Evariste Ndayishimiye se pose en grand looser : Ses trois premières entreprises privées ont fait banqueroute

Pour remettre le Burundi sur les rails du progrès, Evariste Ndayishimiye pioche aujourd’hui sur l’entreprenariat piloté des jeunes. Il promet déjà 40 milliards de francs burundais (Fbu) aux jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat.C’est son 2ème chantier lancé en trois mois. Dès sa prise de fonction, il s’était lancé sur le terrain de la lutte contre la corruption. Il avait d’ailleurs exigé à ses ministres et autres dignitaires de déclarer leurs biens afin de faciliter le contrôle du degré de corruption, concussion et détournement des deniers publics à la sortie/fin de mandat.

Par
Burundi Daily
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29.10.2020
Categorie:
Politique

C’est sidérant. Le nouveau président burundais, Evariste Ndayishimiye vient de prendre tout le monde de court en déclarant qu’il n’a jamais rien réussi dans sa vie. Et pour preuve. Toutes ses trois premières entreprises privées ont fait faillite avec de lourdes pertes financières doublées de dettes abyssales envers ses salariés.

«Ma première entreprise est tombée en faillite et quand j’ai vu venir la banqueroute, j’ai tout distribué gracieusement aux amis, contracté du crédit auprès des partenaires salariés et je n’ai jamais rien remboursé à personne,; pour ma 2ème entreprise, j’ai perdu 26 millions en une année et tout a foiré. Ma 3ème entreprise a aussi été un échec cuisant », a déclaré le président burundais lors d’une méga retraite organisée à Bujumbura (Cercle Hippique) à l’endroit des jeunes intellectuels sans emplois.

Plus d’un demi-millier de jeunes burundais diplômés y ont pris part.

Cet aveu glaçant, venu du principal gestionnaire du Burundi donne le tournis. Selon toute logique, le Burundi devient sa 4ème entreprise. Le décor est ainsi planté. La faillite nationale ne devrait surprendre personne.

Pour remettre le Burundi sur les rails du progrès, Evariste Ndayishimiye pioche aujourd’hui sur l’entreprenariat piloté des jeunes. Il promet déjà 40 milliards de francs burundais (Fbu) aux jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat.

C’est son 2ème chantier lancé en trois mois.  Dès sa prise de fonction, il s’était lancé sur le terrain de la lutte contre la corruption. Il avait d’ailleurs exigé à ses ministres et autres dignitaires  de déclarer leurs biens afin de faciliter le contrôle du degré de corruption, concussion et détournement des deniers publics à la sortie/fin de mandat.

Mais peu après, Evariste Ndayishimiye s’est ravisé et a publiquement avoué que cette idée n’était pas bonne, étant donné que certains dignitaires passeraient « plus d’une semaine à recenser et déclarer leurs immenses richesses».

Selon des sources, il aurait été réprimandé par la clique de généraux qui détient le véritable pouvoir au Burundi.

C'est alors qu’il cherche d’autres chantiers plus consensuels et moins polémiques.  Mais là comme ailleurs, le nouveau président burundais brasse du vent.

Car l’essor de l’entreprenariat, son nouveau chantier, est ombilicalement lié à la sécurité, les respects des droits humains, la lutte contre l’impunité, la lutte contre la gangrène de corruption, etc.

Tout cela constitue, malheureusement, le ventre mou de la dictature du régime CNDD-FDD, incarné par le looser de président.

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