La corruption n'a plus de limite au Burundi: Ndirakobuca s’en mêle les pinceaux, verse dans le marketing pour une société privée

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Non content de contrôler l’intérieur, la sécurité et le développement communautaire, le super ministre Gervais Ndirakobuca (alias Ndakugarika ou je te lynche) lorgne sur le commerce et, pire encore, fonce dans le marketing pour le compte d’une société totalement privée, en l’occurrence le géant chinois des médias, Star Times.

Payé ou actionnaire de cette entreprise implantée dans plusieurs pays africains dont le Burundi, le super ministre du cabinet Ndayishimiye vient de prendre tout le monde de court en exhortant les cadres et agents sous ses ordres à acheter massivement les télévisions de Star Times.

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« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que dans le but d’entrer efficacement dans le système numérique, la société Star Times Media Burundi a apporté des télévisions à écrans plats de différents pouces (32 et 43). Pour cette occasion Star Times Media Burundi voudrait donner une opportunité aux fonctionnaires de notre institution en leur offrant ces télévisions payables en tranches », a déclaré le ministre dans une correspondance adressée à tous les gouverneurs de provinces, au maire de la ville de Bujumbura et aux autres hauts cadres du Ministère.

Signée par le ministre en personne, cette correspondance vaut, cela va sans dire, un ordre d’achat, même si les capacités rédactionnelles de l’auteur laissent à désirer.

La lettre fait le buzz et les supputations fusent de partout.

D’aucuns disent que le ministre Gervais Ndirakobuca aurait des actions dans Star Times. D’autres estiment encore que l’entreprise chinoise a soudoyé le ministre pour faire la promotion de ses produits en cette période de crise financière due à la Covid-19.

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