Gérard Ndayisenga, un ogre du SNR finit sa course à la prison de Mpimba
Cet as du crime loge désormais à la prison centrale de Mpimba dans un quartier hyper sinistré dit aussi « Cercle rouge », abritant aussi les 19 combattants remis par le Rwanda au gouvernement burundais, sous le label de rebelles RED-TABARA. Le Service national des renseignements, SNR, s'en est débarrassé après qu'il ait arrêté puis torturé un certain Augustin Matata, un des militants percutants du parti d'opposition CNL, Congrès national pour la liberté. Arrêté en novembre dernier par Serge Ndayisenga, Matata a récemment rendu l'âme à la Clinique Prince Louis Rwagasore.
Après l'avoir utilisé pour torturer et tuer des opposants dans quatre coins du Burundi, le régime CNDD-FDD met au noir l'un de ses premiers couteaux, en l'occurrence Gérard Ndayisenga. Ancien chef des renseignements dans les provinces de Muyinga, Kayanza, Mwaro, Bujumbura, etc.
Derrière ses airs de paysan débonnaire se cache un homme brutal et cruel. Gérard Ndayisenga, le bourreau du SNR est connu pour ses multiples actes de cruaute dans differents coins du Burundi.
Cet as du crime loge désormais à la prison centrale de Mpimba dans un quartier hyper sinistré dit aussi « Cercle rouge », abritant aussi les 19 combattants remis par le Rwanda au gouvernement burundais, sous le label de rebelles RED-TABARA.
Le Service national des renseignements, SNR, s'en est débarrassé après qu'il ait arrêté puis torturé un certain Augustin Matata, un des militants percutants du parti d'opposition CNL, Congrès national pour la liberté. Arrêté en novembre dernier par Serge Ndayisenga, Matata a récemment rendu l'âme à la Clinique Prince Louis Rwagasore, en Mairie de Bujumbura.
Serge a été arrêté avec un autre gang du SNR, célébré dans des actes d'enlèvements, torture et lynchage d'opposants réels ou présumés. Au cachot du SNR, ce gang agissait impunément sous les auspices d'un certain Alfred Museremu et Alexis Ndayikengurutse, surnommé Nkoroka.
L'arrestation suivie de la torture et de l'assassinat de Matata Augustin, un hutu militant du CNL et natif de la province de Bubanza a suscité un tollé de protestation au sein de l'opinion hutue. Via des réseaux sociaux, des appels ont été lancés au chef de l'Etat pour faire barrage à ce noyau criminel qui sème la mort et entache tout le régime. Le Chef de l'Etat aurait eu écho de ce drame, qui est en réalité le lot quotidien des Burundais depuis plusieurs années. Serge et ses compagnons ont donc été arrêtés et acheminés illico à la prison de Mpimba.
Selon des observateurs, Serge Ndayisenga et ses compagnons criminels pourraient être eux-mêmes liquidés sans autre forme de procès, simplement pour gommer les traces sur les nombreux crimes dont ils sont comptables et qui, in fine, sont aussi attribués au SNR et d'une manière générale au régime CNDD-FDD.
Les faucons du SNR qui collaborent insidieusement avec Serge craignent d'être dénoncés et pourraient, à leur manière, les faire taire définitivement.
Il y a une semaine, la Commission nationale « indépendante » des droits de l'homme, CNIDH, annonçait par médias interposés, deux cas avérés de torture au sein du Service national des renseignements. La président de la CNIDH faisait allusion à Matata Augustin qu'il venait de rendre visite à son lit d'hôpital. Il a été sidéré et en a touché un mot au Chef de l'Etat.
Selon des témoins, la famille de Matata n'a pas été autorisée à lui rendre visite durant toute la période de son hospitalisation. Augustin Matata était dans le coma et sa chambre est restée gardée par des policiers pour cacher la gravité de la torture qu'il avait subie.
Très triste pour un pays qui se prétend être un Etat de droit.