l'ancien vice-president du Burundi à l'heure de la disgrâce, Gaston Sindimwo lance un cri d'alarme.
S'agit-il d'une persécution liée à ses activités politiques, lui qui a migré vers le parti de l'opposant Anicet Niyonkuru ? S'agit-il d'une persécution consécutive à ses récents propos sur la radio ISANGANIRO lorsqu'il a publiquement déclaré que le Burundi sera la prochaine cible des rebelles congolais du M23 après la chute du nord et du sud Kivu, y compris Uvira ?
Il y a fort à parier sur cette deuxième hypothèse. Gaston paie pour ses propos qui valorisent l'ennemi, en l'occurrence le CNDD-FDD, et qui évoquent la présence effective des FDLR sur le sol burundais, sans cacher le soutien dont ils bénéficient de la part du régime CNDD-FDD.
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« Chassés de la RDC, les FDLR vont se retirer au Burundi et le feu rebelle les y poursuivra jusqu'ici ; c'est clair et net », a-t-il annoncé lors d'un débat sur Isanganiro.
Dans son élan de dénonciation de l'appui de l'armée burundaise aux FDLR, Gaston Sindimwo a lâché ce secret d'Etat : Quand j'étais encore vice-président de la République, en tenant compte de nombreux soldats burundais tués au Kivu, j'ai proposé l'achat de deux drones pour surveiller la frontière avec le Burundi afin de ne plus être obligé d'y envoyer nos soldats, ils ont d'abord hésité mais quand même ils ont fini par acheté un drone, je ne sais pas s'il fonctionne encore », a martélé le désormais bras droit d'Anicet Niyonkuru.
Rappelons que Gaston, hier militant de l'UPRONA, a presté comme premier vice-président du Burundi, il a aussi occupé les fonctions de secrétaire général de l'UPRONA, et, auparavant, secrétaire du bureau du vice-président. Il fut candidat de l'UPRONA à l'élection présidentielle du 20 mai 2020. Il a obtenu 1,6 % des voix. Il était aussi député UPRONA lors de la dernière législature pour l'ancienne circonscription de Bujumbura depuis 2020.