Le Burundi loue un stade étranger pour 10 milles dollars malgré une vingtaine de stades érigés en 17 ans par le régime CNDD-FDD.
Dans le domaine footballistique, la Fédération internationale de football (FIFA) avait déjà signifié aux autorités burundaises qu'aucun de ses stades n'a le niveau requis pour abriter un match international.Il sied de rappeler que selon la liste des stades agréés par la FIFA le Burundi est le seul pays de la Communauté d'Afrique de l'est (CAE) à figurer sur la ligne rouge.Ainsi, au lieu de se laisser happer par la folle envie de construire beaucoup de stades hors-normes, le président Pierre Nkurunziza aurait dû sans doute ériger au moins un stade de rang international.
Le Burundi va louer à la Tanzanie un stade pour près 10.000 $ pour ses prochains matchs de qualification pour la prochaine coupe d'Afrique des nations, CAN, alors que le régime CNDD-FDD a construit pour des milliards une vingtaine de stades ces 17 dernières années.
Les matchs impliquant le Burundi seront joués au stade Benjamin Mkapa stadium.
Des milliards de francs burundais gaspillés dans un contexte de pauvreté structurelle et chronique.
Ce manque de stade aux standards reconnus par la FIFA illustre un manque de vision pour le pays. C'est d'ailleurs aussi vrai pour d'autres secteurs de la vie du pays. Les autorités burundaises naviguent à vue.
Avec comme seul leitmotiv l'exclusion, au propre comme au figuré, des tutsis et des opposants réels ou présumés comme tel.
Dans le domaine footballistique, la Fédération internationale de football (FIFA) avait déjà signifié aux autorités burundaises qu'aucun de ses stades n'a le niveau requis pour abriter un match international.
Il sied de rappeler que selon la liste des stades agréés par la FIFA le Burundi est le seul pays de la Communauté d'Afrique de l'est (CAE) à figurer sur la ligne rouge.
Ainsi, au lieu de se laisser happer par la folle envie de construire beaucoup de stades hors-normes, le défunt président Pierre Nkurunziza aurait dû sans doute ériger au moins un stade qui puisse accueillir les matchs internationaux. La Fédération de football du Burundi (FFB) et les pouvoirs publics devraient conjuguer leurs efforts pour doter le pays d'un stade de renommée internationale.
Pour rappel, selon la FIFA, un stade qui remplit les normes internationales doit avoir une capacité d'au moins 10 000 sièges, et ces derniers doivent être numérotés. En plus, il doit être doté d'un accès et de places adaptées aux spectateurs handicapés. Le terrain doit être équipé d'un système de drainage ainsi que d'un système d'éclairage. Ce qui est important pour la couverture audiovisuelle des matchs en haute définition. Le stade remplissant les normes de la FIFA comporte deux vestiaires équipés chacun de 5 douches, de 5 toilettes individuelles, de sièges et casiers pour 25 joueurs. Il doit y avoir également une table de massage, un tableau tactile, de l'eau chaude et froide et une bonne ventilation ou climatisation.
Le stade doit garantir un accès direct, privé et sécurisé pour les équipes et les arbitres, de leurs vestiaires jusqu'au terrain de jeu. Il doit avoir une salle de réunion devant accueillir au moins 20 personnes. Une infirmerie pour les joueurs et une autre pour les officiels, dotées de matériels bien déterminés sont également exigées. Le stade est obligé d'avoir une salle de conférence de presse équipée d'une plateforme pour caméra, d'une estrade, d'un système de sonorisation et d'au moins 50 sièges. La liste des exigences n'est pas exhaustive mais, compte tenu de ces normes et de l'état actuel des stades burundais, on est loin du compte.