Le Président burundais siphonne le trésor public pour financer des déplacements de son fils à l'étranger

Pourtant, son fils n'a aucune fonction officielle au sein de l'appareil de l'Etat. Sa présence dans la délégation du chef de l'Etat en mission officielle à l'étranger est une insulte aux citoyens, contribuables, qui casquent pour financer ces déplacements et prendre en charge les différentes délégations.Alors que le chef de l'Etat s'active pour fermer les vannes financières des autres (motos-taxis, vélos tricycles, commerçants de rues, conseils d'administrations des entreprises publiques/parapubliques....), il se ménage des passe-droits insoutenables pour sa famille

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Burundi Daily
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28.3.2022
Categorie:
Economie

Hier remarqué à Bruxelles aux cotés de son géniteur de président, aujourd'hui très visible à proximité du général Evariste Ndayishimiye au Vatican chez le Très Saint Père, le fils du président est décidément l'un des plus chouchoutés du couple présidentiel.

Tant et si bien que le Citoyen Lambada s'interroge déjà sur les raisons qui poussent le nouveau président burundais à siphonner les caisses de l'Etat pour se faire accompagner à la fois par son épouse et son fils dans ses voyages officiels en Europe.

Pourtant, son fils n'a aucune fonction officielle au sein de l'appareil de l'Etat. Sa présence dans la délégation du chef de l'Etat en mission officielle à l'étranger est une insulte aux citoyens, contribuables, qui casquent pour financer ces déplacements et prendre en charge les différentes délégations.

Alors que le chef de l'Etat s'active pour fermer les vannes financières des autres (motos-taxis, vélos tricycles, commerçants de rues, conseils d'administrations des entreprises publiques/parapubliques....), il se ménage des passe-droits insoutenables pour sa propre famille en matière de voyages officiels.

Evariste Ndayishimiye, sa femme et son fils à Bruxelles

En agissant de la sorte, Evariste Ndayishimiye anémie une économie burundaise qui, aux dires des analystes,  a déjà mordu la poussière depuis belle lurette.

Car rien que pour cette année 2022, près de 2 millions de Burundais risquent de crever de faim, d'après les projections du Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires, OCHA.

« les populations les plus vulnérables dans le pays continueront à être particulièrement affectées par différents chocs qui bénéficieront dans un contexte de vulnérabilité socio-économique sous-jacente, le Burundi étant l'un des pays les plus pauvres du monde, 87 pour cent des Burundais vivant avec moins de 1,90 dollars par jour », a alerté OCHA.

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