Au Burundi, la paix a un goût amer. Depuis l’accession du CNDD-FDD au pouvoir en 2005, et surtout après la crise de 2015 déclenchée par le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, le pays connaît une stabilité apparente. Mais cette tranquillité est fragile : elle repose sur la répression, la surveillance de la société civile et le contrôle de l’opposition (Amnesty International, 2016).