Corruption sur un projet financé par la banque mondiale: Un relent de corruption avec 300 millions de francs burundais dans un marché gagné par un proche du régime CNDD-FDD.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
Les documents ont fuité. Les réseaux sociaux sont enflammés. Le PV d'ouverture des offres est là. La société Van Business Company d'un certain Abraham Ndakatubane a récemment gagné sans gloire le marché.
Ce dernier est juteux car il porte sur la fourniture, l'installation et la maintenance des systèmes solaires photovoltaïque pour 150 établissements de santé et logement du personnel des formations sanitaires dans les provinces de Bujumbura, Karuzi, Makamba, Muyinga, Rumonge et Rutana
Sur douze sociétés qui avaient remis leurs soumissions, la Commission corrompue a jeté son dévolu sur l'entreprise Van Business Company alors que son patron, Abraham Ndekatubane, n'était pas forcément le moins disant.
Cette commission d'ouverture des offres était composée par Vincent Nibayubahe, coordinateur du projet, Willy Ciza, directeur des énergies renouvelables, Audifax Arakaza, directeur technique de l'ABR et Salvator Horizonna, RAF UCP.
Elle était aussi appuyée par Nestor Havyarimana et Bernard Bizindavyi respectivement spécialiste en passation des marchés de l'UCP et de l'unité d'Exécution de l'ABER.
Mais seuls les quatre premiers se sont partagé un pot de vin de 300.000.000 Fbu.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.
Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.
Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
Dans son rapport 2022, le Burundi occupe la 171ème position sur 180 pays passés au peigne fin.
