L'économie burundaise périclite...le président et son épouse friment aux Emirats arabes unis : quel contraste!
D'aucuns estiment qu'en s'offrant une semaine pour le farniente à Dubaï, le couple présidentiel a pris l'option de décompresser, après des mois de chaudes et vaines larmes face à ses commis gangrénés par la corruption dans tous les services publics.Evariste Ndayishimiye fait du shopping à Dubaï pendant que le peuple lui confié est dans la galère. Une image qui fait parler ceux qui sont au courant de la pauvreté qui sévit au Burundi. Sans doute une image qui contredit les efforts du président qui depuis son arrivée au pouvoir présente comme le commun des burundais
Alors que les stations d'essence sont à sec depuis plus d'un mois, que plus de 75% des Burundais sont sous le seuil de la pauvreté (rapport Banque Mondiale) et tirent le diable par la queue, le chef de l'Etat et son épouse viennent prendre leurs aises aux Emirats arabes unis (EAU) pour une semaine. Selon la présidence burundaise, il ne s'agissait pas d'une visite d'Etat. Une visite tout court, selon la porte-parole, Evelyne Butoyi.
« Accompagné par la Première Dame SE Angeline Ndayishimiye, le Président de la République Evariste #Ndayishimiye entame une visite de 5 jours aux Émirats Arabes Unis au cours de laquelle il prendra part aux activités de l'exposition universelle de Dubaï », voilà en substance le message émanant de la présidence. Depuis son départ, la présidence était avare d'informations sur ce déplacement du chef de l'Etat burundais. Le site web de la présidence n'en pipait mot, non plus.
La seule info qui filtrait est que le Président de la République avait reçu en audience les opérateurs économiques de ce pays désirant investir au Burundi dans le domaine agro-pastoral, le commerce et les infrastructures ».
D'aucuns estiment qu'en s'offrant une semaine pour le farniente à Dubaï, le couple présidentiel a pris l'option de décompresser, après des mois de chaudes et vaines larmes face à ses commis gangrénés par la corruption dans tous les services publics.
Evariste Ndayishimiye fait du shopping à Dubaï pendant que le peuple lui confié est dans la galère. Une image qui fait parler ceux qui sont au courant de la pauvreté qui sévit au Burundi. Sans doute une image qui contredit les efforts du président qui cherche depuis son arrivée au pouvoir à se présenter comme le commun des burundais moyens.
Evariste Ndayishimiye semble avoir pris de la distance face aux épineuses questions de l'heure : recrudescence d'actes de violences, d'enlèvements et d'assassinats ; paupérisation de la population, pénurie structurelle de carburant et de médicaments, défaillance du système éducatif, corruption à grande échelle, etc.
Manifestement, le Burundi est encore à mille lieux des rails du développement spontané et de l'Etat de droit.
Le CNDD-FDD qui, une décennie durant, a sapé le pays depuis le maquis comme mouvement rebelle est en train de l'achever aujourd'hui comme parti présidentiel.
