Ndayishimiye poursuit sa guerre des tranchées contre les salariés des entreprises publiques: Exit les avantages alloués aux retraités de la REGIDESO.
La présidence burundaise justifie cette décision par son souci de réduire les «disparités en rapport aux indemnités de fin de carrière». Mais dans la mesure où une bonne frange de cadres et agents de la REGIDESO en fin de carrière sont issus de la composante ethnique tutsie, d'aucuns disent que l'intention inavouée du chef de l'Etat est de leur préparer une piteuse fin de vie, marquée par la faim qui, elle-même, augure pour eux une fin tragique. Comme quoi l'esprit du maquis et de l'aversion ethnique n'a jamais quitté les faucons du CNDD-FDD
Incapable de pallier les pénuries tous azimuts qui attisent la colère du consommateur, le chef de l'Etat burundais se pose en va-t-en guerre contre les salariés de l'Etat, en particulier ceux qui prestent au sein des entreprises publiques. Suspension des primes et indemnités de fin d'année, privation des dividendes et autres avantages.....le sevrage est doublement brutal et humiliant.
Non content de toutes ces privations, le chef de l'Etat en remet une couche en dépouillant. Cette fois, il dépouille les retraités de la société étatique de production et commercialisation de l'eau et de l'électricité, REGIDESO, de ce qui leur restait, à savoir quelques indemnités compensatoires en eau et électricité et d'autres encore.
Dans une correspondance adressée au ministre de l'hydraulique, de l'énergie et mines avec copie pour information au premier ministre, le lieutenant général Gabriel Nizigama, Chef de cabinet civil du président burundais, lui intime l'ordre de tout suspendre immédiatement.
« Il a été constaté que les textes statutaires régissant le personnel de la REGIDESO prévoient des avantages exorbitants. ...La présente est de vous demander de suspendre l'octroi des avantages alloués aux employés de cette institution, en l'occurrence l'indemnité de fin de carrière, en vue de respecter les orientations des organes décisionnels », a déclaré le haut gradé, Chef de cabinet (civil ??) du président de la République, le lieutenant général de police Gabriel Nizigama.
La présidence burundaise justifie cette décision par son souci de réduire les «disparités en rapport aux indemnités de fin de carrière».
Mais dans la mesure où une bonne frange de cadres et agents de la REGIDESO en fin de carrière sont issus de la composante ethnique tutsie, d'aucuns disent que l'intention inavouée du chef de l'Etat est de leur préparer une piteuse fin de vie, marquée par la faim qui, elle-même, augure pour eux une fin tragique.
Comme quoi l'esprit du maquis et de l'aversion ethnique n'a jamais quitté les faucons du CNDD-FDD qui contrôle les rouages de l'Etat burundais depuis près de deux décennies.