Les Burundais, ces proies faciles de la variole du singe, un drame de plus pour eux !
A Bujumbura, les hôpitaux sont en alerte rouge, quelques jours après le communiqué du Ministère de la santé annonçant officiellement l'effectivité de cette épidémie au Burundi. Une dizaine de cas sont déjà renseignés et les professionnels de la santé sont unanimes pour confirmer que l'épidémie est hautement mortelle et contagieuse.
Alors que la RDC brûle avec plus de 11000 cas positifs dont 450 décès, que le Rwanda voisin se dit prêt à faire face au nouveau fléau en l'occurrence la variole du singe qui embrase la région des grands-lacs, le Burundi fait figure d'un nain pitoyable, plus vulnérable que jamais face à la moindre épidémie.
La variole du singe en rajoute une couche. Privés d'eau, d'électricité, de carburant, de médicaments, de vaccins de tout genre, les Burundais sont en effet dépourvus face à elle.
Sans la moindre défense contre ce nouveau fléau annoncé dont les cas positifs se répandent comme une trainée de poudre en raison notamment du manque d'hygiène, du manque de tout pour ainsi dire. Pendant ce temps, les autorités sont happées par leur appétit glouton du gain facile, de la gloire éphémère et éhontée.
Malgré l'alerte à la variole du singe et la confirmation de la propagation de l'épidémie, le Chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye s'offre encore le luxe de bain de foule, marchant sur les pagnes des femmes en détresse et affamées, mobilisées par des leaders locaux zélés du CNDD-FDD à des fins de propagande. Il risque d'être rattrapé par la réalité sur terrain.
La variole du singe constitue un autre test de la vulnérabilité du pays. Son ministre de la santé a déjà alerté l'opinion.
«En date du 22 juillet 2024, trois alerte de cas suspect de MPOX provenant du Centre universitaire de Kamenge, de l'hôpital militaire de Kamenge et du District sanitaire de ISARE se traduisant cliniquement par : une fièvre, des douleurs articulaires et une éruption cutanée généralisée ont été rapportées. Après analyse, les trois échantillons se sont révélés positifs au virus de Monkeypox ou variole du singe», a déclaré la ministre de la santé, Lydwine Baradahana.
A Bujumbura, les hôpitaux sont en alerte rouge, quelques jours après le communiqué du Ministère de la santé annonçant officiellement l'effectivité de cette épidémie au Burundi. Une dizaine de cas sont déjà renseignés et les professionnels de la santé sont unanimes pour confirmer que l'épidémie est hautement mortelle et contagieuse.
Elle touche à la fois les animaux et les humains et entraîne la mort si la prise en charge est tardive. Or, la prise en charge rapide dépend de la disponibilité des médicaments, ce qui manque évidemment au Burundi, qu'il s'agisse de la variole du singe ou d'une autre pandémie.