Pacte secret Tshisekedi-Ndayishimiye: Sous casquette l'EAC, le régime CNDD-FDD veut neutraliser RED-TABARA pour étouffer le dernier résistant.
Pour le régime CNDD-FDD qui noyaute le pays depuis près de deux décennies, la décision de l'EAC d'engager une force régionale à l'est de la RDC était déjà une aubaine.Elle lui a en effet permis d'officialiser la présence massive de ses militaires, policiers et autres Imbonerakure, qui s'y meuvent depuis près d'une année dans le cadre d'une traque non officielle des combattants du mouvement rebelle burundais, RED-TABARA, engagé à faire plier le régime burundais en vue des négociations pour des élections libres, inclusives et transparentes au Burundi.
Sous le couvert de la Communauté des Etats d'Afrique de l'est, EAC, l'armée burundaise a officiellement investit, mi-août, l'est de la RDC avec, au bas mot, 600 militaires dépêchés dans cette partie en proie à la guerre pour neutraliser les rebelles de tout acabit qui y pullulent.
Pour le régime CNDD-FDD qui noyaute le pays depuis près de deux décennies, la décision de l'EAC d'engager une force régionale à l'est de la RDC était déjà une aubaine.
Elle lui a en effet permis d'officialiser la présence massive de ses militaires, policiers et autres Imbonerakure, qui s'y meuvent depuis près d'une année dans le cadre d'une traque non officielle des combattants du mouvement rebelle burundais, RED-TABARA, engagé à faire plier le régime burundais en vue des négociations pour des élections libres, inclusives et transparentes au Burundi. Plus de 1000 militaires, policiers et Imbonerakure y étaient déjà.
Aujourd'hui, prétextant vouloir neutraliser des rebelles au sud et au nord Kivu, la machine mortuaire du Burundi va cibler les résistants de RED-TABARA. Mais ce mouvement, conscient de ce plan méphistophélique d'hier et d'aujourd'hui, ne s'en émeut pas outre-mesure.
Dans un communiqué publié lundi, le 22 août, il promet de rester serein et engagé pour sa noble cause, tout en appelant à « des négociations », avec Gitega en vue « des élections libres, inclusives et transparentes ». C'est, a-t-il déclaré, la « seule voie efficace pour sortir le Burundi de la crise actuelle et ramener la paix dans le Sud-Kivu ».
Sans cela, « RED-TABARA n'a d'autre choix que de poursuivre la résistance pour la libération de notre peuple », a déclaré Patrick Nahimana, porte-parole militaire de RED-TABARA.
En cas d'embrasement de la région, RED-TABARA met en garde la région et la communauté internationale. RED-TABARA rappelle en outre que l'armée burundaise travaille en connivence avec les rebelles rwandais, des FDLR. Ce qui n'est pas banal, vu qu'ils sont derrière eux le plus grand génocide de l'histoire moderne, perpétré contre les tutsis du Rwanda en 1994.
« Les chefs d'Etat de l'EAC sont-ils prêts à assumer toutes les conséquences de l'engagement de l'armée burundaise dans le Sud-Kivu, qui s'est allié pour guides dans sa guerre contre RED-TABARA avec les FDLR commandés par Kayicuka ainsi que les groupes armés Twigwaneho et Gumino ? ».