Activités économiques au Burundi: bistrots, restaurants et autres points de vente fermés à la pelle
Selon un récent décompte effectué par des militants des droits humains au Burundi, depuis janvier, au moins 12 bistrots et 2 mini-dépôts de boissons ont été définitivement fermés dans la province de Rumonge.Au moins 20 bistrots et 11 restaurants ont été sommés de mettre la clé sous paillasson dans la province de Muyinga ; en province de Bururi au sud du pays, au moins 48 bistrots et 17 restaurants ont fermé boutique dans la seule commune de Matana sur ordre de l'autorité.Ainsi, le mot d'ordre non officiel est d'affamer ces électrons libres
Visiblement, le mot d'ordre du régime CNDD-FDD est plus que jamais la paralysie programmée des activités économiques dans les quatre coins du pays pour affamer stratégiquement la population et renforcer sa dépendance/soumission au diktat du système.
La dernière mesure illustrant ce vandalisme est annoncée dans la province de Makamba au sud du Burundi où les petits opérateurs économiques sont, depuis le 22 février 2023, sommés de fermer à double tour « toute boutique alimentaire et autres points de vente longeant la route nationale numéro onze (RN11) ».
Officiellement, selon les autorités provinciales, cette décision a été prise « pour rendre la ville plus propre ».
Mais le ressort de cette décision qui anémie une économie déjà exsangue et laisse sur le carreau des familles entières est tout autre. Car le régime CNDD-FDD veut maintenir les citoyens dans la dépendance et la mendicité pour mieux les endoctriner comme des moutons de panurge.
C'est aussi dans cette logique qu'en mairie de Bujumbura, les propriétaires des motos-taxis, vélos-taxis et autres Tuks-Tuks ont vu leur espace de circulation drastiquement réduit. Certains ont déjà abandonné ce business.
C'est dans cette même logique que depuis le début de cette année 2023, plusieurs bistrots et autres points de vente au gros des produits BRARUDI (boissons) ont été fermés à travers le pays.
Selon un récent décompte effectué par des militants des droits humains au Burundi, depuis janvier, au moins 12 bistrots et 2 mini-dépôts de boissons ont été définitivement fermés dans la province de Rumonge.
Au moins 20 bistrots et 11 restaurants ont été sommés de mettre la clé sous paillasson dans la province de Muyinga ; en province de Bururi au sud du pays, au moins 48 bistrots et 17 restaurants ont fermé boutique dans la seule commune de Matana sur ordre de l'autorité.
Ainsi, le mot d'ordre non officiel est d'affamer ces électrons libres qui rêvent de voler de leurs ailes sans tendre la main au chef.
