Le Président burundais demande le retrait de son pays de l'agenda du Conseil de sécurité de l'ONU

Evariste Ndayishimiye déplore énergiquement l'agression tous azimuts dont son pays est victime. «Nous rejetons fermement l'agression politico diplomatique injustifiée contre le Burundi et son Peuple par des Gouvernements Étrangers, dont certains se sont illustrés dans la tentative de changement de régime en 2015 par des voies anticonstitutionnelles»

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25.9.2020
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Le Président burundais, Evariste Ndayishimiye a demandé jeudi dans un discours adressé par vidéoconférence à 75ème Assemblée générale de l'ONU, le retrait du Burundi de l'agenda du Conseil de sécurité de l'ONU.

«Le Burundi se trouve arbitrairement sur l'agenda du Conseil de Sécurité pour des raisons politiques/des intérêts égoïstes de certaines puissances, qui méprisent le bien-être du peuple Burundais, qui ne constitue aucunement une menace à la paix et la sécurité internationales », a déclaré le général Evariste Ndayishimiye.

« La diplomatie des muscles doit céder la place à la coopération mutuellement bénéfique et respectueuse », a ajouté le Président burundais.

Evariste Ndayishimiye déplore énergiquement l'agression tous azimuts dont son pays est victime. «Nous rejetons fermement l'agression politico diplomatique injustifiée contre le Burundi et son Peuple par des Gouvernements Étrangers, dont certains se sont illustrés dans la tentative de changement de régime en 2015 par des voies anticonstitutionnelles»

Selon le nouveau chef d'Etat burundais, le Burundi reste ouvert aux pays et aux organisations internationales qui souhaitent davantage tisser des relations de coopération mutuellement avantageuses et respectueuses.

« Le Burundi est partisan d'un multilatéralisme où tous les pays, quelque soit leur taille et niveau de développement, ont un rôle à jouer pour faire face aux multiples défis communs à l'humanité ».

« La tendance de certains Etats, qui utilisent des moyens subtils et illégaux pour réguler la géopolitique dans les pays du Sud et se substituer à la communauté internationale pour oppresser d'autres pays en leur imposant des mesures coercitives unilatérales, doit cesser ».

Depuis la crise de 2015, née de l'entêtement de l'ancien Président Pierre Nkurunziza à briguer illégalement son 3ème mandat, le Burundi est à l'agenda des différentes réunions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Mais le régime burundais a catégoriquement refusé de collaborer avec l'ONU. C'est ainsi qu'en 2016, la résolution 2303 du CS de l'ONU est restée lettre morte. Elle autorisait, notamment, le déploiement à Bujumbura et dans tout le Burundi, pour une période initiale d'un an, d'un effectif maximum de 228 policiers des Nations Unies.

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