Micmac et prise de becs dans la haute sphère du régime CNDD-FDD autour d'un remaniement en vue.
Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui pour des raisons fort obscures, vient de s'installer dans son nouveau bijou de l'architecture moderne dans les faubourgs de Nkenga-Busoro, zone Kanyosha, reste un mystère pour le Chef de l'Etat.Au regard de la loi, il peut s'en débarrasser. Mais le pourra-t-il ? Rien n'est moins sûr.Par contre, ce qui reste certain, c'est qu'il y a une guerre interne et certainement fratricide dans les hautes sphères du parti CNDD-FDD pour savoir qui part ou qui reste au gouvernement.
Une rumeur persistante sur un imminent remaniement ministériel se répand comme une trainée de poudre ces derniers jours à Bujumbura et en provinces.
Pressé par la Communauté internationale impatiente de le voir se délester des éléments encombrants qui sont allés plus loin dans la violation des droits humains et le pompage éhonté des fonds publics, le général Evariste Ndayishimiye a décidé de décider. Il veut remanier son cabinet comme il l'avait également promis à la fine fleur de l'intelligentsia hutue lors du premier forum national économique organisé à Bujumbura fin 2021.
Mais c'était sans compter avec ceux qui lui lient les mains. Les généraux grâce auxquels il a hérité du fauteuil présidentiel.
Ainsi, si certains ministres assis sur des sièges éjectables sont souvent cités, en l'occurrence Domitien Ndihokubwayo (finances) doublement riche et peu soumis au nouveau chef d'orchestre ; ou encore Déo Guide Rurema (agriculture), les faucons généraux qui polluent la marre politique burundaise aux yeux de l'Occident sont hors portée de la main du Chef qui n'en est pas un. Nul n'oserait avancer un pronostic à leur sujet.
Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui pour des raisons fort obscures, vient de s'installer dans son nouveau bijou de l'architecture moderne dans les faubourgs de Nkenga-Busoro, zone Kanyosha, reste un mystère pour le Chef de l'Etat.
Au regard de la loi, il peut s'en débarrasser. Mais le pourra-t-il ? Rien n'est moins sûr.
Par contre, ce qui reste certain, c'est qu'il y a une guerre interne et certainement fratricide dans les hautes sphères du parti CNDD-FDD pour savoir qui part ou qui reste au gouvernement.
En attendant, le chef de l'Etat apaise sa colère en dégommant à volonté des administrateurs communaux et autres agents, magistrats ou autres cadres de bas étages soupçonnés de corruption.
