Human Rights Watch: Les radars onusiens doivent rester braqués sur ce pays
L'ONG international des droits de l'homme Human Rights Watch se réjouit de ce que le Burundi reste toujours sous les radars onusiens en matière des droits de l'homme.Dans sa déclaration publiée mercredi, jour de présentation du 4ème rapport annuel de la Commission d'enquête de l'ONU sur la situation des droits de l'homme au Burundi, HRW a remercié cette Commission pour la mise à jour sur la situation des droits de l'homme au Burundi.
L'ONG international des droits de l'homme Human Rights Watch se réjouit de ce que le Burundi reste toujours sous les radars onusiens en matière des droits de l'homme.
Dans sa déclaration publiée mercredi, jour de présentation du 4ème rapport annuel de la Commission d'enquête de l'ONU sur la situation des droits de l'homme au Burundi, HRW a remercié cette Commission pour la mise à jour sur la situation des droits de l'homme au Burundi.
« Human Rights Watch remercie la Commission d'enquête pour cette mise à jour indispensable sur les graves atteintes aux droits humains que des agents étatiques burundais, plus particulièrement le Service national de renseignement et les autorités administratives, et des membres des Imbonerakure ont commises à l'encontre de la population depuis mai 2019 ».
« Au cours des mois qui ont précédé les élections générales de mai 2020, Human Rights Watch a documenté des meurtres, des disparitions forcées, des arrestations arbitraires, des passages à tabac et des extorsions à l'encontre de Burundais, notamment ceux perçus comme membres ou sympathisants de l'opposition », poursuit HRW.
Le 4ème rapport de la Commission indépendante de l'ONU sur la situation des droits de l'homme au Burundi est aussi accablant que les trois précédents.
Ses conclusions brossent en effet un tableau très sombre de la violence et de la brutalité employées par les autorités burundaises pour se maintenir au pouvoir.
La Commission a aussi relevé d'inquiétants cas de violences sexuelles, y compris contre des hommes, « en vue d'obtenir des renseignements, souvent pendant leur détention dans les locaux du Service national de renseignement ».
Human Rights Watch salue la contribution de la Commission visant à garantir la responsabilisation pour les crimes contre l'humanité commis au Burundi, et constate avec une certaine inquiétude que plusieurs personnes identifiées par la Commission comme des auteurs de violations des droits humains, occupent des fonctions haut placées au sein du gouvernement d'Évariste Ndayishimiye ou ont été promues dans les forces de sécurité et de défense depuis son élection.