Quatre avocats burundais au cœur d'une campagne des défenseurs des droits humains pour leur retour d'exil

Militants percutants des droits humains, Maîtres Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura vivent en exil et sont voués aux gémonies par le régime CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, simplement parce qu'ils ont refusé de se taire face à l'insoutenable vague de violations des droits humains, orchestrée par le défunt président Pierre Nkurunziza dans sa quête aveugle d'un 3ème mandat mondialement reconnu comme mortifère en 2015.Ils ont pris leur courage à deux mains et ont tout déballé à la face du monde.

Par
Burundi Daily
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8.9.2022
Categorie:
Politique

A la veille d'un dialogue interactif avec le Sous secrétaire général de l'Onu dans le cadre du Conseil des droits de l'homme à Genève, des défenseurs des droits humains appellent à une pression tous azimuts sur les États du monde pour exiger le droit au retour d'exil de quatre brillants avocats burundais, défenseurs infatigables des droits de l'homme.

Militants percutants des droits humains, Maîtres Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura vivent en exil et sont voués aux gémonies par le régime CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, simplement parce qu'ils ont refusé de se taire face à l'insoutenable vague de violations des droits humains, orchestrée par le défunt président Pierre Nkurunziza dans sa quête aveugle d'un 3ème mandat mondialement reconnu comme mortifère en 2015.

Ils ont pris leur courage à deux mains et ont tout déballé à la face du monde. C'est dans ce cadre qu'ils ont initié le Collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes contre l'humanité commis au Burundi, CAVIB.

Aujourd'hui, ils sont au centre d'une vaste campagne initiée par l'ONG des droits de l'homme ISHR, Service international des droits de l'homme, pour demander leur retour au Burundi en toute dignité et sécurité après plus de cinq d'exil et de labeur.

« Nous voulons que ces éminents avocats du Burundi puissent retourner au Burundi sans crainte d'être emprisonnés et recouvrer leur droit de pratiquer le droit en toute sécurité », a déclaré cette ONG des droits humains.

Les autorités burundaises en veulent à ces avocats pour avoir « soutenu des manifestants » au plus fort de la contestation du 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.

« Ils  vivent en exil, par crainte de persécutions suite à leur engagement auprès du Comité de lutte  contre la torture », a rappelé ISHR.

Selon cette ONG, « Les défenseurs des droits humains au Burundi  doivent pouvoir travailler de manière sûre ».

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